A partir de 1417 et jusqu'à la Révolution, la seigneurie de Mons-Ablon appartint au chapitre de Notre-Dame de Paris qui en avait fait l'acquisition de Guillaume d'Estouteville, seigneur de Torcy ; la ferme seigneuriale ou ferme de Mons, principale exploitation du village, groupait essentiellement des terres labourables et possédait le moulin le Roy ou moulin de Mons, cité dès 1191 ; ses bâtiments comprennent encore aujourd'hui une grange datant de la 2e moitié du 15e siècle. Le fief de Brétigny ou Clos Perrot, situé dans la mouvance du chapitre, relevait de la seigneurie d'Athis. Dépourvu de paroisse, Mons était rattaché à Athis pour le spirituel. Le bourg dont la plupart des habitations se groupaient le long du chemin de Mons à Villeneuve-le-Roi et de la rue de la Montagne de Mons fut réuni à celui d'Athis en 1817. A la fin du 19e siècle le coteau de Mons devint un quartier résidentiel, investi par les villégiatures parisiennes qui prirent la place du vignoble, longtemps culture principale de la commune avec celle des céréales sur le plateau. Du côté d'Ablon, la partie basse du coteau, entre la rue Caron et la voie de chemin de fer de Paris à Orléans, a été lotie à partir de 1925. A l'autre extrémité, du côté d'Athis, la première gare ou station alternante de la ligne de chemin de fer du Paris-Orléans a été installée en 1841 au lieu-dit le Petit Mons.