Les riverains des berges de la Seine utilisent l'eau du fleuve pour leurs usages domestiques depuis des temps ancestraux. Au 17e siècle, on installe les premières pompes hydrauliques, bientôt supplantées par des pompes à vapeur (appelées aussi pompes à feu) afin de remonter l'eau et alimenter le système de canalisation qui se met progressivement en place.
A partir du 19e siècle, les besoins s'accroissent d'années en années du fait de l'augmentation de la population et des progrès de l'hygiène. Sous le Second Empire, 2 réseaux de canalisations indépendants sont créés. L'eau potable, dont le réseau de canalisation est séparé de celui de l'eau destinée au service public (arrosage, nettoyage des rues) provient de sources captées à grande distance ou bientôt d'eaux filtrées dans des usines de traitement. Les plaines de Seine amont accueillirent ainsi plusieurs usines, rejetant l'eau retraitée dans le fleuve ou y puisant de l'eau dans le fleuve, afin de l'épurer puis de l'injecter dans les réseaux de distribution.
Les besoins en eau potable pour les parisiens continuant d'augmenter, les usines sont agrandies, modernisées et de nouvelles sont construites :
Trois usines d'épuration des eaux occupent une partie du territoire Seine amont :
- l'usine d'Ivry-sur-Seine, comprenant 3 usines élévatoires construites en 1881, 1899-1930 et 1958, et reconstruites en 1987-1994
- l'usine de Choisy-le-Roi construite en 1896 et agrandie par un nouveau bâtiment en 1968.
- l'usine d'Orly construite en 1964-1969.
Une usine de traitement des eaux usées a été créée à Valenton en 1987 (1ère tranche) et en 2006 (2ème tranche).
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Conservatrice du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.