Dossier d’œuvre architecture IA91000843 | Réalisé par
Blanc Brigitte
Blanc Brigitte

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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  • inventaire topographique
maison de villégiature dite Villa Georges-Laure, 6 boulevard Henri-Barbusse
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Draveil
  • Commune Draveil
  • Lieu-dit Champrosay
  • Adresse 6 boulevard Henri-Barbusse
  • Cadastre 1983 AV 434
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature
  • Appellations
    Villa Georges-Laure
  • Parties constituantes non étudiées
    communs, parc, jardin potager, orangerie, rendez-vous de chasse

En 1889, le banquier Adrien Bénard, président du conseil d'administration du Métropolitain parisien, se rend acquéreur d'une maison bourgeoise entourée d'un parc boisé de 9 ha situé entre la route de Corbeil et la forêt de Sénart. Il la fait agrandir par l'adjonction de deux ailes qui permettent d'aménager au rez-de-chaussée surélevé, de part et d'autre du hall d'entrée, deux salles rectangulaires, dont l'une, servant de salle à manger, reçoit en 1901 une boiserie en acajou commandée au sculpteur Alexandre Charpentier. La propriété vendue par la famille Bénard est achetée en 1936 par Mme Duchêne-Vauvert qui en fait don aux Soeurs de Marie-Auxiliatrice (association de Villepinte propriétaire du préventorium Minoret voisin). En bordure de la RN 448, de vastes communs de style néo-normand abritent notamment une salle de chasse aménagée en 1907 par l'architecte Ranchon et les menuisiers d'art Hausseur et Hipp ; ils sont aujourd'hui occupés par une société américaine qui y a installé un centre de dialyse. La boiserie Art nouveau de la salle à manger mise en vente en 1977 a été achetée par le musée d'Orsay à Paris.

Construite en pierre de taille sur un soubassement en meulière, la maison se compose d'un corps central couvert d'un toit d'ardoise à quatre pans et de deux ailes plus basses d'un étage à toiture terrasse. Les communs de style néo-normand qui longent la route de Corbeil abritent deux maisons de maître et de jardinier, une salle de chasse, des écuries, remises, vacherie, hangar et autres dépendances, sous de vastes toitures en tuiles mécaniques ; la maçonnerie enduite porte un décor de brique. Un potager de 2 ha d'étendait de l'autre côté de la route. La salle de chasse est garnie de lambris sur la partie basse des murs. Le mobilier (table à manger, sièges, buffet, coffre d'horloge, table à écrire) a été exécuté en même temps que la décoration de la salle (lambris, portes, fenêtres, râteliers à fusils, plafond à poutres et solives apparentes). Un des murs est orné d'une haute cheminée dont les piédroits portent deux sellettes formées de corbeaux en pierre dure.

  • Murs
    • meulière
    • enduit
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise, tuile mécanique
  • Étages
    2 étages carrés
  • Couvertures
    • terrasse
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Annexes

  • Draveil, Villa Georges-Laure. Sources et bibliographie
Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Blanc Brigitte
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Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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