La commune de Paray-Vieille-Poste est située dans la partie sud de la plaine de Longboyau. Un gisement néolithique atteste l'ancienneté de sa vocation agricole. Les vestiges d'une zone d'habitat du 4e siècle ont été découverts au lieu-dit la Croix Blanche. Au début du 12e siècle, l'écart de Contin, au sud de Paray, devient la propriété de l'abbaye parisienne de Sainte-Geneviève. Celle de Saint-Germain-des-Prés acquiert à partir de 1195 le territoire de Paray ; elle aliène peu à peu ses terres qui, à la fin de l'Ancien Régime, sont la propriété de Noël Jourda, maréchal de Vaux. Un troisième écart apparaît au milieu du 17e siècle autour du relais de poste installé en 1648 sur la route de Paris à Fontainebleau ; il prend le nom de Vieille Poste après la suppression de ce relais en 1710. Ainsi constituée de trois écarts, Paray ne compte que 88 habitants en 1836. Après la destruction du chef-lieu pendant la guerre de 1870, la Vieille Poste devient le centre actif de la commune ; une mairie-école y est ouverte en 1891, les enfants fréquentant jusque-là les établissements de Morangis, à laquelle Paray est rattachée pour le culte depuis 1804. Le morcellement des terres agricoles provoque, durant l'entre-deux-guerres, un essor spectaculaire de l'agglomération qui prend le nom de Paray-Vieille-Poste en 1923. Les 195 ha de la ferme de Contin, achetés en 1921, ainsi que d'autres domaines, par le cabinet Bernheim, forment les six lotissements du Contin, de la Vieille Poste, la Prévoyante, l'Avenir, la Fraternelle et des Fleurs, aménagés à partir de 1928 au titre des lotissements défectueux grâce aux crédits de la loi Sarraut. La population s'élève à 3207 habitants en 1931 et 4447 en 1938. En 1925, une église est installée dans une grange de la ferme de Contin et deux groupes scolaires (Paul-Bert et Jules-Ferry) construits en 1931 et 1932 dans les lotissements de la Prévoyante et du Contin. Située à proximité de l'aéroport d'Orly, la commune est bombardée en 1940 et 1944 ; son projet de reconstruction et d'aménagement est établi par les urbanistes André Masson-Detourbet et Clément Tambuté, qui doivent tenir compte du décret du 6 mai 1954 portant transformation de l'aéroport d'Orly en aéroport principal de la région parisienne. Son extension se fait en grande partie aux dépens de Paray-Vieille-Poste, qui se voit expropriée, entre 1954 et 1961, des quatre lotissements de la Vieille Poste, la Prévoyante, l'Avenir et la Fraternelle, c'est-à-dire des deux-tiers de son territoire (363 sur 605 ha). La commune est désormais réduite aux quartiers des Fleurs et du Contin qui accueille à partir de 1955 les édifices publics reconstruits.
présentation de la commune de Paray-Vieille-Poste
Dossier IA91000589 réalisé en 2001Fiche
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Aires d'études | Athis-Mons |
Adresse | Commune : Paray-Vieille-Poste
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Carte dite des Chasses du roi, extrait de la feuille n°9 : Paray, Vieille-Poste et Contin. Entre 1765 et 1768.
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Page de couverture des statuts de la société mutuelle d'épargne La Pyramide de Paray. S.d. [vers 1921].
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Projet d'aménagement et de reconstruction de la commune dressé par les urbanistes Clément Tambuté et Masson-Detourbet, indiquant l'emplacement des édifices publics ; vers 1950.
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Projet d'aménagement et de reconstruction de la commune dressé par les urbanistes Clément Tambuté et Masson-Detourbet, indiquant l'emplacement des édifices publics ; vers 1950.
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Cadastre napoléonien : tableau d'assemblage, 1811.
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Vue de l'entrée.
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Plan de la terre et seigneurie de Paray."" [18e siècle].
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Plan général du terroir d' Athis-sur-Orge avec une petite partie des terroirs de Mons et Savigny où sont compris plusieurs pièces de terre et bas prez appartenant à M. Le Bourlier..extrait des anciens plans de 1631 et 1745"", par Claude Roux, arpenteur et géographe, 1750. Détail : la ferme de Contin.
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Plan parcellaire du quartier du Contin divisé en 22 sections, dressé par L. Poussin, géomètre à Juvisy, 2 juillet 1928.
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Elévations du pavillon reconstruit pour M. Rougery ; 31 décembre 1953, rectifié le 19 octobre 1954.
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Vue d'ensemble ; ce modèle se retrouve dans la commune à différentes adresses (rue Maurice-Moser, avenue Roger-Salengro).
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Elévations du pavillon double reconstruit pour M. Monnerie dans l'îlot du Contin ; 27 octobre 1951.
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Elévations du pavillon reconstruit pour M. Joanon dans l'îlot du Contin ; 27 octobre 1951.
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Façades du pavillon reconstruit pour M. Cliquet dans l'îlot du Contin ; 29 octobre 1951.
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Plan (façades) du pavillon reconstruit pour Mme Lardière dans l'îlot du Contin ; 1951.
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Atlas Trudaine, vers 1750. Détail: la ferme Contin à la limite d'Athis-Mons mais sur le territoire de Paray.
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Plans et coupe du pavillon reconstruit pour M. Cliquet dans l'îlot du Contin ; 27 octobre 1951.
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Vue générale.
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Projet de reconstruction et d'aménagement (PRA) établi en 1949 : détail de la légende.
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Cadastre napoléonien : section C, Village, 1811.
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Cadastre napoléonien : section B, Vieille Poste, 1811.
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Vue d'ensemble.
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Plans et coupe du pavillon reconstruit pour Mme Lardière dans l'îlot du Contin ; 1951.
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Plan de la commune de Paray-Vieille-Poste, extrait des minutes de l'Etat-major (1819-1821) préparatoires à la Carte de France (département de la Seine-et-Oise).
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Carte de Cassini, extrait de la feuille n°1 : Paray, Vieille-Poste et Contin. Vers 1750.
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Clôture en ciment armé.
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Promenade aménagée au-dessus descanalisations souterraines des eaux de la Vanne et du Loing, à la limite de Morangis et de Paray-Vieille-Poste.
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L'ancienne poste le long de la route de Fontainebleau (N 7).
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Plans et coupe du pavillon double reconstruit pour M. Monnerie dans l'îlot du Contin ; 15 octobre 1951.
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Cadastre napoléonien : section D, Contin, 1811.
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Cadastre napoléonien : section A, Croix Blanche, 1811.
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Plans et élévations du pavillon reconstruit pour M. Colas, allée des Fauvettes ; 21 décembre 1953.
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Plan d'Intendance, 1782.
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Plan des communes de Paray-Vieille-Poste et de Morangis, extrait de la Carte du Service géographique des armées, 1887.
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La promenade de l'aqueduc de la Vanne en direction de la rue de la Voie-Verte.
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
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Blanc Brigitte