Historien de l'Art.
- enquête thématique départementale, rampes d'appui en ferronnerie des escaliers parisiens sous l'Ancien Régime
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Paris - Paris
-
Commune
Paris 7e arrondissement
-
Adresse
246 boulevard Saint-Germain
-
Dénominationsescalier, rampe d'appui, départ de rampe d'appui
-
Dossier dont ce dossier est partie constituante
L'origine de l'hôtel de Roquelaure remonte au XVIIe siècle. Une grande maison fut bâtie pour Claude de Selve, mariée à Antoine-Gérard de Villetaneuse, procureur général de la Chambre des comptes. En 1709, la maison fut vendue au maréchal de Roquelaure qui ne procéda pas à de grands changements dans les premières années qui suivirent l'acquisition. L'installation de Roquelaure au faubourg Saint-Germain marque le début de l'engouement pour ce quartier par la haute société. En 1711, le terrain fut augmenté, puis en 1722 d'importants travaux de modification furent réalisés sous la direction de Lassurance puis de Leroux qui durent conserver les anciens bâtiments. Roquelaure, dont la gloire était liée au règne de Louis XIV, choisit délibérément un architecte ayant marqué les années 1700.
-
Période(s)
- Principale : 1er quart 18e siècle
-
Dates
- 1722
-
Auteur(s)
-
Auteur :
Cailleteau Pierre, dit : LassurancearchitecteCailleteau Pierre, dit : LassuranceCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
-
Auteur :
Leroux Jean-BaptistearchitecteLeroux Jean-BaptisteCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
-
Auteur :
Un escalier privé, de petites dimensions, doté d'une rampe au motif continu, dessert un petit appartement situé à l'étage. Le modèle de la rampe fait référence à ceux de la fin du règne de Louis XIV : une frise d'entrelacs développant deux révolutions est composée d'un motif de balustre stylisé éclaté. En bas, deux enroulements convergeant rappelant la panse du balustre, sont tenus à distance par un lien mouluré. En haut les enroulements divergents et se tiennent contre un motif de rouleau en cul-de-lampe, enfin d'un large fleuron descendant s'échappe un pistil étampé. A ce motif s'intercalent deux anses de panier affrontées reliées en haut et en bas par un fleuron au pistil également étampé. Une console enroulée sur elle-même amortit la rampe, une acanthe, fleur et feuille en forment l'ornement.
-
Catégoriesmaçonnerie, ferronnerie
-
Matériaux
- pierre, taillé
- fer, forgé
-
Statut de la propriétépropriété publique
-
Protectionsclassé au titre immeuble, 1961/05/29
-
Référence MH
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Philippe Ayrault, Région Ile-de-France
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Philippe Ayrault, Région Ile-de-France
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.
Historien de l'Art.
Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.