Dans le lotissement établi le long du boulevard de la République, ouvert en 1900 (dossier IA77000559), l'architecte melunais Frédéric Gérald de de Faye a construit quatre villas. Trois d'entre elles, étudiées ici, sont des maisons mitoyennes édifiées par l'architecte pour son compte personnel. Un article leur est consacré dans la revue l'Habitation pratique en 1909. La planche publiée en accompagnement montre que les maisons ont été peu modifiées. L'une d'entre elles (au n°15) était destinée à Georges Protat, architecte membre du cabinet de Gérald de Faye, qui y établit sa résidence personnelle et son bureau.
- inventaire topographique
-
Asseline StéphaneAsseline StéphaneCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Melun - Melun nord
-
Commune
Melun
-
Adresse
11, 13, 15 boulevard Aristide-Briand
-
Cadastre
1985 AH 159, 158, 257
-
Dénominationsmaison
-
Précision dénominationmaisons en série (série de 3)
-
Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
-
Auteur(s)
-
Auteur :
Gérald de Faye Frédéricarchitecte attribution par sourceGérald de Faye FrédéricCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
-
Auteur :
Ces maisons mitoyennes sont toutes alignées sur le boulevard, un jardin situé à l'arrière est accessible par un passage en sous-sol. D'une largeur similaire, elles possèdent chacune un traitement différent : murs en moellons de calcaire appareillés et couverture en tuiles plates pour celle située au numéro 11, façade enduite et ardoises pour la n°13, moellons de calcaire, faux pan de bois et ardoises (aujourd'hui remplacées par une couverture synthétique) pour n°15. Les maisons situées aux n° 11 et 13 sont en fait des maisons jumelles : elles possèdent un plan identique et une élévation symétrique avec deux travées d'ouvertures dont l'une, en retrait, permet le développement d'une petite terrasse au niveau du rez-de-chaussée surélevé (aujourd'hui couverte au n°13). L'une des difficultés à résoudre pour ces trois maisons était la déclivité marquée du terrain, qui explique le choix du rez-de-chaussée surélevé.
-
Murs
- calcaire
- enduit
- moellon
-
Toitstuile, ardoise, pierre artificielle en couverture
-
Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
-
Élévations extérieuresélévation à travées
-
Couvertures
- toit à longs pans
- croupe
- noue
-
Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier droit
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour
-
Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Ville de Paris
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.
Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.