Dossier d’œuvre architecture IA91001002 | Réalisé par
Estignard Marie-laure (Rédacteur)
Estignard Marie-laure

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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Philippe Emmanuelle (Contributeur)
Philippe Emmanuelle

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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  • enquête thématique départementale, grands ensembles de l'Essonne
cité dite Grand Ensemble des Aunettes
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Stéphane Asseline, Région Ile-de-France

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Dénominations
    cité
  • Appellations
    Grand Ensemble des Aunettes
  • Parties constituantes non étudiées
    centre commercial, chaufferie, collège, école

Jusqu'à la fin du XIXème siècle, le territoire de Sainte-Geneviève-des-Bois était essentiellement couvert par la forêt de Séquigny. Au début du XIXème siècle, Sainte-Geneviève-des-Bois n'est encore qu'un hameau le long de la route de Corbeille dont il ne reste aujourd'hui que l'église et l'ancienne mairie-école. Plus loin, se situe le hameau de Liers, l'un des mieux conservé de la commune aujourd'hui et vers l'ouest le long de l'ancienne route de Montlhéry le hameau du Perray. Il existe encore quelques vieilles fermes de cette période dans la zone du Parc Pierre. Au début de la seconde moitié du XXème siècle se forme une nappe pavillonnaire dont on retrouve assez précisément les contours aujourd'hui. En 1962, apparaissent des opérations de logements collectifs excentrées à la limite de l'espace urbanisé de la commune et présentant un réseau viaire et un découpage parcellaire en rupture avec les anciens tracés basés sur les allées franciliennes. Cette réalisation de la S.C.I.C préconisait lors de son lancement, en 1963, un programme plus ambitieux que celui finalement réalisé. Des 5 000 logements prévus, dont le plan masse avait été établi par l'architecte Charles Gustave Stoskopf, n'ont finalement été construites que 1 735 unités en deux projets distincts. Une première tranche de 1 006 HLM a été conçue par le même architecte, Charles Gustave Stoskopf. Une seconde de 529 HLM et ILN a fait l'objet d'un plan masse conçu par les architectes Michel Andrault et Pierre Parat. Puis viendront les Fées et les Bois clairs. Le reste du programme qui n'a jamais été achevé, a plus récemment été incorporé dans un projet de ZAC portant sur un secteur plus étendu et actuellement en cours d'élaboration.

La morphologie urbaine actuelle de Sainte-Geneviève-des-Bois est structurée sur deux pôles : le versant est de la vallée de l'Orge qui présente un habitat majoritairement traditionnel et pavillonnaire, le plateau d'une altitude moyenne de 80m sur lequel est implantée au sud-ouest la cité des Aunettes. L'ensemble des Aunettes à Sainte-Geneviève-des-Bois constitue une extension vers l'est de l'agglomération existante construit sur un terrain plat adossé au « Bois des Trous ». Le quartier est isolé de la trame urbaine originelle. Le plan masse de Charles Gustave Stoskopf se caractérisait par une entité indépendante axée sur un centre commercial d'intérêt régional projeté au nord-est de l'ensemble et un axe urbain principal est-ouest à caractère monumental qui reliait ce centre commercial au centre du grand ensemble proprement dit. Dans la partie centrale de l'ensemble devaient prendre place des tours d'habitation de grande hauteur construites au centre d'un parc, les autres immeubles formaient une couronne autour de ce parc dans lequel étaient également répartis les équipements collectifs. Entre cette couronne et le parc prenait place une grande voie courbe de desserte principale de l'ensemble. Une grande importance est donnée à l'espace inoccupé et à l'espace de préhabitation dévolu aux parkings ou aux circulations piétonnes. La frontière avec la ville de Morsang-sur-Orgeest aujourd'hui matérialisée par des jardins familiaux. Le quartier des Aunettes est composé de plusieurs entités : les copropriétés dont font parties les programmes des Fées et des Bois clairs, le quartier Pergaud composé d'HLM et d'ILN, l'intérieur du boulevard circulaire constitué d'un quartier pavillonnaire qui ne rentre pas dans le cadre de notre étude et de l'ensemble monumental en U de Saint-Hubert. Entre ces entités s'étend un bâti organisé sur une géométrie orthogonale qui fonctionne sans marquage de limites de territoire. Chacune des entités évoquées possède une autonomie relative, c'est leur somme qui constitue le grand ensemble des Aunettes. Les entités évoquées correspondent à des phases différentes de l'urbanisation et offrent des formes morphologiques sensiblement différentes. La voirie automobile est constituée de la partie de la voie circulaire de desserte générale qui se rapporte aux deux unités réalisées au départ et au centre, de la voie de pénétration nord-ouest et de la desserte secondaire. L'observation de la voirie fait apparaître deux tracés. L'un antérieur à 1950 hérité des tracés forestier et sur lequel est venu se greffer le pavillonnaire ; ces tracés forment un maillage sans impasse. Le second postérieur à 1950 est formé d'un réseau spécialisé à fonction unique correspondant au transit, à la desserte des différentes opérations et à l'accès aux places de stationnement. Il ne forme pas de maillage contrairement au réseau des quartiers pavillonnaires, mais regorgent de courbes et culs de sac. Les voies d'accès et de sorties au quartier sont de ce fait limités en nombre. Sur l'ensemble Saint-Hubert, les parcs de stationnement sont entièrement en surface et se répartissent au pied des immeubles. Ils absorbent donc une grande partie des espaces libres de pré-habitation et constituent une source de nuisances pour les habitations (bruits, gaz d'échappement, etc.). Sur les Pergaud les parcs de stationnement sont en majorité en surface mais ils sont maintenus à la périphérie de l'opération.

  • Murs
    • béton
    • pierre de taille
  • Toits
    béton en couverture
  • Étages
    1 étage carré, 2 étages carrés, 3 étages carrés, 4 étages carrés, 6 étages carrés, 7 étages carrés, 10 étages carrés
  • Couvertures
    • terrasse
  • Jardins
    pelouse, massif d'arbres, groupe d'arbres, massif de fleurs, parterre de gazon
Date d'enquête 2011 ; Date(s) de rédaction 2011
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Estignard Marie-laure
Estignard Marie-laure

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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Philippe Emmanuelle
Philippe Emmanuelle

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