Au début de l'année 1931, l'administration générale de l'Assistance publique met en service à Champrosay un hôpital-sanatorium destiné aux grands tuberculeux (hommes) de Paris et de la banlieue parisienne ; situé à la lisière de la forêt de Sénart près de l'Ermitage, sur un terrain dont l'AP est propriétaire par dévolution des biens de l'Hôtel-Dieu de Paris, l'établissement construit par Désiré Bessin, architecte divisionnaire de l'Assistance publique, comporte 532 lits. Il reçoit en 1932 la dénomination de sanatorium Joffre. En 1960, la diminution de la morbidité tuberculeuse ayant entraîné une baisse du nombre des hospitalisations, le sanatorium est converti en hôpital pour malades chroniques et vieillards, sous le nom d'hôpital Joffre ; il compte alors 512 lits. En 1966, il est agrandi par la construction, suivant les plans de l'architecte Maurice Novarina, d'un bâtiment d'hospitalisation de 400 lits et d'un bloc médical pour l'ensemble de l'hôpital. A la fin de l'année 1967, il est réuni à l'hôpital Dupuytren (400 lits) pour constituer le groupe hospitalier Joffre-Dupuytren spécialisé en gérontologie. Entre 1975 et 1980, les bâtiments Joffre sont modernisés par tranches successives : après celle des pavillons Letulle (102 lits) et Laennec (94 lits), la restructuration complète du pavillon Villemin en 1979 a pour effet de ramener de 133 à 77 lits ses capacités d'hébergement et de supprimer les salles boxées ainsi que les dortoirs. La dernière opération porte sur le pavillon Grancher (Hugues Laurent, architecte, J. Levron, ingénieur) dont les salles communes sont converties en chambres à 4, 3, 2 et 1 lits (sa capacité passant de 127 à 77 lits). En 1996, le groupe hospitalier Joffre-Dupuytren regroupe 1100 lits.
- inventaire topographique
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- (c) Philippe Ayrault, Région Île-de-France
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Draveil
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Commune
Draveil
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Lieu-dit
Champrosay
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Adresse
rue Louis-Camatte
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Cadastre
1983 N 19, 25, 26, 35 à 38
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Dénominationssanatorium, hôpital
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Appellationssanatorium de Champrosay, sanatorium Joffre, Hôpital Joffre, Hôpital Joffre-Dupuytren
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Parties constituantes non étudiéeslogement
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Période(s)
- Principale : 3e quart 20e siècle
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Dates
- 1930, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Bessin Désiré Eugènearchitecte attribution par sourceBessin Désiré EugèneCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- Auteur : architecte attribution par source
- Auteur : ingénieur attribution par source
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Auteur :
Novarina Mauricearchitecte attribution par sourceNovarina MauriceCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- Auteur : architecte attribution par source
- Auteur : architecte attribution par source
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Auteur :
L'hôpital-sanatorium comprend un pavillon central pour le service médical, pourvu d'installations de radiologie et de bactériologie, et quatre divisions de malades disposant chacune d'un bâtiment. Ces 4 bâtiments, composés d'un rez-de-chaussée et d'un étage d'une longueur de 90 m environ, sont parallèles et reliés entre eux par une galerie longitudinale, couverte et vitrée. Sur leur droite, se trouvent le service des morts, la désinfection et les ateliers ; sur la gauche, le pavillon du concierge et les bureaux, puis les pavillons des médecins et le magasin de matériel ; en avant, le garage et la longerie. Les logements du personnel se trouvent en dehors du périmètre de l'établissement dont ils sont séparés par la rue qui donne accès à l'entrée principale. Les constructions présentent les caractéristiques suivantes : ossature et planchers en béton armé, murs des façades entre poteaux en agglomérés de ciment, couverture en tuiles mécaniques. Certains pavillons comportent un soubassement en meulière ; certains sont en rez-de-chaussée, d'autres comportent un étage carré. L'hôpital de 400 lits (bâtiment Georges-Brassens) dû à M. Novarina est un bâtiment sur socle de 6 étages construit en béton armé.
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Murs
- meulière
- béton
- parpaing de béton
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Toitstuile mécanique
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Étagesétage de soubassement, en rez-de-chaussée, 1 étage carré, 6 étages carrés
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Couvertures
- toit à longs pans
- croupe
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Statut de la propriétépropriété publique
- (c) Philippe Ayrault, Région Île-de-France
- (c) Assistance publique - Hôpitaux de Paris
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Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.
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