Dossier d’œuvre architecture IA91000842 | Réalisé par
Blanc Brigitte
Blanc Brigitte

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
  • inventaire topographique
lotissement de la Villa-Draveil
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Draveil
  • Commune Draveil
  • Lieu-dit Villa-Draveil
  • Adresse boulevard du Général-de-Gaulle , rue de Châtillon , quai des Dames
  • Cadastre 1983 BE, BH

Le quartier de la Villa est le premier lotissement de Draveil. Formant un triangle délimité par l'ancienne rue de Juvisy, la rue de Châtillon et la Seine, il occupe des terres dépendant de la ferme de Beaumont, que leur propriétaire, Mme de Belleyme, entreprend de morceler en 1868. La création de la ligne de chemin de fer Paris-Corbeil en 1840 et l'ouverture en 1843 de la station de Juvisy rendent en effet ces bords de Seine accessibles depuis Paris. Sur le plan annexé au cahier des charges du 23 mai 1868 figurent 84 lots et quelques allées (correspondant aux actuelles rues de Bellevue, Maignan et des Ormes). Le lotissement progresse peu entre 1870 et 1890 (une trentaine de maisons seulement sont édifiées en 20 ans), mais l'ouverture du pont de Juvisy en 1894 donne un essor décisif à la construction en facilitant l'accès à la rive droite de la Seine. Le premier syndicat des propriétaires de la Villa-Draveil, qui a pour objet la mise en état de viabilité et l'entretien des voies, est constitué le 28 mars 1897. Il regroupe alors 31 propriétaires (dont 16 habitent sur place) et 56 en 1904. Dès 1900, la majorité des avenues existent avec leur nom actuel. La plupart des maisons construites à cette date sont d'importantes villas en meulière ornée de céramique, entourées de parcs souvent morcelés par la suite, notamment dans la seconde moitié du XXe siècle. Enserré par deux bassins d'eau constitués par les fouilles non remblayées de la Cie des Sablières de la Seine et de la société Morillon et Corvol, le quartier est à l'origine victime d'inondations fréquentes ; la crue de 1924, qui provoque la rupture de la digue élevée en 1911 (par les habitants eux-mêmes avec la participation des sablières) parallèlement à l'avenue de Paris, fait des dégâts particulièrement importants. A la demande du Comité de défense des intérêts de la Villa-Draveil, un programme de lutte contre les inondations établi par l'ingénieur des Ponts et Chaussées Desmeurs (8 octobre 1925) prévoit l'exhaussement de la digue rompue, la création d'une nouvelle digue parallèle à la rue du Pont (ou de Juvisy) et la création de trois postes de pompage. Subventionné par le conseil général de Seine-et-Oise et les ministères des travaux publics et de l'intérieur, ce projet qui reçoit en 1926 un commencement d'exécution est complété au cours des exercices 1927 et 1928.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Annexes

  • Draveil, Villa-Draveil. Sources et bibliographie
Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Blanc Brigitte
Blanc Brigitte

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.