Le nom de l'hôtel est dû au sieur de Vendôme, receveur des tailles, à qui il appartenait lorsque la régente Anne d'Autriche vînt à Mantes avec Louis XIV en 1646. La chronique locale précise qu'ils furent logés rue aux Pois, dans trois maisons appartenant au sieur de Vendôme, à la veuve Lenoir et à M. de Boismont. L'édifice actuel est postérieur à cette date. Présent sur le cadastre napoléonien de 1810, il appartient alors à René Lecomte, marchand épicier à Mantes qui l'a acquis de la veuve Lemoine, propriétaire à Limay. Cette acquisition s'est faite par voie d'enchères publiques à la suite d'une saisie de la maison le 2 octobre 1812. En 1826, le bâtiment fut acheté par le diocèse pour y installer "une école ecclésiastique secondaire" dite aussi petit séminaire. Puis dans les années 1840 une maison d'éducation, l'Institut de l'abbé Rousseau.Ce qui confirme le recensement de 1846 qui signale la présence de Faustin Rousseau, prêtre, et de 6 professeurs rue aux Pois. En 1856, Casimir Rousseau déclare la construction nouvelle d'un bâtiment sur la parcelle A 401, c'est-à-dire au delà de la rue Gâte-Vigne. Ce sont les bâtiments photographiés en 1977, 22 rue Gâte-Vigne, et détruits depuis. L'établissement disparut en 1886 puis une une distillerie y fut installée par M. Lefebvre Safly. Elle est mentionnée dans l'annuaire de Seine-et-Oise pour l'année 1911. Elle fonctionna jusqu'en 1944. C 'est aujourd'hui une copropriété.
- inventaire topographique
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Mantes-la-Jolie
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Commune
Mantes-la-Jolie
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Adresse
10 rue Baudin
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Cadastre
2014
AH
510-461
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Précisions
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Dénominationshôtel
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Appellationshôtel Lecomte
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Période(s)
- Principale : 1er quart 18e siècle , (incertitude)
L'hôtel, entre cour et jardin, est composé d’un bâtiment principal avec une aile en retour à l’avant. On accède à la cour par une porte cochère. Le bâtiment est élevé d’un étage carré et d’un étage de comble dont la couverture, à égouts retroussés, est en tuiles plates. Les baies sont inchangées. Il est construit en pierre de taille et comporte un bandeau mouluré. La façade est organisée autour d’un avant corps central surmonté d’un fronton. Des tables rentrantes de faible épaisseur sont placées dans les trumeaux. L’aile en retour comportait deux remises non fermées et deux croisées ornées chacune d’un mascaron. Elle a été transformée depuis et son état actuel révèle deux étapes de transformations : tout d’abord la création à la place de l’ouverture d’une remise de deux baies qui ont ensuite étaient modifiées comme le montre le linteau de bois et le décentrement des baies par rapport aux arcs. Il est à souligner que le PV de 1812 ne signale que deux têtes sculptées alors qu’elles sont aujourd’hui au nombre de cinq.
Sur la façade postérieure du bâtiment principal, on retrouve la composition symétrique autour de l’avant-corps avec fronton. L’aile en retour a conservé la même volumétrie. A l’intérieur, le vestibule central donne sur l'escalier principal qui dessert l'étage. Il est suspendu, à rampe en ferronnerie. Un autre escalier montant de fond se trouve dans l'autre entrée du bâtiment. Il était à balustres de bois comme le montrent les photographies de 1977 mais les balustres ont été refaits depuis.
On accède aux caves du bâtiment principal par un escalier se trouvant sous l'escalier principal. Il descend très profondément puisqu'il est composé de trois volées de 7, 9 et 20 marches. Les caves servaient notamment à entreposer du vin qui était descendu dans des futs comme le prouve l'anneau où passaient les cordes qui les retenaient et l'usure du mur à leur emplacement.
Le domaine comportait aussi une basse-cour qui donnait par une porte sur la rue aux Poix et communiquait avec la cour d'entrée par l'une des deux remises. Par ailleurs un terrain de l'autre côté de la rue Gâte-Vigne (A 401 sur le cadastre napoléonien) est décrit comme un jardin clos de murs dans lequel a été construit un bâtiment en 1856 détruit depuis. Et enfin un autre terrain de 20 mètres de long " formant avenue " donnait sur un chemin (A 430).
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Murs
- calcaire pierre de taille
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Toitstuile plate
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Plansplan régulier en L
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Étages1 étage carré, étage de comble, sous-sol
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Couvrements
- voûte en berceau
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans brisés
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Escaliers
- escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour suspendu
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Techniques
- sculpture
- ferronnerie
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Représentations
- tête d'homme
- ornement géométrique
- (c) Région Île-de-France (reproduction)
- (c) CREDOP
- (c) Pascal Corbière, Région Île-de-France
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- (c) Pascal Corbière, Région Île-de-France
- (c) Pascal Corbière, Région Île-de-France
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- (c) Archives municipales de Mantes-la-Jolie. Fonds Bertin
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- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
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- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
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- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
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- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
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- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
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Documents d'archives
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AD Yvelines. 3 P3 1351. Mantes-la-Jolie, matrice de la contribution foncière (propriétés bâties), 1813.
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AD Yvelines. 3 P3 1354. Mantes-la-Jolie, état de sections des propriétés bâties et non bâties, 1811-1812.
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AD Yvelines. 10 Q1 185. Volume 58, article 46
Bibliographie
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CREDOP, Richesses d'art et architecture du Mantois, Catalogue d'exposition, Mantes, CREDOP, 1978
Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.
Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.