Dossier d’œuvre architecture IA75000344 | Réalisé par
Sol Anne-Laure (Rédacteur)
Sol Anne-Laure

Conservateur du patrimoine, service Patrimoines et Inventaire, Région Ile-de-France.

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Py-Fauvet Constance (Contributeur)
Py-Fauvet Constance

En 2019-2020, stagiaire au service Patrimoine et Inventaire auprès d'Anne Laure Sol. Étudiante en Master 2 Histoire de l'Architecture, Paris I.

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  • enquête thématique régionale
Lotissement d'ateliers d'artistes, dit "Cité Fleurie"
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton aire d'étude de la région Ile-de-France
  • Commune Paris 13e arrondissement
  • Adresse 61-67 boulevard Arago

La Cité fleurie aurait été construite après l’Exposition Universelle de 1878, avec des matériaux provenant du pavillon de l’Alimentation (Rapport de la Commission des sites du 8 janvier 1976). Dans les fondations auraient été utilisés en remplois des pierres des Tuileries.

Un premier bâtiment – correspondant à l’actuel bâtiment arrière – aurait été édifié sur un terrain ayant appartenu à M. Montmorin-Jentel, ingénieur de la ville de Paris. Le second bâtiment donnant sur le boulevard Arago n’a été construit qu’en 1888, comme le montre le dossier de permis de construire conservé aux Archives de Paris. Cette cité d’artistes a donc été édifiée en deux phases, à environ dix ans d’écart. Le parti architectural est demeuré le même pour les deux bâtiments.

La Cité fleurie a toujours abrité exclusivement des artistes. Parmi eux, on peut citer : Eugène Grasset (1841-1917), Jean-Paul Laurens (1838-1921), Daniel Monfreid (1856-1929) ; Limais, le bronzier de Rodin, Bourdelle et Despiau, et plus récemment Henri Cadiou.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle

La Cité fleurie consiste en un ensemble de 29 ateliers réunis en deux bâtiments parallèles au boulevard Arago, séparés par un jardin intérieur. Un passage la traverse en son milieu donnant accès au jardin situé à l’arrière des bâtiments.

La construction à pans de bois repose sur un soubassement de maçonneries recouvert d’un enduit au ciment qui semble remonter à l’origine de la construction.

Chaque logement comportait un atelier à proprement dit, couvrant la hauteur totale de l’édifice, pourvu de verrière en façade et en toiture, s’ouvrant à l’arrière sur une salle à manger surmontée d’une chambre. Ils sont desservis par une entrée en façade et en façade arrière. Un petit porche abritait l’entrée des ateliers. Curieusement, ils n’ont subsisté que sur la partie droite des bâtiments.

La plupart des ateliers sont restés fidèles au parti original. Nombre d’entre eux cependant, ont été dotés d’une mezzanine en avancée sur une partie du volume de l’atelier.

  • Murs
    • brique moellon faux pan de bois
    • plâtre
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvertures
    • verrière
  • Escaliers

Documents d'archives

Bibliographie

Périodiques

Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Sol Anne-Laure
Sol Anne-Laure

Conservateur du patrimoine, service Patrimoines et Inventaire, Région Ile-de-France.

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Py-Fauvet Constance
Py-Fauvet Constance

En 2019-2020, stagiaire au service Patrimoine et Inventaire auprès d'Anne Laure Sol. Étudiante en Master 2 Histoire de l'Architecture, Paris I.

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