Dossier d’œuvre architecture IA77000720 | Réalisé par
Caliste Lisa
Caliste Lisa

Chargée de mission, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire, de 2009 à 2010.

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  • patrimoine industriel, patrimoine industriel et artisanal des communes de la vallée de la Seine en Seine-et-Marne
Samois-sur-Seine - atelier de charpentier Rabardy, puis Magnier, puis Goletto, actuellement logement
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
  • (c) Conseil général de Seine-et-Marne

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Seine-et-Marne - Fontainebleau
  • Hydrographies Seine
  • Commune Samois-sur-Seine
  • Lieu-dit Bas-Samois
  • Adresse 13, 14, 16 rue du Petit Pont
  • Cadastre 2007 AR 257, 262, 365, 366
  • Dénominations
    atelier
  • Genre
    de charpentier
  • Appellations
    Rabardy, puis Magnier, puis Goletto
  • Destinations
    logement
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, logement, remise à bateau

L'atelier Rabardy a été implanté au Bas-Samois au début des années 1890, par Louis Achille Rabardy, constructeur de bateaux. A cette époque, plusieurs charpentiers de bateaux s'installent en bordure de Seine et répondent ainsi à une demande née de la villégiature qui se développe alors à Samois-sur-Seine et dans les alentours. La maison Rabardy choisit le bras de la Seine, l'A-Vau-Terre, formé par l'île du Berceau, pour y installer un embarcadère (détruit). La parcelle de l'autre côté du quai Franklin Rossevelt est occupée par un garage à bateaux derrière lequel se trouve la maison d'habitation de la famille Rabardy. L'atelier se situe à quelques mètres en amont. Il sert à la construction et à la réparation des embarcations. La maison Rabardy assure également le gardiennage et la location de bateaux. Ainsi, une quarantaine de barques sont amarrées autour de l'embarcadère Rabardy. Il s'agit de barques de type norvégien, aménagées pour la pêche ou pour le canotage. Construits en sapin, les bateaux de pêche mesurent 4 à 5 mètres de long. Ces embarcations, à fond plat et mues par une paire de rames, ont fortement marqué la vie et les paysages des bords de Seine entre les années 1890 et les années 1960. Lorsque l'activité est reprise par Marcel Magnier, neveu d'Henri Rabardy, au cours des années 1940, un nouvel atelier est construit en bordure du sentier du Petit Pont. A l'origine en bois, il est rapidement détruit par un incendie puis reconstruit en parpaings. Il abrite plusieurs machines dont une scie électrique. En 1968, la maison Goletto prend la suite de l'activité et se spécialise dans la vente de bateaux à moteur. Le site n'abrite plus aucune activité liée à la navigation à partir des années 1980. A partir de la mécanisation de l'atelier, après la Seconde Guerre mondiale, les machines-outils sont alimentées par courant électrique. L'atelier de charpente de bateaux Rabardy emploie une main d'oeuvre familiale.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Principale : 2e quart 20e siècle

L'activité de la famille Rabardy se développait des deux côtés du quai Franklin Roosevelt. Côté Seine, l'embarcadère a aujourd'hui disparu ainsi que l'enseigne qui le surmontait. Côté Bas-Samois, la parcelle longeant le sentier du Petit Pont est occupée par l'ancien garage à bateaux et, à l'arrière, la maison d'habitation du charpentier. Le garage, de plan carré, a été transformé pour accueillir un bureau d'étude. Le plancher intermédiaire, porté par une structure métallique, a été conservé. Les ouvertures de chacun des deux niveaux ont été vitrées lors de la reconversion du local. L'organisation initiale avec portants pour entreposer les bateaux a donc totalement disparu. Le cabinet de bain qui précédait le garage à bateaux a été détruit. Le premier atelier n'existe plus de nos jours. Celui reconstruit après l'incendie a été converti en logement. De plan rectangulaire, et couvert d'une toiture à deux pans, il a été construit dans la pente. Un appentis est accolé à sa façade orientale. Le pignon sud est aujourd'hui couvert d'un bardage en bois.

  • Murs
    • béton
    • métal
    • enduit
    • parpaing de béton
  • Toits
    tuile mécanique, tuile plate
  • Étages
    2 étages carrés
  • Couvertures
    • appentis
    • toit à longs pans
  • Énergies
    • énergie électrique
    • achetée
  • État de conservation
    restauré, établissement industriel désaffecté
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2009; Date(s) de rédaction : 2009
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
(c) Conseil général de Seine-et-Marne
Caliste Lisa
Caliste Lisa

Chargée de mission, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire, de 2009 à 2010.

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