Dossier d’œuvre architecture IA78002251 | Réalisé par
Mélandri Magali (Rédacteur)
Mélandri Magali

Stagiaire Institut national du patrimoine, juillet-décembre 2016.

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  • inventaire topographique
Usine élévatoire des eaux de Seine, actuellement clinique vétérinaire Saint-Roch
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Philippe Ayrault, Région Ile-de-France

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Mantes-la-Jolie
  • Commune Mantes-la-Jolie
  • Adresse 2 quai de la Vaucouleurs
  • Cadastre 2014 AD
  • Dénominations
    établissement élévateur des eaux
  • Précision dénomination
    Usine élévatoire des eaux de Seine

Cette usine fait partie des équipements mis en place par la ville à la suite de son agrandissement de 1855, au même titre que l'usine à gaz (1863) ou les abattoirs (1879).

À la fin de la période révolutionnaire, la distribution d'eau est assurée par les sources de Limay. Mais la pénurie d'eau reste une préoccupation majeure jusqu'en 1876, date à laquelle naît l'idée d'une prise d'eau dans la Seine pour l’assainissement, le lavage et l'arrosage des rues. Le plan d’ensemble de l’usine dressé par l’ingénieur civil C. Gibault en 1887 est approuvé par le préfet en 1888. Le concours pour la construction et l’installation des machines à vapeur, pompes, générateurs et accessoires nécessaires à l’élévation de l’eau de Seine au réservoir de distribution est remporté par M. Windsor résidant à Rouen qui propose une machine à vapeur verticale à balancier de type windoor. L’inauguration du service des eaux a lieu le 14 juillet 1889 comme l'indique une plaque. Entre 1919 et 1931, Auguste Goust, maire de Mantes-la-Jolie, valide en conseil municipal plusieurs phases de travaux de modernisation de l’usine afin d’augmenter son rendement face aux grosses fournitures en eau nécessaires aux chemins de fer de l’État, aux services municipaux et à diverses industries. Touchée par les bombardements de juillet 1944, l’usine est restaurée à partir de 1950 et fonctionne jusqu'en 1975.

Ce bâtiment présente un plan initial en U, aujourd'hui masqué par une extension contemporaine au centre et à l'arrière de la façade principale. Les murs sont couverts d'un enduit clair. La couverture est en tuiles plates. L'ensemble des baies du rez-de-chaussée, au nombre de deux sur chaque avant-corps et trois sur les façades latérales, sont en plein-cintre et un oculus vient orner chacun des deux avant-corps de la façade principale. La modénature est soignée.

La façade latérale ouvrant sur la promenade des Cordeliers présente en son centre un fronton-pignon brisé orné des armoiries de la ville de Mantes-la-Jolie, d'une date portée "anno 1889", d'une table portant l'inscription "Ville de Mantes Service des Eaux" et supporté par deux consoles à décor figuré de tritons.

  • Murs
    • enduit
  • Toits
    tuile plate
  • Plans
    plan régulier en U
  • Étages
    étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans pignon couvert
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • armoiries, poisson
  • Statut de la propriété
    propriété privée, Clinique vétérinaire Saint-Roch

Documents d'archives

Date(s) d'enquête : 2016; Date(s) de rédaction : 2016
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Mélandri Magali
Mélandri Magali

Stagiaire Institut national du patrimoine, juillet-décembre 2016.

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