L'école Fraternité-Aubin, dite aussi « des Grands-Champs », est construite en 1912 par l'architecte communal Ernest Bertrand (1876-1943). Ernest Bertrand, s'inspirant de l'architecture de villégiature qu'il affectionne, en reprend ici le vocabulaire. On remarque effectivement les mêmes détails décoratifs sur les façades de ses villas à Mers-les-Bains quelques années auparavant.
- inventaire topographique
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Romainville
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Commune
Romainville
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Adresse
79 rue de la Fraternité
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Dénominationsécole primaire
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1912, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte communal attribution par source
C'est un groupe scolaire de composition simple présentant deux bâtiments quasiment identiques de part et d'autre d'une cour centrale scindée à l'origine en deux (cour des filles, cour des garçons). L'entrée de l'école des garçons donne sur la rue de la Fraternité et celle des filles sur la rue Aubin. Un devis daté de 1910 renseigne sur les divers matériaux utilisés : les murs sont en meulière, les piles en briques de Fresnes - matériau que l'on retrouve en façade - et le couronnement des baies en briques émaillées. II fait ainsi alterner les assises de meulière et les bandeaux de brique afin de procurer rythme et coloration aux façades. Il magnifie les façades sur rue par l'ajout d'éléments de décors portés imposants tels que les cartouches de plâtre blanc, reprenant le nom des écoles et le nom de la ville, les auvents, essentiellement décoratifs, ou encore l'horloge monumentale de la façade principale. Ces détails atténuent la rectitude et la simplicité de la composition. Une simplicité, en réponse à la destination des lieux et à la nécessité d'offrir avant tout une capacité d'accueil importante et une fonctionnalité adaptée à l'usage des bâtiments, qui impose une distribution intérieure des classes par de longs couloirs courant sur toute la façade. L'école des filles présente les mêmes caractéristiques architecturales. De nombreux éléments de décors intérieurs ont malheureusement disparu, il n'en reste que quelques traces dont les carreaux de grès flammés bleus de l'actuelle salle de sport ainsi que les horloges anciennes en cuivre dans certaines classes.
- (c) Région Île-de-France (reproduction)
- (c) Ville de Romainville
- (c) Région Île-de-France (reproduction)
- (c) Ville de Romainville
- (c) Région Île-de-France (reproduction)
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- (c) Jean-Bernard Vialles, Région Île-de-France
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
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- (c) Jean-Bernard Vialles, Région Île-de-France
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- (c) Région Île-de-France (reproduction)
- (c) Ville de Romainville
- (c) Jean-Bernard Vialles, Région Île-de-France
- (c) Jean-Bernard Vialles, Région Île-de-France
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