En 1883 est construit un pont qui relie Epône à Gargenville en s'appuyant sur l'Ile de Rangiport afin de remplacer le bac existant. Dans les années 1930, Gargenville présente un projet d'élargissement de la chaussée des deux ponts pour améliorer la circulation qui est strictement règlementée en 1934, les véhicules les plus lourds devant passer par les ponts de Mantes ou de Meulan pour traverser la Seine. Toutefois, les ingénieurs estiment que ces travaux sont inutiles et que le pont existant suffit à assurer une bonne circulation des personnes et des marchandises. En 1940, les deux ponts qui reliaient Gargenville et Epône par l'île de Rangiport sont détruits pour freiner l'avancée des troupes allemandes. En 1941, des passerelles en bois sont installées pour les remplacer. Accrochées aux vestiges des anciens ponts sur les rives, elles étaient dotées de haubans. Pendant plus de vingt ans, les travaux se multiplient en raison de leur dégradation constante. Au début des années 1960, le maire de Gargenville y interdit même toute circulation. En 1965, les travaux commencent pour la construction d'un nouveau pont, réalisé par les Ponts et Chaussées de Seine et Oise.
- diagnostic patrimonial, patrimoine urbain et paysager de l'OIN Seine-Aval
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
OIN Seine-Aval
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Hydrographies
la Seine
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Commune
Gargenville
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Précisions
oeuvre située en partie sur la commune Epône
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Dénominationspont
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Précision dénominationpont routier
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Appellationsdit Pont de Rangiport
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
- Principale : 3e quart 20e siècle
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Dates
- 1883, daté par travaux historiques
- 1945, daté par travaux historiques
Le premier pont était construit sur le modèle d'un pont rigide avec des arcs de fer. Le nouveau pont est composé de deux ponts métalliques à poutre en treillis de Warren. Il s'agit d'un assemblage de barres verticales, horizontales et diagonales formant des triangles, de sorte que les risques de déformation sont plus faibles lorsqu'il est soumis à un effort. Du côté d'Epône, un pilier central en béton soutient le tablier, tandis que du côté de Gargenville, le petit bras de la Seine est enjambé par un petit pont à travée unique.
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Murs
- fer
- brique
- pierre
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
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Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.
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