Dossier d’œuvre architecture IA77000739 | Réalisé par
Caliste Lisa
Caliste Lisa

Chargée de mission, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire, de 2009 à 2010.

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  • patrimoine industriel, patrimoine industriel et artisanal des communes de la vallée de la Seine en Seine-et-Marne
Fontainebleau - usine de serrurerie et de construction métallique Périchon, puis Bécheret-Collin, puis Sauvage, puis Métallerie Montégut, actuellement logement et atelier d'artiste
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Seine-et-Marne - Fontainebleau
  • Commune Fontainebleau
  • Adresse 5 rue Victor-Hugo
  • Cadastre 2012 AP 71
  • Dénominations
    usine de serrurerie, usine de construction métallique
  • Appellations
    Périchon, puis Bécheret-Collin, puis Sauvage, puis Métallerie Montégut
  • Destinations
    logement, atelier d'artiste
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, bureau, logement, cour, garage, vestiaire d'usine

En 1910, une forge est installée au 5 rue Victor Hugo, tenue par M. Périchon, serrurier. Au début des années 1930, l'établissement, qui s'est agrandi, porte la raison sociale Périchon fils . Cette entreprise de serrurerie est achetée par la société Bécheret-Collin en janvier 1933. Cette dernière réalise des travaux de serrurerie et de menuiserie métallique tels que des portes, châssis, garde-corps et rampes. En mai 1962, l'entreprise est vendue à Jean-Marie Sauvage. L'usine réalise alors des travaux de serrurerie et fabrique des charpentes métalliques, en fer et en aluminium. Cette activité se poursuit à partir des années 1980 sous la raison sociale Métallerie Montégut. Au début des années 2000, l'entreprise quitte l'atelier de la rue Victor Hugo pour la zone d'activité d'Ecuelles. Les bureaux sont transformés en logement et la halle métallique abritant les postes de travail, après avoir été tronquée, est reconvertie en atelier d'artiste. Dans les années 1960, l'usine de serrurerie Sauvage compte 1 forge, 9 étaux, 1 enclume, 1 cisaille à main, 2 poinçonneuses, 3 tronçonneuses à disques, 3 perceuses, 10 postes de soudure et 1 compresseur d'air. Entre les années 1950 et 1970, l'usine de serrurerie emploie une dizaine d'ouvriers.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle
  • Dates
    • 1910, daté par source

L'usine de serrurerie a été installée sur une parcelle rectangulaire. Le bâtiment situé au sud du terrain présente un front bâti sur la rue Victor Hugo. Son sous-sol servait de magasin à ferrailles, comme le rez-de-chaussée, également occupé par des bureaux. Le premier étage était dévolu au logement. Un porche d'entrée, aménagé dans la partie occidentale du bâtiment à l'aide de voûtains de briques et poutrelles métalliques, permettait l'accès aux poids lourds. La façade est rythmée par trois travées (la travée centrale comportait à l'origine un accès au bâtiment depuis la rue). Les garde-corps, au motif floral, ont été réalisés par l'entreprise Périchon. La façade arrière du bâtiment est prolongée par une aile accolée au mur oriental de la propriété. Cette pièce d'un seul niveau, occupée initialement par des bureaux, est surmontée d'un toit terrasse permettant un accès à la toiture de l'atelier construit dans le prolongement direct de cette aile. La cour carrée, aire de chargement, était occupée par deux structures légères (détruites) présentant des espaces de stockage couverts. L'atelier, une vaste halle de 300 m², occupe le reste de la parcelle. Il présente une charpente métallique portée par des murs en moellons de calcaire. Le pignon de la halle est percé d'une porte métallique à deux battants, réalisée par l'usine, et de larges baies délivrant un éclairage naturel à l'établi installé contre le pignon. Les tôles de plexiglas de la toiture, et des néons, permettaient l'éclairage des autres postes de travail. La forge se trouvait contre le mur oriental de l'atelier, en son milieu. Seule demeure la cheminée de tirage. La charpente métallique, également réalisée dans l'usine, supporte un pont roulant et des rails facilitant le déplacement des outils. Des rails installés dans le sol en ciment complètent ces dispositifs. Les vestiaires et toilettes occupent le fond de la parcelle. L'espace de l'atelier a été tronqué lors de sa transformation au début des années 2000 : quatre travées ont été conservées, soit un espace couvert de 200 m².

  • Murs
    • brique enduit
    • calcaire moellon
    • métal
Date(s) d'enquête : 2009; Date(s) de rédaction : 2009
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
(c) Conseil général de Seine-et-Marne
Caliste Lisa
Caliste Lisa

Chargée de mission, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire, de 2009 à 2010.

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