Les poinçons de décharge indiquent que le calice a été fabriqué à Paris entre 1762 et 1768. La signature gravée sur le pied indique qu'il est l'oeuvre de "Porcher". Mais quatre Porcher sont actifs entre 1762 et 1768, Alexis Porcher et ses trois fils : Jean, joaillier, actif de 1759 à 1780 ; Louis-Claude, spécialisé dans le bijou de fantaisie de 1762 à 1791, et enfin Charles, actif de 1761 à 1776, qui s'était taillé une réputation dans l'orfèvrerie d'église. Ce calice est probablement à mettre à l'actif de Charles Porcher, demeurant à Paris, pont Notre-Dame, reçu maître orfèvre le 7 mars 1761, cautionné par son père, qui l'hébergeait. Ce calice se rapproche de plusieurs autres, contemporains, réalisés par l'artiste, et aujourd'hui conservés à Bar-sur-Aube (Aube), à Saint-Laurent-de-Gosse (Landes), ou encore à Castelnaudary (Aude).
- inventaire topographique
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- (c) Stéphane Asseline, Région Île-de-France
- (c) Département de Seine-et-Marne
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Meaux
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Commune
Meaux
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Emplacement dans l'édifice
dans la sacristie du Vieux-Chapitre ;
calice n°6
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Dénominationscalice
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Période(s)
- Principale : 3e quart 18e siècle
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Lieu d'exécutionÉdifice ou site : Ile-de-France, 75, Paris
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Auteur(s)
- Auteur : orfèvre (incertitude)
Ce calice, qui conjugue élégance et opulence, comprend un pied polylobé, un nœud ovoïde très allongé entre deux collerettes suggérées, une coupe encore évasée et une fausse coupe découpée. Le talon du pied, assez prononcé, est formé de trois plaques sur lesquelles sont rapportés les médaillons représentant le Croix, l'Agneau de Dieu et le Pélican mystique, et trois têtes d'angelot en haut relief, le tout maintenu par des rivets. Sur la doucine, sont ciselées des grappes de raisin et des gerbes de blé. Le noeud, original, est rehaussé par trois volutes végétales d'où tombent des guirlandes de laurier. Sur la fausse-coupe, sont reprises sur les médaillons les représentations à l'image du Christ souffrant, entouré de la Vierge de douleur et de saint Jean, rappelant le Calvaire du Golgotha.
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Catégoriesorfèvrerie
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Matériaux
- argent, doré
- bronze, doré
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Précision dimensions
h=29 ; d pied=16,5 ;d coupe = 10. Poids : 1424 g.
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Iconographies
- guirlande, Vierge, Christ, saint Jean
- Agneau, croix, ange : tête, Pélican mystique
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Inscriptions & marques
- signature
- poinçon de décharge
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Précision inscriptions
La fausse-coupe n'a pu être démontée pour chercher les poinçons. Ne sont visibles sur la coupe qu'une tête de chien, poinçon de décharge pour Paris, or et menus ouvrages d'argent, des années 1762-1768, et sur le rebord du pied, une rose épanouie, poinçon de décharge pour Paris, destiné aux gros ouvrages d'argent, des années 1762-1768. Ni la lettre-date de Paris, ni le poinçon d'orfèvre ne sont visibles. Mais une inscription gravée sous le rebord du pied nous donne le nom de l'orfèvre : « PORCHER PARIS FECIT ».
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Statut de la propriétépropriété de l'Etat (incertitude)
à signaler
- (c) Stéphane Asseline, Région Île-de-France
- (c) Département de Seine-et-Marne
- (c) Stéphane Asseline, Région Île-de-France
- (c) Département de Seine-et-Marne
Bibliographie
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FÖRSTEL, Judith et PLOUVIER, Martine. L'orfèvrerie dans la cathédrale de Meaux. In CHARON, Pierre (dir.), La Cathédrale Saint-Etienne de Meaux. Meaux : Société historique de Meaux et sa région, 2014, p. 375-400.
p. 379-381
Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.
cathédrale Saint-Etienne
Adresse : place, Charles-de-Gaulle, rue Saint-Etienne
Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.