Dossier d’œuvre architecture IA95000321 | Réalisé par
Cueille Sophie
Cueille Sophie

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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  • inventaire topographique
maisons jumelles, 6 -10 rue Saint Louis
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
  • (c) Conseil général du Val d'Oise

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Enghien-les-Bains
  • Commune Enghien-les-Bains
  • Adresse 6, 8, 10 rue Saint Louis
  • Cadastre 1995 AB 226, 560
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maisons jumelles
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin d'agrément

Maisons jumelles construites par l'architecte Henri Moreels en 1912 pour madame Lockie. L'édifice de gauche a été altéré par un ravalement ne respectant pas le parti initial, faussant ainsi la lecture de la globalité des deux maisons. Dans la revue L'architecture usuelle où ont été publiées les maisons en 1913-1914 sous le titre de Villas jumelles d'habitation particulière à Enghien, l'auteur souligne la qualité de son décor : depuis quelque années un mouvement se manifeste en faveur d'une décoration plus gaie. En effet on note la présence de carreaux et de cabochons de céramique, d'une frise de mosaïque dont les coloris variés ajoutent à la polychromie donnée cette fois par la mise en œuvre de briques : Notre confrère a voulu remettre à l'honneur le décor par le briquetage approprié : l'effet décoratif est obtenu à l'aide d'un jeu de briques silico-calcaires rouges et blanches et d'un cordon de briques émaillées vertes couronnant les arcs des baies. Les frises de nénuphars insérés dans des cercles provient de l'entreprise de céramique architecturale de Choisy-le-Roi, Gilardoni et fils. L'architecte Moreels a utilisé ce modèle dans plusieurs des édifices construits à Enghien.

Ces maisons entrent dans la typologie des maisons jumelles qui est en vogue de la fin du 19e siècle aux années 1930. Elles présentent la particularité d'être disposées selon un plan en U qui permet de distinguer deux façades distinctes et isolées et non une façade continue. Chacune est orgnanisée en deux travées aux baies cintrées à l'étage et une grande baie thermale au niveau du pignon, accompagnée d'un balcon faisant une saillie triangulaire sur la façade. Le traitement du toit reprend des éléments régionalistes avec la demi-croupe et surtout la grande ferme cintrée de bois. Si l''ensemble des gardes-corps sont en bois, l'architecte, qui affectionne l'art de la ferronnerie, a fait usage du métal dans les grilles et le portail d'entrée qui ferment le jardin.

  • Murs
    • brique
    • brique silico-calcaire
    • meulière
    • brique émaillée
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés
    • demi-croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour
  • Techniques
    • céramique
    • ferronnerie
    • mosaïque
  • Représentations
    • nénuphar
    • fleur
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Sites de protection
    zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2010
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Cueille Sophie
Cueille Sophie

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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