Dossier d’œuvre architecture IA77000469 | Réalisé par
Förstel Judith
Förstel Judith

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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  • inventaire topographique
lotissement de l'Ermitage
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Melun - Melun sud
  • Commune Melun
  • Adresse Avenue Général Leclerc (du)
  • Cadastre 1985 AY 23-36, 41-43, 47, 54-66, 68-69, 71-84, 87-101, 120-121, 123-127, 129, 146, 162, 167, 170-175, 184-185, 217-219
  • Dénominations
    lotissement
  • Appellations
    lotissement de l'Ermitage
  • Parties constituantes étudiées

Le lotissement de l'Ermitage est créé dans les années 1930, à cheval entre le sud de Melun et le nord des communes limitrophes, La Rochette et Dammarie-lès-Lys. Le plan général du lotissement est fourni par l'architecte Adolphe Dervaux. L'esprit est celui des cités-jardins : le règlement précise que dans la plupart des lots il est interdit à perpétuité de construire sur une grande partie de la surface. Les rues sont nommées d'après des artistes (Pissaro, Corot, Rosa Bonheur), l'avenue Armand de La Rochette faisant quant à elle allusion au propriétaire foncier initiateur du projet. Les édifices sont bien documentés, à la fois grâce aux plaques d'architecte et aux projets conservés aux archives municipales de Melun. La plupart sont élevés entre 1936 et 1940, sur les plans de trois architectes locaux : Henri Labrousse, Léon Paupe et Maxime Verdeaux. Labrousse, architecte de Maisons-Alfort, s'est même temporairement installé dans le parc de l'Ermitage (sur la commune de la Rochette) vers 1936. Les deux architectes les plus actifs sur le lotissement de l'Ermitage, Paupe et Labrousse, travaillent également à la même époque sur le lotissement de Voisenon. D'autres constructeurs interviennent de façon plus ponctuelle : l'ingénieur parisien L. Jacquier (1936), les entrepreneurs Semence frères (1936), l'entreprise Netter (maison du type 65), les architectes Rett et Schmit secondés par l'entreprise de maçonnerie Ballestrero (immeuble 2 rue Daubigny). La plupart des constructions sont des pavillons, mais on trouve aussi quelques villas dans la partie orientale, et quelques immeubles de rapport dans la partie nord. Le lotissement a conservé son unité malgré quelques destructions en 1944, liées à la proximité de la gare, et quelques interventions récentes telles que la construction de la résidence Rosa-Bonheur (2001).

Le lotissement de l'Ermitage a été conçu selon une trame bien structurée, encore lisible aujourd'hui. La plupart des édifices sont des pavillons en rez-de-chaussée surélevé plus comble, avec petit jardin (notice IA77000470). Le long de l'ancienne route de Fontainebleau (actuelle avenue du général Leclerc) se trouvent des villas plus importantes, par leur taille et leur décor (notice IA77000471). Dans la partie nord du lotissement est implanté un petit centre, autour de la place de l'Ermitage : on y trouve des immeubles (notice IA77000472), des commerces et à l'origine, un cinéma (détruit en 1944).

  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date d'enquête 2002 ; Date(s) de rédaction 2002
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Förstel Judith
Förstel Judith

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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Articulation des dossiers
Parties constituantes