Dossier d’œuvre architecture IA95000296 | Réalisé par
Cueille Sophie
Cueille Sophie

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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  • inventaire topographique
maison de notable Le Windsor, rue Général de Gaulle
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
  • (c) Ville d'Enghien-les-Bains

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Enghien-les-Bains
  • Commune Enghien-les-Bains
  • Adresse rue Général de Gaulle
  • Cadastre 1892 AC  ; 1995 AE 172
  • Dénominations
    maison
  • Genre
    de maître
  • Appellations
    Le Windsor
  • Parties constituantes non étudiées
    communs, jardin d'agrément

Cette maison a été construite en 1860 pour Albert de Montry, personnage du monde parisien du crédit et des compagnies d'assurance, mais surtout directeur de l'établissement thermal d'Enghien. Il occupait une grande parcelle délimitée par les actuelles rues de Girardin, de Cursay, de la Coussaye et du Général de Gaulle, sa façade antérieure donnant vers le lac. L'édifice et son environnement (jardins, communs, paysage) sont connus grâce à un album signé du photographe Charles Vogt, daté de 1875 et conservé aux archives municipales sous la côte R 154. on y remarque notamment les communs, bâtis dans le style pittoresque en vogue au milieu du 19e siècle. On ne connait l'auteur du jardin mais l'on peut penser que de Montry a fait appel à un paysagiste de renom, ayant déjà en 1855 passé commande d'un jardin au paysagiste Varé pour sa précédente maison qui était une maison de campagne situé au 46 de la Grande rue, actuelle rue du Général de Gaulle. En 1904, le parc est acquis par quatre négociants parisiens sous la raison sociale Société Schwab et Jacob qui loti l'ensemble des 20 000 m² sous le nom de lotissement du parc du château de Windsor. 28 parcelles sont délimitées. Mais la n °1 sur laquelle se trouvait la demeure ne trouve pas acquéreur et l'édifice est finalement détruit.

De la villa Windsor on ne connaît que la façade donnant sur le jardin : longue de six travées elle présente un ordonnancement avec un corps de bâtiment central encadré par deux ailes plus basses, dépourvues d'étage de comble. Au rez de chaussée, se déploie au centre une grande serre en hémicycle, surmontée de vases Médicis et ouverte sur le jardin par trois grandes portes. Le traitement du toit du bâtiment principal est original : un toit à longs pans et demi croupe, débordant sur les façades latérales, muni semble-t-il d'un premier appareil de gouttières, fait suite à un toit en appentis qui lui est à l'aplomb du bâtiment. L'effet général est celui d'un toit à longs pans brisés. Le soubassement est en meulière, sans doute rocaillée, et l'élévation en moellons est enduite avec, à l'étage, la présence de pilastres aux différents angles et des larmiers en saillie au niveau des fenêtres du rez de chaussée des ailes. Les travées sont amorties par des lucarnes au fronton triangulaire. Parmi les communs, figure une volière construite sur un soubassement de brique, en branches d'arbre écotés hourdi d'un blocage de matériaux divers recouverts d'un enduit grenu.

  • Murs
    • meulière
    • enduit
  • Toits
    ardoise, verre en couverture
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
    • demi-croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • pilastre
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Sites de protection
    zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2010
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Cueille Sophie
Cueille Sophie

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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