Dossier d’œuvre architecture IA94050065 | Réalisé par
Philippe Emmanuelle (Rédacteur)
Philippe Emmanuelle

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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Mercier Marianne (Rédacteur)
Mercier Marianne

Chargée du recensement et de la protection au titre des Monuments historiques

Correspondante du label "Architecture contemporaine remarquable"

Conservation régionale des monuments historiques, DRAC Ile-de-France

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  • enquête thématique régionale
Lycée Maximilien-Perret
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Stéphane Asseline, Région Ile-de-France

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ile-de-France
  • Commune Alfortville
  • Adresse place San Benedetto del Tronto
  • Cadastre 2020 AK 72
  • Dénominations
    lycée
  • Parties constituantes non étudiées
    cour

Le premier lycée HQE de France : le lycée Maximilien-Perret d'Alfortville

HISTORIQUE ET PROGRAMME : NAISSANCE DU PREMIER LYCEE HQE DE FRANCE

La reconstruction du centre d’apprentissage de Vincennes…à Alfortville

« Si l’ordonnancement strict d’une longue façade classique signalait le lycée de centre-ville, il ne restait plus que le grillage enfermant des barres bétonnées ou industrialisées pour désigner la cité scolaire au sein des tristement célèbres extensions urbaines des Trente Glorieuses. Pour s’en distinguer, les architectes et les maîtres d’ouvrage devaient imposer un nouveau style »[1], allant souvent puiser ses références dans les constructions industrielles et tertiaires et se signalant par des masses monumentalisées. Ce constat de Dominique Amouroux sur les lycées érigés sous la maîtrise d’ouvrage du conseil régional des Pays de la Loire est tout à fait transposable en Île-de-France, où ces établissements adoptent, durant les années 1990, les mêmes caractéristiques - comme s’ils cherchaient à prouver par cette similitude avec l’architecture des entreprises leurs liens étroits avec le monde du travail privé, pourvoyeur d’emplois pour leurs élèves. 

Le lycée Maximilien Perret d’Alfortville ne fait pas exception à cette règle. Le 26 juin 1990, le Conseil régional d’Île-de-France adopte par délibération n° CR 26-90 un programme de rénovation concernant 302 lycées franciliens, qui intègre la reconstruction du centre d’apprentissage de Vincennes. Cette opération colossale, d’un coût total de 230 millions de francs, est menée tambour battant, en vingt-cinq mois, entre le 30 octobre 1995 et le 30 novembre 1997.

Les locaux de Vincennes – et notamment leurs ateliers - présentent des dysfonctionnements liés à leur ancienneté. Edifiés entre 1949 et 1953 par l’architecte André Sogorb[2], ils sont « saturés et inadaptés »[3]. Il s’agit donc de leur donner de nouveaux murs à Alfortville, « leur permettant d’assurer dans de meilleures conditions les formations dispensées »[4], tout en leur adjoignant un pôle d’enseignement général pour les élèves de cette commune du sud du Val-de-Marne.  

Le futur lycée accueillera aussi un centre de formation des apprentis (CFA) spécialisé dans les travaux de couverture et de plomberie et de la formation continue. Ces deux entités devront être autonomes et bénéficier d’une entrée dédiée. Il faudra concilier cette extension avec « les objectifs qualitatifs de l’établissement », désireux de conserver sa réputation nationale et « sa position de leader en froid et climatisation »[5].

Par la délibération n° CP 93-236 du 9 juillet 1993, la Commission permanente du Conseil régional d’Île-de-France autorise le président Michel Giraud à recourir à la procédure d’appel d’offres avec concours dans le cadre d’un Marché d’Entreprise de Travaux publics (METP) pour cette opération.  

Le concours de conception-construction-maintenance est lancé en avril 1995 et le jury se réunit pour délibérer le 29 juin 1995. Parmi les cinq dossiers jugés recevables par la Commission technique, deux arrivent au coude à coude : ceux des équipes de Christian de Portzamparc et Massimiliano Fuksas.

Le second séduit par sa « conception originale et fonctionnelle » et sa réponse architecturale favorisant une « audacieuse image d’établissement technologique »[6] .

Le premier lycée HQE de France

Mais c’est surtout le volet environnemental de la proposition de Fuksas qui achèvent de convaincre le jury : la reconstruction du lycée Maximilien Perret est en effet une opération-pilote, encadrée par l’ARENE (Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles Energies) qui reçoit la mission d’évaluer l’empreinte écologique du chantier et d’améliorer la qualité environnementale des bâtiments – bref d’y mettre en place une vertueuse démarche certifiée HQE (Haute Qualité Environnementale), sur la base de plusieurs critères :

-          Relation harmonieuse des constructions avec leur environnement immédiat (aménagement des cours et des espaces extérieurs, amélioration de l’éclairage, travail paysager)

-          Choix intégré des procédés et des produits de construction (avec usage de matériaux recyclables)

-          Chantier à faibles nuisances (réduction, tri et gestion des déchets, diminution du bruit, propreté des abords, signalisation et information auprès des riverains)

-          Gestion de l’énergie (surisolation thermique, chauffage par géothermie, récupération des eaux pluviales…)

-          Qualité de l’air (ventilation à double flux généralisée).

-          Confort thermique, acoustique, visuel et olfactif[7].

Avec deux autres lycées élevés à Calais[8] et à Limoges[9], mais plus tardifs, le lycée d’Alfortville peut donc être considéré comme le premier de France à respecter les normes HQE[10].

Le conseil régional d’Île-de-France s’appuiera sur son exemple pour élaborer en 2001 un référentiel HQE[11], afin de généraliser cette expérience à l’ensemble des lycées de son territoire.

« Le phénomène Massimiliano Fuksas »

Lors de la livraison de l’établissement, la revue Techniques et Architecture lui consacre un article qui débute par cette introduction emphatique : « le phénomène Fuksas vient de se manifester, tel un événement géologique, dans une banlieue est de Paris, à Alfortville »[12]. Mais qui est donc cet architecte dont le travail peut être comparé à une secousse tellurique ? Et qui convient de lui-même que « le lieu idéal où une architecture puisse exister, c’est l’endroit où survient un accident, un moment de suspension dans le métabolisme urbain »[13] ?

Les réalisations de Massimiliano Fuksas sont en effet caractérisées par la rupture, le choc visuel qu’elles instaurent dans l’espace urbain. Né en 1944 à Rome, il reçoit une formation de peintre avant d’embrasser la carrière d’architecte. C’est auprès du maître de la peinture métaphysique, Giorgio de Chirico, qu’il s’initie à la couleur, qui demeurera une composante essentielle de son œuvre. Diplômé de la faculté d’architecture de l’université de Rome « La Sapienza » en 1969, il fonde en 1967 son premier atelier dans la Ville Eternelle, avant d’exporter ses talents à l’étranger. En 1989, il ouvre une agence rue du Temple à Paris, au moment même où la commande publique est « dopée » par les grands travaux présidentiels de François Mitterrand. En 1987, il participe à un véritable « coup médiatique » lancé par François Geindre, le maire d’Hérouville-Saint-Clair, dans la banlieue de Caen : la conception, avec Will Alsop, Otto Steidle et Jean Nouvel, d’une tour de cent mètres de hauteur (baptisée la Tour européenne) multifonctionnelle et multi-formelle, abritant un hôtel, des bureaux et des surfaces commerciales. Restée dans les cartons, elle lui ouvre toutefois les portes des plus grands concours internationaux. Fuksas développe dès lors « un langage sculptural, monolithe, né de la tension entre des masses qui s’opposent »[14].

Les années 1990 sont fructueuses en chantiers de toutes natures en France : la réhabilitation de l’îlot Candie-Saint-Bernard (Paris, 11e arrondissement), la Maison de la Communication à Guyancourt (1991), la Médiathèque de Rézé (1991), l’Université de Limoges (1990-1996), la Maison des Arts de Bordeaux (1995) …Dans tous ces projets, il dit « concevoir un bâtiment avec l’espace qui l’entoure et le soutient » : « le contexte est fondamental, il faut en être imprégné »[15]. Le site est toujours déterminant car pour lui, « c’est le début d’une approche où il fabrique une géographie »[16], à l’aide de volumes qui composent une série de séquences spatiales comparables à une succession de paysages. Le lycée Maximilien Perret est le premier que Fuksas édifie en France[17].

Un programme tranché

Dimensionné pour 1600 personnes, l’établissement doit comporter trois pôles :

-          L’enseignement général et professionnel (serrurerie, chaudronnerie, domotique, génie énergétique et électrotechnique…), sous la forme de deux corps de bâtiments étroitement imbriqués formant un L [JAUNE]

-          Le centre de formation continue [ROSE]

-          Le centre de formation des apprentis (CFA) spécialisé dans la couverture et la plomberie [BLEU CLAIR]

Ainsi

-          Qu’un service de restauration [BLEU FONCE] prévu pour servir 1275 repas,

-          Des bureaux pour l’administration [ORANGE] à droite du grand hall d’entrée,

-          Sept logements de fonction [ROUGE],

-          Des parkings [GRIS],

-          Un CDI,

-          Et une salle polyvalente d’une capacité de 120 personnes.

Un site ingrat

Le site attribué au nouveau lycée se trouve entre la mairie annexe d’Alfortville et la Seine, dans le périmètre de la ZAC Choisy-Goujons. La surface affectée à l’établissement y représente 22 000 m2. Il s’agit d’une parcelle relativement étriquée, privée d’accès au fleuve - le meilleur, en front de Seine, étant alors réservé à une opération immobilière qui ne verra finalement pas le jour et sera remplacée par des logements étudiants. Elle est desservie par la sente de Villiers (est), la rue des Goujons (nord) et le quai de la Révolution (ouest).

 Ce terrain, « sans relief, de forme irrégulière », cerné de toutes parts par des immeubles HLM, une voie sur berge, rapide, et des bretelles routières en hauteur, sonores, un cimetière, des gaziers et des friches post-industrielles, est « exsangue à force de banalité »[18].  Pourtant, « Massimiliano Fuksas ne prend pas ses données à contre-pied, il ne les nie pas, mais va dans leur sens, leur répondant par une surenchère esthétique »[19]. L’équipement qu’il bâtit a vocation à « construire un nouveau paysage urbain destiné à profiter à toute cette zone en voie de requalification »[20].

 

[1] AMOUROUX, Dominique, « Les lycées, une architecture d’intentions », 303 Arts, recherches et créations, n°62, 3e trimestre, 1999, p. 80.

[2] Archives nationales, F 21 6553, Seine, Vincennes, centre d’apprentissage, 90 rue de Fontenay, dossier relatif à la construction de l’établissement (1949-1953).

[3] Archives régionales, 3W 164, Val-de-Marne, Alfortville, lycée Maximilien Perret, conception-construction-gros entretien, rapport de la commission technique (synthèse), jury du 29 juin 1995, p. 3.

[4] Ibid., p. 7.

[5] Ibid.

[6] Archives régionales, 3W 164, Val-de-Marne, Alfortville, lycée Maximilien Perret, conception-construction-gros entretien, rapport de la commission technique (synthèse), jury du 29 juin 1995, analyse fonctionnelle et architecturale des projets, p. 18.

[7] « L’enseignement en France, lycées écologiques », Architecture intérieure, CREE, n° 282, avril-mai 1998, p. 78-79. 

[8] « Calais, premier lycée HQE », vidéo, 7 septembre 1998, Institut national de l’Audiovisuel [en ligne], consultée le 12 juin 2020. URL : https://www.ina.fr/video/LL0000123117

[9] Le lycée Maryse Bastié de Limoges (Haute-Vienne), ouvert en septembre 2001. Sur cet établissement, voir : MAKUTU, Joseph, « Maryse Bastié : quand une personnalité inspire un lycée à Limoges », dans Les lycées : un patrimoine à découvrir, numéro spécial de la revue Arcades, créations culturelles et patrimoines en Nouvelle-Aquitaine, septembre 2019, pp. 80-83.

[10] Archives régionales, 3W 164, Val-de-Marne, Alfortville, lycée Maximilien Perret, mission Qualité Environnementale, évaluation environnementale des offres, commission technique, Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles Energies (ARENE), 1995.

[11] Archives régionales, 1462 W 38, Conseil régional d’Île-de-France, élaboration d’un référentiel HQE pour les lycées (2001).

[12] « Emporte-pièce, lycée, Alfortville », Techniques et architecture, n° 437, avril 1998, p. 71.

[13] Ibid. p. 74.

[14] « Massimiliano Fuksas », cycle de conférences Architecture + Expérimentation, aux Turbulences, Frac Centre, 30 septembre 2014 [en ligne], consultée le 12 juin 2020. URL : https://www.ma-cvl.org/sites/default/files/actualite/architectureexperimentation_fuksas.pdf

[15] Ibid.

[16] « Promenade architecturale, lycée Maximilien Perret, Alfortville – Massimiliano Fuksas architecte », Architecture intérieure, CREE, n° 282, avril-mai 1998, p. 89.

[17] Il bâtira en 2012 le lycée Georges Frèche de Montpellier et concevra la même année les Archives nationales de Pierrefitte-sur-Seine.

[18] « Emporte-pièce, lycée, Alfortville », Techniques et architecture, n° 437, avril 1998, p. 71.

[19] Ibid.

[20] « Promenade architecturale, lycée Maximilien Perret, Alfortville – Massimiliano Fuksas architecte », Architecture intérieure, CREE, n° 282, avril-mai 1998, p. 93.

DESCRIPTION

Implantation et plan : la pièce emboutie et la dalle fédératrice

A la morphologie distendue du lieu, Fuksas oppose, tout d’abord, « une surface de densité maximale ». « A la dilution, à l’absence, il répond par l’intensité »[1]. Le nouveau lycée occupe tout le terrain disponible, hormis une étroite plage de circulation l’entourant, elle-même fermée par une grille. Son échelle est surdimensionnée par rapport au quartier, dont il s’isole volontairement pour former un système introverti, à l’identité visuelle très forte, conçue comme un morceau de ville à part entière.

L’établissement adopte le plan d’une « pièce emboutie »[2] en U, formée par trois corps de bâtiments imbriqués les uns dans les autres, l’un parallèle à la Seine (à l’ouest), l’autre à l’alignement sur la rue des Goujons (au nord) et le dernier s’avançant en deux langues vers le sud, le long de la sente de Villiers.

 Cet ensemble complexe est unifié par une dalle fédératrice, au niveau R +1. Tout en libérant de l’emprise au sol, elle répond à l’une des principales contraintes du programme : faire cohabiter l’enseignement général, d’une part et de l’autre, l’enseignement technique (serrurerie, chaudronnerie, etc.) avec des impératifs de ventilation, d’isolation, de circulation de camions pour la livraison de matériel et d’accès pompiers. La dalle opère ainsi la séparation verticale entre « le monde industriel des espaces pédagogiques à grande hauteur »[3] et les classes traditionnelles, plus petites. Située à sept mètres de hauteur, elle recouvre les ateliers, dont elle constitue le plafond mais fait aussi office de passerelle, de cour haute et de circulation supérieure entre les salles.

 Elle sert également de support à tous les éléments exceptionnels du programme (le CDI, une serre de verre expérimentale, le logement du gardien, la chaufferie) « qui s’expriment en superstructure par des accidents volumétriques sculpturaux et des matériaux différents »[4]. Telles des objets posés sur la dalle, ces excroissances architecturales se signalent par leur couleur : grise pour le logement du gardien juché sur de hauts pilotis, rouge pour le CDI qui entre en collusion avec le hall coiffé de noir, blanc pour la chaufferie, rouge à nouveau pour la plate-forme technique dite domotique (côté Seine) et terracotta pour l’aile nord.

Fuksas travaille tous ces volumes géométriques en plasticien et joue du contraste entre de grandes courbes fluides (le CDI, le CFA et le centre de formation continue) et des barres rectilignes et sévères, disposées en léger décalage les unes par rapport aux autres.

Les élèves pénètrent dans le lycée par la diagonale – soit par un étroit portillon aménagé du côté de la sente de Villiers. Ils se dirigent ensuite dans un vaste hall de double hauteur, d’où partent tous les flux. Ses colonnes élancées, ses passerelles métalliques et son majestueux escalier contribuent à en accentuer la luminosité et l’effet de dilatation. Depuis le niveau bas, on accède, à droite aux bureaux de l’administration, à gauche, au réfectoire et par les coursives, « comme des rues d’usine »[5], aux ateliers, tous dimensionnés à sept mètres de hauteur sous dalle et pour certains, dotés d’une mezzanine.

Au niveau haut, les salles d’enseignement général donnent sur la dalle, qui s’étend telle une nappe horizontale entre les tours de la ZAC. C’est de là que se perçoit le mieux son rôle de « promenade architecturale »[6], « riche de points de vue et de regards »[7] sur la ville.

Au niveau du sol, la perception de l’établissement est plus chaotique car « la géométrie non orthogonale en brouille la figure globale »[8]. Un jardin occupe le cœur du lycée. Les passerelles y forment autant de préaux sous lesquelles les élèves peuvent s’abriter. Deux statues y prennent place : commandées en 1952 au titre du 1% artistique au sculpteur Ulysse Gémignani, elles ornaient autrefois le hall d’entrée du centre d’apprentissage de Vincennes.  En pierre de Chauvigny, exécutées en taille directe, elles représentent vraisemblablement les disciplines enseignées dans le centre (le travail de la métallurgie pour l’artisan portant une roue ? L’enseignement classique et moderne pour celui arborant un livre ?[9]). Elles sont très proches, stylistiquement, de la figure d’artisan réalisée à la même époque par le Grand Prix de Rome de sculpture (1933) pour le parvis du centre d’apprentissage de Malakoff[10].

 Traitement des façades et matériaux constructifs : une esthétique high-tech

 Sur une structure en voile, poteaux et poutres en béton armé, les différents éléments du programme sont identifiés par leurs matériaux : les ateliers, caractérisés par l’importance de leurs surfaces vitrées, sont enveloppés d’un mur-rideau, qui sur une façade entière (côté Seine), se plie en accordéon. Les voiles refends en béton brut sont lasurés de noir bleu nuit irrégulier qui met en valeur le travail de coffrage. Pour habiller les façades, Fuksas a recours à un matériau qui lui est cher, le zinc sous toutes ses formes : laqué rouge pour la grande « boîte » du CDI, pré-oxydé pour l’aile nord, pré-patiné noir pour la superstructure du hall…les charpentes sont en métal ou en lamellé-collé ; les menuiseries extérieures en aluminium laqué ou en PVC.

On retrouve certains traits distinctifs de l’esthétique high-tech adoptée par Fuksas dans de nombreuses autres réalisations, comme les lignes de refend en zigzag qui « zèbrent » les élévations et rappellent la dernière grande commande confiée à l’architecte en France : le bâtiment des Archives nationales de Pierrefitte-sur-Seine (93).

 

 [1] « Emporte-pièce, lycée, Alfortville », Techniques et architecture, n° 437, avril 1998, p. 71.

[2] Ibid.

[3] « Promenade architecturale, lycée Maximilien Perret, Alfortville – Massimiliano Fuksas architecte », Architecture intérieure, CREE, n° 282, avril-mai 1998, p. 89.

[4] « Emporte-pièce, lycée, Alfortville », Techniques et architecture, n° 437, avril 1998, p. 71.

[5] Ibid., p. 72.

[6] « Promenade architecturale, lycée Maximilien Perret, Alfortville – Massimiliano Fuksas architecte », Architecture intérieure, CREE, n° 282, avril-mai 1998, p. 89.

[7] Ibid., p. 93.

[8] « Emporte-pièce, lycée, Alfortville », Techniques et architecture, n° 437, avril 1998, p. 74.

[9] Les sujets de ces deux sculptures grandeur nature ne sont pas révélées par les archives. Archives nationales, 19880466/24, Seine, Vincennes, centre d’apprentissage, travaux d’art réalisés au titre de la procédure du 1% artistique, commissions du 14 mai 1952 et 10 juillet 1953.

[10] A ce sujet, voir la notice de la base Mérimée [en ligne], consultée le 12 juin 2020. URL : http://www2.culture.gouv.fr/documentation/memoire/HTML/IVR11/IM92000159/index.htm

 

  • Murs
    • béton béton armé
  • Toits
    béton en couverture
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    3 étages carrés
  • Couvrements
  • Couvertures
    • terrasse
  • Escaliers
  • Énergies
  • Typologies
    ;
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • sujet profane
  • Statut de la propriété
    propriété de la région, Propriété du Conseil régional d'Île-de-France.
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections

  • Précisions sur la protection

    Label Architecture contemporaine remarquable (ACR) décerné en 2020.

Annexes

  • SOURCES
Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2022
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Philippe Emmanuelle
Philippe Emmanuelle

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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Mercier Marianne
Mercier Marianne

Chargée du recensement et de la protection au titre des Monuments historiques

Correspondante du label "Architecture contemporaine remarquable"

Conservation régionale des monuments historiques, DRAC Ile-de-France

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