Le 22 mai 1902 : autorisation d'installation d'une usine de grillage et minerais sulfurés cuivreux et traitement électrolytique de divers composés de cuivre, au 74 route de la Révolte (actuellement rue Annatole France). Puis après l'arrêt de cette activité en 1909, Monsieur Tossiza établi à la même adresse une fonderie de cuivre de laiton et de bronze. On y traite des résidus cuivreux de toutes sortes (déchets et balayures d'ateliers, crasses de fonderies, ext...) non sulfurés. Les différentes matières mélées à du coke et du calcaire sont d'abord passées au fours à cuve (type Walter Jacquet) et le cuivre résultant est coulé en saumons. Il est ensuite affiné dans un four à réverbère. Le brassage du bain métallique en fusion se fait mécaniquement. La coulée du cuivre affiné s'opère ensuite au moyen de cuillères qui le déversent dans des moules en fonte. Par la suite, l'activité de l'entreprise consistera essentiellement dans la récupération du plomb des vielles batteries de voitures. Plusieurs établissements se succèdent sur le même site. Il s'agit toujours d'usines traitant les métaux. La dernière en date est la Société Minière et Métallurgique de Penarroya, dont l'activité à Saint-Denis cesse à la fin du mois d'avril 1983. Depuis, l'unique bâtiment qui subsiste du site ancien a été transformé en bureaux, il est intégré dans un ensemble de constructions nouvelles, qui forme un parc d'activités.