Une forge appartenant à la famille Lebrun est attestée dans le hameau de La Brosse dès les années 1880. A cette époque, elle possède également un local dans le centre de Vulaines-sur-Seine utilisé comme entrepôt (et magasin ?). Au début du siècle suivant, l'activité initiale de maréchalerie s'étend à d'autres productions métalliques et l'atelier « Lebrun Fils », devenu maréchalerie-serrurerie, propose des « ferrures à l'anglaise et à la française, quincaillerie, grillages et fil de fer ». Une facture de l'époque montre que l'atelier répond encore à la demande des agriculteurs de ferrer boeufs et chevaux mais fournit également des cercles métalliques pour les cuves, nombreuses dans cette région viticole. Durant l'entre-deux-guerres, les ateliers Lebrun Fils se spécialisent également dans la construction de voitures et de machines agricoles, en particulier dans les travaux de charronerie. L'activité prend fin dans les années 1960. Les différents bâtiments ont été reconvertis en logements. La forge était alimentée au charbon. Un soufflet à piston permettait d'attiser le foyer par apport régulier d'air. Au cours de la première moitié du 20e siècle, l'atelier employait 5 à 6 ouvriers.
- patrimoine industriel, patrimoine industriel et artisanal des communes de la vallée de la Seine en Seine-et-Marne
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- (c) Philippe Ayrault, Région Île-de-France
- (c) Conseil général de Seine-et-Marne
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Seine-et-Marne - Fontainebleau
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Commune
Héricy
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Lieu-dit
hameau de La Brosse
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Adresse
45 rue Paul-Allaine
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Cadastre
2007 F 1534, 1554
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Précisions
oeuvre située en partie sur la commune Vulaines-sur-Seine
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Dénominationsforge, usine de serrurerie, usine de construction métallique
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AppellationsLebrun
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Destinationslogement
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Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication, cour
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle , daté par source
Les ateliers Lebrun occupaient plusieurs bâtiments répartis autour d'une cour, à la fois espace de travail et lieu de stockage des matières premières et des produits finis (cornières). Construits sur le même modèle, leur ossature, en bois et en métal, avec un remplissage en brique, supportaient un toit à deux pans recouvert de tuiles. Dans sa longueur, la cour était bordée par les trois pignons accolés des halles rectangulaires abritant les ateliers. L'activité était répartie sur deux niveaux : le premier, éclairé par de larges baies rectangulaires, abritait l'espace de forge et l'étage de comble, accessible notamment par une porte haute percée dans le pignon, était réservé au stockage. A l'époque de l'activité, l'une des constructions légères occupant la cour desservait la porte haute de la nef septentrionale. Le pignon d'un quatrième bâtiment fermait la cour sur son côté nord. Son premier niveau était largement ouvert afin d'en permettre l'accès aux véhicules. Les ateliers de forge étaient équipés de soufflet mécanique dont l'un a été conservé lors de la reconversion d'une des halles en logement. Ce soufflet à piston, composé de deux cylindres métalliques, était actionné depuis le foyer de forge par un système de tringles encore visible.
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Murs
- bois
- brique
- métal
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Toitstuile mécanique, tuile plate
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Étages1 étage carré, étage de comble
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Couvrements
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Couvertures
- toit à longs pans
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Énergies
- énergie thermique
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État de conservationrestauré, établissement industriel désaffecté
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Département de Seine-et-Marne
- (c) Région Île-de-France (reproduction)
- (c) Région Île-de-France (reproduction)
- (c) Conseil général de Seine-et-Marne
- (c) Philippe Ayrault, Région Île-de-France
- (c) Conseil général de Seine-et-Marne
Chargée de mission, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire, de 2009 à 2010.
Chargée de mission, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire, de 2009 à 2010.