Aéroport d'Orly,

Polytechnicien (X 1927), ingénieur des Ponts et Chaussées

Il est mobilisé en 1939 comme officier du Génie. En 1946 il est appelé par Max Hymans, le secrétaire général de l’Aviation civile, pour étudier le plan-masse de l’aéroport d’Orly. Il met fin aux débats sur l’organisation générale du futur aéroport en publiant en 1947 l’Avant-Projet de l’aéroport d’Orly, qui en devient le plan-masse. En 1948, il devient le premier directeur général de l’Aéroport de Paris. Il a la charge de mettre en œuvre l’Avant-Projet et de développer ADP sans faire appel aux deniers publics. En 1955, après l’acquisition par ADP des terrains à l’ouest de la Nationale 7 qui lance définitivement le Grand Orly, il quitte l’entreprise pour devenir le directeur général d’Air France. Le lancement d’ADP et la mise en œuvre du chantier d’Orly doivent beaucoup à sa personnalité énergique.

homme politique, pilote

Député de 1924 à 1928, il est directeur de cabinet du ministre de l’Air en 1928 et est nommé directeur général de l’Aviation civile en 1930. Après la création d’Air France en 1933, il en dirige une filiale, Air France Transatlantique. Il est écarté de ses fonctions par le régime de Vichy en 1941. Après la Seconde Guerre mondiale, il est directeur honoraire de l’Aviation civile. En 1948, il devient le premier président du conseil d’administration de l’Aéroport de Paris (1948-1960). Son énergie à la tête d’ADP va permettre à l’entreprise de prendre son envol. Résistant, il reçoit d’Israël le titre de « Juste parmi les Nations » à titre posthume en 1999.

Polytechnicien (X 1927)

plus connu sous son pseudonyme de résistant « Alain Bozel ». Issu d’une famille de banquiers et d’industriels, il est avant la Seconde Guerre mondiale administrateur de sociétés de travaux publics et du port autonome de Strasbourg. Après s’être évadé de Russie, il rejoint Londres en 1942, où il devient un membre important du Bureau central de renseignements et d’action (BCRA), le service de renseignement et d’action clandestine de la France libre. Inspiré par son expérience dans les travaux publics, il élabore sa note – L’Aéroport de Paris – qu’il remet au général de Gaulle en novembre 1944. Il est secrétaire général du ministère de la Guerre dans le gouvernement provisoire de 1945. Il participe à la création du Rassemblement du peuple français (RPF), le parti politique fondé par le général de Gaulle en 1947, dont il est le trésorier. Il est considéré comme le père fondateur de l’Aéroport de Paris pour avoir posé dans sa note les bases du statut juridique de l’entreprise.