Dossier d’œuvre architecture IA94001059 | Réalisé par
Philippe Emmanuelle (Rédacteur)
Philippe Emmanuelle

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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Mercier Marianne (Rédacteur)
Mercier Marianne

Chargée du recensement et de la protection au titre des Monuments historiques

Correspondante du label "Architecture contemporaine remarquable"

Conservation régionale des monuments historiques, DRAC Ile-de-France

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Tommasini Sarah (Rédacteur)
Tommasini Sarah

Stagiaire à la DRAC Île-de-France en 2019.

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  • enquête thématique régionale
Lycée Marcelin-Berthelot
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Stéphane Asseline, Région Ile-de-France

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ile-de-France
  • Commune Saint-Maur-des-Fossés
  • Adresse 6 boulevard Maurice Berteaux
  • Cadastre 2020 C 41
  • Dénominations
    lycée
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, cantine, préau

Prélude à la mixité : le lycée Marcelin-Berthelot

HISTORIQUE ET PROGRAMME

Le financement et la construction du lycée Marcelin Berthelot s'inscrivent dans le plan national Marquet, impulsant un nouvel élan constructeur d'établissements scolaires d'enseignement secondaire. Constatant l'augmentation de la démographie lycéenne dans et autour de la capitale, le ministre de l'Instruction publique veut créer des lycées en banlieue, annexes des grands lycées parisiens. Auguste Marin, le maire de Saint-Maur, propose un vaste terrain situé entre la ligne de chemin de fer et le boulevard Bertaux[1], terrain que la ville doit toutefois acquérir avant de le rendre disponible pour la construction du lycée.

L'architecte

Dans l'état actuel des recherches, les archives ne donnent pas d'information sur les modalités de la commande de l'État à l'architecte Maurice Lotte, ni sur le programme originel. Les documents indiquent néanmoins que le projet de construction est tout d'abord confié à Monsieur Guet, architecte en chef du gouvernement. En raison de sa mort prématurée, la poursuite du projet est confiée à Maurice Lotte qui s'inspire alors des plans de son prédécesseur, n'opérant que des "retouches d'ordre secondaire"[2]. Maurice Lotte est né en 1879. Ayant suivi une formation à l'école des Beaux-Arts, il est élève de Migeon de Vitry et de Lefèvre-Pontalis à l'école des Chartes. Il est nommé Architecte en chef des monuments historiques (1925-1945) et membre de la Commission des bâtiments des lycées et collèges.

Le lycée Marcelin Berthelot est érigé entre le printemps 1936 et l'année 1939. Il est construit pour accueillir, dans l'enseignement secondaire, des élèves provenant de la banlieue sud-est de la capitale. Les lycéens viennent des communes alentours (Charenton, Joinville, Créteil, Bonneuil) par le tramway. Destiné à accueillir des garçons, le lycée admet toutefois des filles dès son inauguration, le 10 octobre 1938, les effectifs attendus n'étant pas atteints : 25 filles pour 525 garçons, puis 94 filles pour 605 garçons l'année suivante. À la rentrée 1940, ce sont 39% de filles qui entrent au lycée Berthelot[3]. Il s'agit du premier lycée admettant la mixité en France. «De ce fait, l’entrée de 25 filles à Marcelin Berthelot, dans les sections de premier et second cycles, en octobre 1938, puis le rapide accroissement de leur nombre, constitue bien un événement exceptionnel»[4]. Plus que véritablement acceptée, cette situation singulière n'est en réalité que tolérée en 1938, soit une trentaine d'années avant la généralisation du groupement des sexes au sein d'un même établissement. Cécile Hochard souligne le caractère exceptionnel de cette expérience dans l'histoire du système scolaire public. Elle rappelle que le concept même de mixité est inexistant au début du XXe siècle, à l'exception de quelques cas bien spécifiques, tant les enseignements masculin et féminin diffèrent en raison des destins distincts auxquels sont destinés les jeunes hommes et les jeunes femmes. Pourtant, si cette situation existe et persiste à Saint-Maur, c'est qu'elle résulte à la fois de la forte demande de scolarisation venant des parents d’élèves et de facteurs circonstanciels liés à l'entrée en guerre. La désorganisation administrative du régime de Vichy explique en partie cette incapacité à endiguer le phénomène. Insistant sur ces circonstances, Cécile Hochard met en garde contre la tentation d'interpréter ici un fait culturel profond qui préfigurerait directement la mixité des années 1960.

 Inauguré le lundi 10 octobre 1938, le lycée Marcelin Berthelot accueille les premiers élèves alors qu'une seule aile est achevée : «seule la moitié gauche des bâtiments était prête à recevoir les élèves, et encore ! Les salles de physique, de chimie, de dessin, de gymnastique, n'étaient pas achevées»[5]. La seconde aile est construite en 1939. Le 10 avril 1940, a lieu la réception du lycée en présence de deux représentants du Ministère et de l'architecte Maurice Lotte. Le stade est quant à lui inauguré plus tardivement, le 6 juin 1944.

 Le programme du lycée offre aux élèves un large panel d'enseignements, mais permet aussi la pratique du sport : on y trouve un stade sportif et des salles de gymnastique. En effet, contrairement aux lycées parisiens limités par le développement urbain, le lycée Berthelot dispose de grandes surfaces libres pour le sport en plein-air.

 Les catégories sociales des élèves accueillis se distinguent de celles des grands établissements parisiens :  si la majorité des élèves est issue des classes sociales qui fréquentent traditionnellement l'enseignement secondaire, une fraction importante des effectifs est d'origine bien plus modeste (petits artisans, commerçants, ouvriers, employés)[6].

 Enfin, parmi ses enseignants, le lycée Marcelin Berthelot a accueilli des professeurs illustres: Léopold Senghor, Louis Poirier plus connu sous son nom d’écrivain, Julien Gracq, ou encore Georges Politzer, ancien professeur de philosophie, arrêté et fusillé par les allemands en 1942.

        

[1] En passant par le lycée Marcelin Berthelot de 1938 à 1988, Association des anciens du lycée Marcelin- Berthelot,        1994

[2]Archives départementales du Val-de-Marne, IT 150, Chronique du Lycée Marcelin Berthelot, p.1

[3]  HOCHARD, Cécile, « Une expérience de mixité dans l’enseignement secondaire à la fin des années 1930 : le lycée Marcelin Berthelot à Saint-Maur-des-Fossés », Clio. Histoire, femmes et société [en ligne], 18, 2003

[4] Ibid.

[5]Archives départementales du Val-de-Marne, IT 150, Chronique du Lycée Marcelin Berthelot

[6]    HOCHARD, Cécile, « Une expérience de mixité dans l’enseignement secondaire à la fin des années 1930 : le lycée Marcelin Berthelot à Saint-Maur-des-Fossés », Clio. Histoire, femmes et société [en ligne], 18, 2003

DESCRIPTION

Implantation sur parcelle et plan

 Le bâti occupe environ les deux tiers d'une vaste parcelle, qui fut un ancien domaine fermier. Le lycée se compose de trois corps de bâtiments formant un plan en U, délimitant une cour de récréation arborée. Deux ailes basses en retour, reliées par une galerie ouverte supportée par des colonnes, viennent fermer le quadrilatère. Transposé en banlieue, ce plan est directement calqué sur ceux des lycées parisiens contemporains, eux-mêmes hérités du modèle établi par François Le Coeur au lycée Camille Sée (Paris 15e arr.). La cour est fermée côté rue par le bâtiment principal orienté nord-est, ouverte sur le terrain de sport situé à l'arrière et orienté sud-est afin de permettre aux salles de bénéficier de lumière et de ventilation selon les principes hygiénistes de l'époque. Le tiers restant de la parcelle est dédié à l'aménagement du terrain de sport. Une allée de tilleuls traverse la cour, menant du bâtiment principal à la galerie à colonnes. Plusieurs interventions ont modifié le parti original depuis les années 1980 : la création du restaurant scolaire en prolongement de l'aile droite sur la cour, la surélévation de trois niveaux de l'aile gauche et la disparition de la galerie à colonnes pour créer un foyer des élèves. Cette dernière a toutefois été partiellement conservée : la partie centrale de la galerie a été intégrée à la construction du petit bâtiment du foyer.

 Mode constructif

L'entreprise Hennebique[1] semble être intervenue pour le lycée Berthelot, du moins a-t-elle été consultée afin de fournir la structure en béton armé. Usité en architecture scolaire depuis 1895, date de construction du premier lycée en béton armé (lycée Victor Hugo à Paris, Anatole de Baudot), ce système constructif permet une simplicité de mise en œuvre, une solidité et une résistance au feu, ainsi qu'une baisse des coûts de construction. Il offre également la possibilité de multiplier les ouvertures en façades, non porteuses, apportant ainsi un éclairage naturel abondant.

 La recherche de lumière s'illustre aussi par les coupoles en pavés de verre couvrant les deux gymnases et complétant les ouvertures latérales.

 Traitement des façades

L'architecture du lycée se caractérise d'abord par la monumentalité des façades qui exprime symboliquement l'image institutionnelle de l'éducation publique dans la ville et qui se trouve renforcée par le plan introverti du bâtiment.

 Revêtues de plaques de pierre rosée avec agrégats en soubassement, les élévations se caractérisent par un parement de panneaux de mignonette grise. Le calepinage de ces panneaux créé une grille de composition qui scande les façades, créant un rythme visuel. Ce matériau de parement restitue, là aussi, un effet proche de celui du béton rosé employé au lycée Camille Sée à Paris, achevé en 1935 et modèle de toute une génération d'établissements scolaires. Par ailleurs, ce procédé illustre en quelque sorte une préfiguration de la préfabrication qui s'imposera bien plus tard.

 L'allure générale du bâtiment est marquée par l'horizontalité que procurent les fenêtres, plus larges que hautes, et contrebalancées par la hauteur du corps central en légère saillie, ainsi que les cages d'escalier surélevées. La symétrie observée, de part et d'autre de ce corps central, témoigne d'une recherche d'ordonnancement qui s'apparente à un langage classique bien ancré dans les constructions publiques de l'époque. Le soin accordé au second œuvre, même en extérieur, accentue cette caractéristique fréquente pour les établissements scolaires des années 1930.

 Répartition des espaces

On pénètre au sein de la cour d'honneur du lycée par l'imposante grille en fer forgé, due à l’entreprise Borderel et Robert, dirigée par Raymond Subes. Le perron est desservi par un escalier de douze marches de marbre, couvert d'une marquise. Il permet d'accéder au hall d'entrée, véritable espace de réception qui concentre les éléments d'apparat de l'établissement. Pour des raisons de sécurité, une adjonction a été récemment installée, sous la forme d'un sas vitré muni de portes électroniques.

Le hall dessert deux ailes abritant les salles de classes disposées en enfilade. On ne dispose que de très peu d'informations sur la distribution historique des enseignements : au sommet du bâtiment central, surélevé, se trouve une salle dédiée aux arts plastiques bénéficiant de vastes fenêtres ; les deux salles de gymnastique occupent une place inhabituelle, situées au premier étage au-dessus d'un préau et à l'extrémité des deux ailes qui referment le bâtiment[2]. Plusieurs salles de sciences, situées dans les étages, dont celles de chimie, ont conservé leurs hottes. Le hall dessert aussi la cour du lycée, à laquelle on accède par un autre escalier aux lignes très géométriques. Ce dernier descend vers une sculpture, peut-être le vestige d'une fontaine qui devait se trouver à l'origine dans la cour.

De manière générale, les salles de classe se distinguent par leur hauteur sous plafond et les grandes ouvertures en second jour. Les circulations, plus hautes et plus larges qu'à l'accoutumée, sont également abondamment éclairées. On dénombre six circulations verticales. Les déplacements,  à l'horizontale s'effectuent par la traversée d'immenses couloirs,  certains atteignant 240 mètres de longueur. Un grand soin est apporté à la conception des escaliers, tant à la ferronnerie des rampes d'appui qu'aux motifs décoratifs des carrelages.

  Décors

 Dans sa correspondance avec les instances de l'État, le maître d'œuvre affirme que le programme décoratif est essentiel au projet[3]. Se déclinant sous la forme de peintures, de sculptures, de fontaines, de mosaïques et d'éléments de ferronnerie, le programme décoratif du lycée se révèle d'une grande richesse, bien que plus sobre que celui de ses confrères parisiens. Il est cofinancé par l'Éducation Nationale et les Beaux-Arts, entre 1938 et 1942. Concevant ce programme dès 1937, Maurice Lotte en impose le thème général, la vie du lycée, détaillant le sujet de chaque décor peint ou sculpté. Il suggère lui-même des noms d'artistes qu'il choisit personnellement pour leur talent. Il accepte néanmoins que l'État passe commande directement auprès d'autres artistes pour les espaces intérieurs, mais exige qu'Henri Bouchard soit chargé des sculptures situées au niveau du perron. Il souhaite en effet concentrer le décor autour de l'entrée en y apportant un soin tout particulier. S'il recherche une qualité indéniable pour cette partie de l'édifice, Maurice Lotte soumet le décor à la monumentalité de la façade antérieure : portail, perron et hall sont particulièrement mis en valeur, mais la massivité imposante de cette dernière doit rester le principal trait architectural et esthétique de l'établissement, sur le modèle des lycées parisiens[4].

 Une grande partie de ces décors persiste encore aujourd’hui. En premier lieu, les grilles en fer forgé du portail d'entrée prennent la forme de six panneaux carrés, au sein desquels on reconnaît une sorte de motif floral en arabesque. Puis, en pénétrant dans la cour, entre les bâtiments et la grille, au centre d’une exèdre, se trouvent deux fontaines placées de part et d'autre de l'entrée. Commandées par l'État et dessinées par l'architecte, ces deux fontaines illustrent des scènes des Bucoliques[5]. Les sculpteurs M. Leclerc, Charlet et De Bus sont chargés de leur réalisation. Aujourd'hui, ces fontaines ne sont plus en eau, mais les structures des bassins et les sculptures subsistent. Seule la troisième, destinée à la cour de récréation, a disparu (peut-être simplement comblée ?), à l'exception de la sculpture représentant un homme nu.

 Le perron fait l'objet d'un traitement soigné, majestueusement mis en valeur par une marquise ajourée et ornée de cinq ensembles de pavés de béton translucide, disposés en rosace, chacun séparé par des consoles sculptées. Elle abrite les ferronneries des grilles, ainsi que les luminaires réalisés par Raymond Subes. On observe également trois clés sculptées au-dessus des portes d'entrée, exécutées par le sculpteur Henri Bouchard et représentant les Sciences, les Lettres, les Arts. Cette dernière réalisation est à mettre en relation avec les bronzes du même auteur, sur un sujet identique, sculptés pour le lycée Claude Bernard à Paris (16e).

En pénétrant dans le hall, le vocabulaire et les matériaux employés impressionnent par leur caractère classique et solennel : un ensemble de piliers massifs et octogonaux, un plafond à caissons, un dessin géométrique en mosaïque au sol. 

  Un programme iconographique peint accompagne cette ornementation soignée. Ce dernier reflète la vie du lycée et le programme pédagogique mis en œuvre pour les élèves. Au sein du rapport consacré au programme de décoration sculpturale et picturale datant de 1940 et conservé aux Archives nationales[6], on peut lire que les diverses peintures murales sont à réaliser sur toile afin d'être marouflées. En effet, les murs existants ne permettent pas l'exécution de fresques. On trouve donc successivement : dans la salle des professeurs, une peinture de 9m², intitulée «La vie au lycée», réalisée par Albert André ; dans le Centre de documentation et d'information (ancienne bibliothèque), une décoration murale de 8m² sur «La vie de Marcelin Berthelot», peinte par André Strauss, toutes deux restaurées par la Région Ile-de-France en 1993. On trouve également dans cette pièce une petite toile champêtre marouflée réalisée par P. Bompard en 1941. Enfin, dans la salle du Conseil se trouve une frise peinte représentant le cycle des quatre saisons.

  Les documents d'archives témoignent également de l'existence de nombreux décors aujourd'hui disparus ou peut-être jamais exécutés[7]. Lors de l'inauguration du lycée, deux bas-reliefs en pierre, de 7m² et dus au sculpteur Bouchard, devaient être situés en soubassement de part et d'autre de l'emmarchement principal. Pour la partie de gauche du bas-relief, le sujet choisi est «L'histoire de l'Enseignement dans l'Antiquité»; pour la partie de droite, «L'histoire de l'Enseignement Moderne». On trouvait également à l'époque six dessus de portes sculptés en bas-relief dans le  hall d'entrée, pour une surface totale de 12m². Il s'agissait d'une réalisation du sculpteur Pierre Lenoir, en pierre tendre traitée en méplat. Le thème était «Les grandes écoles auxquelles conduisent les études secondaires». Les sujets représentés étaient les suivants : Polytechnique et Saint-Cyr, l'Institut agronomique, la faculté des Lettres, la faculté des Sciences, la faculté de Droit et enfin l'École Centrale et l'École des Arts-et-Métiers. Les archives témoignent aussi de la présence d'une peinture murale de 13m² au fond de la salle du conseil exécutée par Georges Barat-Levraux sur le thème de «La vie du lycée à l'extérieur». Le parloir présentait également une peinture murale de 30 m² sur «Le tourisme scolaire», réalisée par Gustave-Louis Jaulmes.

Par le choix de ses sujets, ce riche ensemble peint témoigne d'une iconographie fréquente à destination des jeunes garçons: les modèles proposés sont des hommes trouvant la base de leur développement dans l'Histoire, les lettres et les sciences, avec un caractère exemplaire et démonstratif. Par ailleurs, une iconographie plus moderne apparaît, tournée vers la vie contemporaine et ses loisirs, activités ludiques que l'éducation commence à intégrer dans la formation de la jeunesse. Ces décors sont donc une occasion d'illustrer l'évolution des mentalités en matière de pédagogie dans la période de l'entre-deux-guerres.

Enfin, il convient de signaler la présence encore abondante de mobilier : placards, casiers et autres portes en bois vernis. Les casiers des professeurs, ainsi que les meubles du Centre de documentation et d'information, sont intacts. Les salles de chimie comprennent encore deux hottes et des paillasses d’origine dotées d'un petit meuble de rangement en partie inférieure. Les collections scientifiques sont toujours présentées dans leurs vitrines initiales. Trois salles de classes à gradins sont encore visibles.

 [1]Centre d'archives d'architecture du XXe siècle, Fonds Hennebique, SV-21-04-15-01

[2] En passant par le lycée Marcelin Berthelot de 1938 à 1988, édité par l'Association des anciens du lycée Marcelin-Berthelot, 1994, p.89

[3]Archives nationales F/21/7062, Lettre de Maurice Lotte adressée à Monsieur le Secrétaire Général, 22 juillet 1942

[4]Ibid.,  Lettre de Maurice Lotte adressée au directeur de l'enseignement du second degré, 11 décembre 1937

[5]Ibid. , dessin au fusain représentant le projet d'une fontaine, daté du 10 novembre 1937

[6] Ibid., rapport du 7 octobre 1940 présenté à Monsieur le directeur général des beaux-arts

[7]Cette hypothèse paraît très probable à la lecture des documents conservés aux Archives nationales (F21/7062), qui laissent entendre que le manque de budget et l'indisponibilité des artistes en temps de guerre freinent la réalisation des œuvres commandées. En 1948, il est à nouveau fait mention des deux grands bas-reliefs du perron à exécuter sur le budget de 1949, tel que cela en avait été convenu en 1937.

  • Murs
    • béton béton armé
    • parement
  • Toits
    béton en couverture
  • Plans
    plan régulier en U
  • Étages
    5 étages carrés
  • Couvrements
  • Couvertures
    • terrasse
  • Énergies
  • Typologies
    ;
  • Statut de la propriété
    propriété de la région, Propriété du Conseil régional d'Île-de-France.
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections

  • Précisions sur la protection

    Label Architecture contemporaine remarquable (ACR) décerné en 2020.

Annexes

  • SOURCES
Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2022
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Philippe Emmanuelle
Philippe Emmanuelle

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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Mercier Marianne
Mercier Marianne

Chargée du recensement et de la protection au titre des Monuments historiques

Correspondante du label "Architecture contemporaine remarquable"

Conservation régionale des monuments historiques, DRAC Ile-de-France

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Tommasini Sarah
Tommasini Sarah

Stagiaire à la DRAC Île-de-France en 2019.

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