Dossier d’œuvre architecture IA75000336 | Réalisé par
Sol Anne-Laure (Rédacteur)
Sol Anne-Laure

Conservateur du patrimoine, service Patrimoines et Inventaire, Région Ile-de-France.

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Jantzen Hélène (Contributeur)
Jantzen Hélène

Ingénieur d'étude, chargée du recensement du patrimoine, CRMH, DRAC, Ile de France.

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Py-Fauvet Constance (Contributeur)
Py-Fauvet Constance

En 2019-2020, stagiaire au service Patrimoine et Inventaire auprès d'Anne Laure Sol. Étudiante en Master 2 Histoire de l'Architecture, Paris I.

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  • enquête thématique régionale, ateliers d'artistes en Ile-de-France
Immeuble
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation

Le 31 décembre 1927, M. Jean Deschamps adresse au Préfet une lettre sollicitant « l’autorisation de bâtir un immeuble de rapport à l’usage d’habitation bourgeoise (ateliers d’artistes et appartements) » sur un terrain lui appartenant. Ces logements devaient être loués meublés. Ce courrier est joint au dossier du permis de construire déposé le même jour. Ce premier projet, accompagné de cinq plans signés de Rob Mallet Stevens et datés du 22 novembre 1927 comprenait la construction d’un bâtiment en L de huit étages sur rez-de-chaussée. Le nombre d’ateliers, soit de 2m80 soit de 5m80, était élevé. Ce permis fut refusé le 20 janvier 1928 pour les motifs suivants donnés par l’architecte voyer, M.Gonnot : plans incomplets et insuffisamment cotés ; cabinet d’aisance installé à chaque étage dans un local sans éclairage ni aération directe ; pièce d’habitation au 8e étage d’une surface inférieure de 8m2 ; toutes les pièces d’habitation sont dépourvues de conduit de fumée ; les conduits de fumée de cuisine ne seraient pas construits selon les prescriptions en vigueur ; le mur de façade sur cour sort, au 8e étage, du gabarit autorisable.

Le 27 septembre 1928, M. Jean Deschamps demande l’annulation de sa demande d’autorisation de bâtir. Ensuite les archives concernant une nouvelle demande de permis de construire restent muettes. Un deuxième projet est cependant élaboré par Mallet-Stevens peu de temps après puisque l’immeuble est construit en 1929, au fond de la parcelle. L’immeuble sur rue fut à cette occasion transformé pour que l’entrée s’accorde avec l’immeuble du fond. Cet immeuble est le seul immeuble de rapport connu de Robert Mallet-Stevens.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle

Etat existant (Le dossier conservé à la CRMH rend compte des états antérieurs)

Situé dans le 14e arrondissement, sur une parcelle de terrain de forme légèrement trapézoïdale comprise entre la rue Méchain et le Boulevard Arago, l’immeuble édifié en 1929 par Mallet-Stevens présente, en façade, deux ailes perpendiculaires de grandeur à peu près égale. Construit dans l’espace qui s’étendait derrière l’immeuble ancien élevé sur la rue Méchain, le bâtiment n’a pas d’accès direct propre. L’entrée de l’immeuble sur rue a été réaménagée selon les propositions de Mallet Stevens de manière à donner à la nouvelle construction une entrée sur rue en harmonie avec son architecture. Ainsi de part et d’autre d’une porte métallique un oculus a reçu un vitrail blanc du verrier Louis Barillet. Le hall d’entrée a été « habillé » dans le style des années 30 : trois bandeaux parallèles en bois suivent à hauteur d’homme les décrochements du hall et de la cage d’escalier jusqu’au premier étage. La rampe a été également changée à cette époque au profit d’une rampe métallique. Trois fenêtres du palier intermédiaire entre le rez-de-chaussée et le premier étage ont reçu des vitraux de Louis Barillet. La porte métallique donnant sur le jardin est semblable à celle de la rue. Elle ouvre sur une allée qui mène à l’entrée de l’immeuble Mallet-Stevens. De part et d’autre de cette allée, la cour a été aménagée en jardin. Un maximum d’espace a été en effet dégagé pour la création d’un jardin grâce à la disposition des deux ailes du bâtiment adossées en fond de parcelle sur les murs mitoyens. Ce jardin, de dimensions modestes, est prolongé par les terrasses et les jardinières prises dans la maçonnerie des façades. La construction s’organise de part et d’autre d’un noyau central occupé par le bloc escalier. Toutes les fenêtres principales ainsi que la verrière de l’escalier prennent le jour soir à l’Est soit au Nord, c’est-à-dire sur le jardin, disposition voulue par l’architecture dès le premier projet (le programme comprenait essentiellement des ateliers orientés au Nord) et maintenue dans le second projet (appartements et deux ateliers en duplex).

  • Étages
    8 étages carrés, 5 étages carrés
  • Couvertures
    • terrasse
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie

Documents d'archives

Bibliographie

Périodiques

Date(s) d'enquête : 2018; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Sol Anne-Laure
Sol Anne-Laure

Conservateur du patrimoine, service Patrimoines et Inventaire, Région Ile-de-France.

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Jantzen Hélène
Jantzen Hélène

Ingénieur d'étude, chargée du recensement du patrimoine, CRMH, DRAC, Ile de France.

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Py-Fauvet Constance
Py-Fauvet Constance

En 2019-2020, stagiaire au service Patrimoine et Inventaire auprès d'Anne Laure Sol. Étudiante en Master 2 Histoire de l'Architecture, Paris I.

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