Sculpteur.

Après ses études à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, il se forme dans l’atelier de la sculptrice Salomé Vénard (1904-1987). Il fonde le mouvement « Le Mur Vivant », qui prône l’intégration des arts plastiques dans l’architecture, et dirige la revue éponyme.

Dans les années 1960 et 1970, il obtient de nombreuses commandes publiques, dont plus d’une quarantaine réalisées au titre du 1 % artistique. Parmi celles-ci, on peut citer deux bas-reliefs en pierre pour le lycée de garçons de Saumur (1956, Maine-et-Loire), une mosaïque pour le collège Jules Verne du Pouliguen (1969, Loire-Atlantique).

Il réalise aussi des œuvres monumentales comme Narvik, un des bas-reliefs en bronze du mémorial de la France combattante au mont Valérien, à Suresnes en Île-de-France, (1960, Hauts-de-Seine), le décor du grand portail de l’église Sainte-Jeanne-de-Chantal à Paris (1962) ou la décoration de la façade du musée de La Poste à Paris (1969-1973).

Lorsqu’il réalise la Machine volante (ou le Rêve d’Icare) pour les Installations Terminales, c’est un artiste reconnu qui vient d’être fait officier des Arts et des Lettres (1960).

Décoratrice

Dplômée de l’École nationale supérieure des arts décoratifs, elle participe aux Salons des artistes décorateurs. Elle réalise tous les décors des bars des Installations Terminales d’Orly, ainsi qu’une tapisserie. Elle participe en 1966 à une exposition avec le sculpteur Antoniucci Volti (1915-1989) présentée dans les Installations Terminales (mezzanine de la Galerie marchande).

À la même époque, elle réalise le carton d’une tapisserie pour les aménagements des B 707 d’Air France conçus par Pierre Gautier-Delaye.

Elle rencontre vraisemblablement son mari Bernard lors du chantier de l’aéroport d’Orly.