Dossier d’aire d’étude IA91000589 | Réalisé par
Blanc Brigitte
Blanc Brigitte

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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  • inventaire topographique
présentation de la commune de Paray-Vieille-Poste
Copyright
  • (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
  • (c) ADAGP

Dossier non géolocalisé

  • Aires d'études
    Athis-Mons
  • Adresse
    • Commune : Paray-Vieille-Poste

La commune de Paray-Vieille-Poste est située dans la partie sud de la plaine de Longboyau. Un gisement néolithique atteste l'ancienneté de sa vocation agricole. Les vestiges d'une zone d'habitat du 4e siècle ont été découverts au lieu-dit la Croix Blanche. Au début du 12e siècle, l'écart de Contin, au sud de Paray, devient la propriété de l'abbaye parisienne de Sainte-Geneviève. Celle de Saint-Germain-des-Prés acquiert à partir de 1195 le territoire de Paray ; elle aliène peu à peu ses terres qui, à la fin de l'Ancien Régime, sont la propriété de Noël Jourda, maréchal de Vaux. Un troisième écart apparaît au milieu du 17e siècle autour du relais de poste installé en 1648 sur la route de Paris à Fontainebleau ; il prend le nom de Vieille Poste après la suppression de ce relais en 1710. Ainsi constituée de trois écarts, Paray ne compte que 88 habitants en 1836. Après la destruction du chef-lieu pendant la guerre de 1870, la Vieille Poste devient le centre actif de la commune ; une mairie-école y est ouverte en 1891, les enfants fréquentant jusque-là les établissements de Morangis, à laquelle Paray est rattachée pour le culte depuis 1804. Le morcellement des terres agricoles provoque, durant l'entre-deux-guerres, un essor spectaculaire de l'agglomération qui prend le nom de Paray-Vieille-Poste en 1923. Les 195 ha de la ferme de Contin, achetés en 1921, ainsi que d'autres domaines, par le cabinet Bernheim, forment les six lotissements du Contin, de la Vieille Poste, la Prévoyante, l'Avenir, la Fraternelle et des Fleurs, aménagés à partir de 1928 au titre des lotissements défectueux grâce aux crédits de la loi Sarraut. La population s'élève à 3207 habitants en 1931 et 4447 en 1938. En 1925, une église est installée dans une grange de la ferme de Contin et deux groupes scolaires (Paul-Bert et Jules-Ferry) construits en 1931 et 1932 dans les lotissements de la Prévoyante et du Contin. Située à proximité de l'aéroport d'Orly, la commune est bombardée en 1940 et 1944 ; son projet de reconstruction et d'aménagement est établi par les urbanistes André Masson-Detourbet et Clément Tambuté, qui doivent tenir compte du décret du 6 mai 1954 portant transformation de l'aéroport d'Orly en aéroport principal de la région parisienne. Son extension se fait en grande partie aux dépens de Paray-Vieille-Poste, qui se voit expropriée, entre 1954 et 1961, des quatre lotissements de la Vieille Poste, la Prévoyante, l'Avenir et la Fraternelle, c'est-à-dire des deux-tiers de son territoire (363 sur 605 ha). La commune est désormais réduite aux quartiers des Fleurs et du Contin qui accueille à partir de 1955 les édifices publics reconstruits.

Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2004
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