La plus ancienne mention de l'église date des environs de 1074. En effet dans une charte de donation de l'église Notre-Dame de Mantes à Cluny faite par le comte Simon, il est fait mention d'un revenu supplémentaire accordé par Raoul, vicomte de Mantes : l'église de Gassicourt (Vuascicurte) avec la dîme du vin et du blé. Par ailleurs, à la même époque le même comte après avoir énuméré divers dons qu'il fait à Cluny annonce qu'il va construire un monastère à Gassicourt. Avant d'être église paroissiale, l'église était donc au cœur du prieuré saint-Sulpice dont un plan de l’époque moderne est conservé aux Archives Nationales. Elle n’est église paroissiale que depuis 1738, date à laquelle le prieuré, ses bâtiments, ses terres et ses droits seigneuriaux ont été achetés par François de Sénozan, seigneur de Rosny. L'étude architecturale permet de retrouver différentes étapes de construction : l'église a été construite au début du XIIe siècle. Le transept a été voûté d'ogives au début du XIIIe siècle, au moment où le chœur a été reconstruit. Au XVIe siècle la nef a été voûtée de plâtre dans le style flamboyant. L'église fait l'objet de travaux en L'église a été restaurée de 1872 à 1877 par l'architecte Alphonse Durand notamment la façade et le clocher. Le bas côté-nord a été reconstruit et le bas côté sud voûté. L'église était auparavant enserrée dans des bâtiments, notamment la maison d'école qui a été détruite, ce qui a permis l'ouverture d'une petite baie sur le bas-côté nord. La campagne de restauration qui fait suite aux bombardements de 1944 a supprimé les voûtes de la nef et restitué une charpente. Elle a été dirigée par l'architecte des Monuments historiques Roger Camelot entre 1952 et 1963.
- inventaire topographique
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Mantes-la-Jolie
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Commune
Mantes-la-Jolie
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Lieu-dit
Gassicourt
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Adresse
place Sainte-Anne
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Cadastre
2014
AX
236
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Dénominationséglise paroissiale
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VocablesSainte-Anne
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Parties constituantes étudiées
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Période(s)
- Principale : 1ère moitié 12e siècle, 1ère moitié 13e siècle , daté par travaux historiques
L'église est construite selon un plan allongé à transept saillant et chevet plat. La façade occidentale est le reflet de la structure intérieure nef et deux bas-côtés. Elle comporte un portail qui occupe toute la largeur comprise entre les deux contreforts centraux. Le clocher se trouve à la croisée du transept. A l'intérieur, la nef de cinq travées est élevée de deux niveaux : les arcades en plein cintre du rez-de-chaussée retombant sur des chapiteaux trapus et les fenêtres hautes en plein cintre elles aussi. La charpente de la nef a été rétablie dans les années 1960 et les voûtes flamboyantes supprimées. La croisée du transept est voûtée d'ogives de même que le chœur au chevet plat. Le bras sud est orné de deux grandes verrières, une vers l'est et une au sud, tandis que le bras nord n'en comporte qu'une, vers l'est. La sacristie qui se trouve sur le flanc nord est un vestige du prieuré, de même que la porte qui la jouxte et qui desservait le cloître disparu mais dont l'existence est mentionnée dans le plan de la fin du XVIIIe siècle : "jardin où était cy-devant un cloistre qui en faisait le pourtour".
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Murs
- calcaire pierre de taille
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Toitstuile plate
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Plansplan en croix latine
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Étages3 vaisseaux
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Couvrements
- voûte d'ogives
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Couvertures
- toit à longs pans pignon découvert
- toit en bâtière
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Techniques
- sculpture
- (c) Médiathèque de l'architecture et du patrimoine
- (c) Région Île-de-France (reproduction)
- (c) Région Île-de-France (reproduction)
- (c) Région Île-de-France (reproduction)
- (c) Région Île-de-France (reproduction)
- (c) Région Île-de-France (reproduction)
- (c) Région Île-de-France (reproduction)
- (c) Région Île-de-France (reproduction)
- (c) CREDOP
- (c) Région Île-de-France (reproduction)
- (c) Région Île-de-France (reproduction)
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- (c) Pascal Corbière, Région Île-de-France
- (c) Pascal Corbière, Région Île-de-France
- (c) Pascal Corbière, Région Île-de-France
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
Documents d'archives
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AM Mantes-la-Jolie, 2M GAS
Bibliographie
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LANGLOIS, Marc. "Sainte-Anne de Gassicourt (Yvelines). Du prieuré clunisien à l'église paroissiale". In : Centre international d'études romanes, 1990, p.129-183
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LANGLOIS, Marc. "Sainte-Anne de Gassicourt". In : Mantes médiévale. La collégiale au coeur de la ville. Somogy, 2000. p.77-79
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BRUEL, Alexandre. Recueil des Chartes de l'abbaye de Cluny. Tome IV. 1020-1090. Paris, Imprimerie nationale, 1888.
p.585-586 -
PRACHE, Anne." Gassicourt". In: Île-de-France Romane. Collection Zodiaque. Abbaye de la Pierre qui Vire, 1983. p.227 et 247.
Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.
Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.