Marquant l'angle de la rue Alphonse Durand et la rue des Martraits, cette villa toute en hauteur est réalisée en moellons traités en opus incertum rehaussés de bandeaux de briques à chaque niveau. Elle se compose d'un sous-sol, de deux étages carrés et d'un comble. Les angles du rez-de-chaussée sont traités en pan coupé, la transition avec les niveaux supérieurs se faisant par une trompe, décorative. La toiture en pavillon, débordante, à égouts retroussés est en ardoise et zinc. Cette forme en pavillon présente un traitement plus étiré au-niveau de la tourelle carrée placée à droite de la façade principale. Les aisseliers en bois rythment toute la corniche, soulignée par une frise de cabochons en pointe de diamant et d'un crénelage autour de la tourelle. Une ferme apparente décorative termine la façade d'angle. Les ferronneries des garde-corps des balcons sont galbées. La villa occupe la majeure partie de la parcelle ne dégageant qu'une petite cour à l'avant fermée par un portail haut.