Dossier d’œuvre architecture IA91000464 | Réalisé par
Blanc Brigitte
Blanc Brigitte

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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  • inventaire topographique
Château d'Ozonville, actuellement maison de retraite des frères des écoles chrétiennes
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Philippe Ayrault, Région Île-de-France
  • (c) ADAGP

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Athis-Mons
  • Commune Athis-Mons
  • Lieu-dit centre
  • Adresse 1 rue Paul-Vaillant-Couturier
  • Cadastre 1987 C 577 a, b, 576 b, c, d, e, 638
  • Dénominations
    château, maison de retraite
  • Genre
    de frères des écoles chrétiennes
  • Appellations
    Château d'Ozonville
  • Parties constituantes non étudiées
    chapelle, noviciat, ferme, parc

Le fief d'Ozonville ou des Carneaux constituait un des fiefs les plus importants relevant de la seigneurie d'Athis.. Formé de la réunion de plusieurs propriétés dont l'une appartenait au 17e siècle à Valentin Conrart, premier secrétaire de l'Académie française qui y recevait fréquemment Melle de Sudéry et la société littéraire de son temps, le domaine fut acquis en 1721 par le maréchal duc de Roquelaure et passa à sa mort, en 1738, aux mains de la veuve du maréchal de Villars (qui réunit à la propriété la maison de campagne de Conrart). Le château du 17e siècle comprend un corps central flanqué de deux pavillons carrés sur la cour d'honneur. La charpente de l'aile sud-ouest a été datée par dendrochronologie des années 1623-1643 (un autre échantillon semble donner la date de 1475). Le plan dressé en 1736 pour le duc de Roquelaure fait apparaître diverses adjonctions : une aile en retour sur la cour (visible sur le cadastre napoléonien) , des communs à l'entrée de l'allée d'honneur, une orangerie, des pavillons dans le parc. Le pavillon qui accompagne la façade du château sur le parc a sans doute été ajouté à la fin du 18e siècle. En 1883, M. Mottet-Bey, ancien colonel au service du Pacha d'Egypte, vendit Ozonville à la société immobilière d'Athis-Mons créée par les anciens élèves des frères des Ecoles chrétiennes pour se porter acquéreurs du domaine ; les frères, menacés d'expulsion hors de leur maison de Paris par les lois anti-congréganistes, cherchaient à proximité de Paris une propriété pouvant servir à la fois de maison-mère et de centre de retraite pour les frères et leurs élèves. L'architecte Conchon est chargé d'agrandir les bâtiments, qui prennent alors le nom de Notre-Dame-des-Retraites : deux galeries vitrées superposées sont installées devant le corps principal du château et deux ailes symétriques sont construites de part et d'autre de la cour d'entrée, celle de droite rapidement agrandie par l'adjonction de 6 travées et d'un étage supplémentaire. En 1885, une chapelle est édifiée par le même architecte. En même temps que la chapelle une école primaire est construite à l'entrée de la propriété ; elle est démolie peu après sa fermeture en 1974. En 1894 un grand édifice appelé Second noviciat est édifié dans le parc pour servir aux chapitres généraux et aux retraites des jeunes frères issus de toutes les maisons de la congrégation ; le promenoir qui lui est accolé est remplacé en 1977 par une aile plus basse à deux niveaux. Les bâtiments de la ferme du 17e siècle donnant sur la route de Longjumeau (avenue Marcel-Sembat) ont été amputés en 1933-1934 à leur angle nord pour améliorer le carrefour de la place Henri-Deudon, et presqu'entièrement détruits en 1975 lorsque plus de la moitié de la propriété a été vendue à une société immobilière pour favoriser la modernisation du centre-ville ; la résidence du Parc d'Ozonville occupe désormais cette partie de l'ancien parc. Le pavillon de musique, transformé en chapelle funéraire en 1884 pour recevoir les corps des derniers supérieurs de la congrégation, a été démoli vers 1980 lors de l'élargissement de la rue Jean-Baptiste-de-la-Salle.

Le château est couvert d'un toit à longs pans avec croupes flanqué de deux toits en pavillons, les ailes du 19e siècle de longs pans brisés, ainsi que le bâtiment du noviciat construit en meulière. Lachapelle, élevée à la jonction du château et de l'aile droite, côté parc, est également en meulière. Sont 3e niveau était aménagé en dortoir pour les retraitants. Les vestiges de la ferme, qui comprenait une grange à sept travées, un long bâtiment en rez-de-chaussée divisé en étables, écuries et laiterie (au plafond orné d'une fresque représentant une femme endormie entourée d'amours) ainsi qu'une maison de forges aujourd'hui détruits, consistent en un bâtiment avec porte cochère et couverture en tuiles le long de l'avenue Marcel-Sembat.

  • Murs
    • calcaire
    • meulière
    • enduit
    • pierre de taille
    • moellon
  • Toits
    ardoise, tuile plate, tuile mécanique
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à longs pans brisés
    • toit en pavillon
    • croupe
    • croupe brisée
  • Techniques
    • ferronnerie
  • Représentations
    • ornement
    • volute
  • Précision représentations

    rampe en ferronnerie

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Éléments remarquables
    escalier
Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2002
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Blanc Brigitte
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Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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