Cette demeure fait partie des maisons de plaisance construites à Ecouen sous l'Ancien Régime. Au milieu du XVIIIe siècle, elle possédait de grands jardins qui s'étendaient en H vers l'est et vers le nord, mais qui ont été coupés par l'ouverture de la nouvelle route de Paris. Son caractère particulier se lit encore dans son décor raffiné et dans la disposition de son corps de logis, perpendiculaire à la rue Auguste-Schenck : les deux façades gouttereaux sont ainsi tournées l'une vers le jardin, l'autre vers la vue sur la plaine de France.
maison de notable, 1 rue Auguste Schenck
Dossier IA95000453 réalisé en 2016Fiche
Sommaire
Dénominations | maison |
Aire d'étude et canton | Ecouen |
Adresse | Commune : Écouen Adresse : 1 rue Auguste Schenck Cadastre : 2014 AI 85, 199-200 |
La maison, d'après son style, remonte au XVIIe ou au XVIIIe siècle. Au milieu du XVIIIe siècle, c'était la maison de plaisance de Jacques Joseph Texier, un important avocat parisien domicilié rie Christine, mort en 1770. D'après un plan dressé en 1767 (Musée de Sceaux), la maison se trouvait alors au sein d'une vaste propriété en forme de U, avec de grands jardins à l'est et des bâtiments servant sans doute de communs au nord, plus bas sur la route de Paris (la poste aux chevaux s'intercalant au milieu de cette propriété). Mais le tracé rectificatif de la route de Paris a scindé cet ensemble et isolé la maison.
En 1830, la maison appartenait à Jean-Baptiste Chambet : c'est sans doute lui qui a fait installer le cadran solaire sur la rue Auguste-Schenck (alors rue de la Bauvette), daté de 1826.
Période(s) | Principale :
17e siècle
,
(?)
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Dates |
La maison se présente comme une demeure tout en longueur, insérée entre la rue Auguste Schenck et la rue de Paris, sur lesquelles elle présente chaque fois un pignon ; celui-ci déborde d'ailleurs de l'alignement, sur la rue Schenck. L'accès à la propriété se fait par une une porte cochère flanquée de chasse-roues.
La maison comporte un étage, plus un niveau de combles, percé d'élégantes lucarnes. Sa façade côté plaine, au nord, est altérée, mais le reste de ses élévations conserve un décor assez abondant : corniche moulurée, éléments de modénature autour des fenêtres, motifs de fausse pierre, garde-corps en fer, épis de faîtage ainsi qu'un cadran solaire, sur la rue Auguste Schenck, accompagné de l'inscription latine "Sol regit umbra monet" (le soleil commande, l'ombre avertit) et de la date "1826".
Murs | calcaire moellon enduit d'imitation
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Toit | matériau synthétique en couverture |
Étages | 1 étage carré, étage de comble |
Couvrements | |
Élévations extérieures | élévation ordonnancée |
Couvertures | croupe |
Typologies | maison de notable |
Techniques |
Statut de la propriété | propriété privée
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Références documentaires
Documents figurés-
Ecouen, plan pour la rectification de la route de Paris, 1767. Plume et aquarelle sur papier, H. 0,415 m, L. 0,575 m. Musée du Domaine départemental de Sceaux, 71.23.256. Consultable en ligne : http://www.collections.chateau-sceaux.fr/PreviewsLis.htm?idlist=1&record=19105889313919230611
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Le patrimoine des communes du Val d'Oise, Paris : Flohic éditions, 1999.
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AUSSEUR-DOLLEANS, Chantal, CREPIN-LEBLOND, Thierry et FÖRSTEL, Judith (avec la collaboration de : Christian Dauchel, Fanny Gosselin, Rémy Guadagnin). Ecouen. Un balcon sur la plaine de France. Collection Patrimoines d’Île-de-France. Lyon : éditions Lieux Dits, 2018. Photographies : Jean-Bernard Vialles, avec la collaboration de Laurent Kruszyk ; plan : Diane Bétored.
Liens web
Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.
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Architecte-urbaniste au CAUE du Val d'Oise.
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Stagiaire au service Patrimoines et Inventaire (2016)
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