Pierre Caillat possède à cette adresse, dès 1886, une fabrique de ressorts. Un atelier de soufflage de verre, Goeury et Cie, est attesté en 1925. En 1939, Joseph Mathieu acquiert la propriété pour y transférer la fonderie qu'il possède, depuis le début des années 1930, au 28, rue Romain-Rolland (devenue fonderie Piattino en 1947 : voir IA93000602). L'inspecteur des établissements classés décrit ainsi les bâtiments en 1939 : "dans les bâtiments (briques et bois, toitures zinc) déjà existants au fond et à droite du terrain, M. Mathieu installera un magasin et un atelier de mécanique pour usinage des pièces fondues. Outillage prévu : 7 fours, 2 fraiseuses, 1 perceuse, 2 alésoirs, le tout mû par moteurs électriques (10 ouvriers environ)". Une nouvelle fonderie est élevée à l'ouest, travaillant "exclusivement l'aluminium (10 ouvriers environ) pour production de pièces pour automobiles principalement. Elle contiendra tout ou partie du matériel actuellement existant dans la fonderie classée qu'exploite M. Mathieu, 28, rue des Ecoles, et qui doit disparaître, c'est-à-dire : de 4 à 6 fours potagers, 2 étuves, chauffage au coke métallurgique, 1 malaxeur à sable de 25 litres, 2 scies à métaux et 1 meule, le tout mû par moteur électrique". L'entreprise a poursuivi son activité au-delà de 1970. L'ancien atelier de mécanique, à droite de l'entrée, abrite actuellement une fabrique de cannes en bois. La halle de fonderie est conservée : restaurée, elle était occupée au moment de l'enquête, en 2005, par le magasin de vente Cordiz-maroquinerie.
- patrimoine industriel
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Département de la Seine-Saint-Denis
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Seine-Saint-Denis - Les Lilas
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Commune
Les Lilas
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Adresse
35 rue du Tapis-Vert
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Cadastre
1998
D
38
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Dénominationsusine de petite métallurgie, fonderie
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Précision dénominationfonderie d'aluminium
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AppellationsMathieu
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Destinationsmagasin de commerce, usine de parapluies et cannes
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Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication, bureau, cour
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
- Principale : 1ère moitié 20e siècle
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Dates
- 1939, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
maître d'oeuvre inconnumaître d'oeuvre inconnuCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
La distribution en U des bâtiments, dessinant une cour centrale, témoigne de la densification progressive de la parcelle en lanière. Au fond et à droite de la parcelle, subsistent les ateliers de fabrication des entreprises antérieures à la fonderie Mathieu. A pans de bois hourdés de brique (remaniés et enduits) , ils présentent un étage carré et sont coiffées de toits à un pan couverts en zinc. A gauche, la halle de fonderie a également été restaurée : un étage a été aménagé, sans surélévation. Le bâtiment, percé de baies rectangulaires, enduit, a toutefois conservé sa charpente en bois et son toit à longs pans surmonté d'un lanterneau.
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Murs
- bois
- brique
- enduit
- pan de bois
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Toitstuile mécanique, zinc en couverture
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Étages1 étage carré
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Couvrements
- charpente en bois apparente
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Couvertures
- toit à un pan
- toit à longs pans
- lanterneau
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
- (c) Région Île-de-France (reproduction)
- (c) Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
- (c) Région Île-de-France (reproduction)
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Département de la Seine-Saint-Denis
Documents d'archives
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Etablissements classés dangereux, insalubres ou incommodes, commune des Lilas, XIXe-XXe siècles.
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Matrices cadastrales anciennes (1810-1960), commune des Lilas.
Bibliographie
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DIDOT (édit.), Annuaires du commerce Bottins, 1867 à 1974.
Conservateur en chef du patrimoine, en charge du patrimoine industriel, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.
Conservateur en chef du patrimoine, en charge du patrimoine industriel, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.