Dossier d’œuvre architecture IA78000946 | Réalisé par
Bussière Roselyne
Bussière Roselyne

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
  • inventaire topographique
église paroissiale Saint-Germain
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Andrésy - Andrésy
  • Commune Andrésy
  • Adresse 10 boulevard Noël-Marc
  • Cadastre 1983 AT 116
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-Germain

L'ensemble du dossier (incluant aussi la synthèse et/ou la bibliographie) est disponible en bas de page dans la rubrique « Documentation – Liens web ».

Bien que la tradition date l'édifice du 13e siècle, on peut faire remonter la partie la plus ancienne, c'est-à-dire les quatre travées les plus occidentales du bas-côté sud à une époque antérieure (3e quart 12e). Les quatre travées occidentales de la nef, y compris celles sous clocher, pourraient dater d'une époque légèrement postérieure, du dernier quart du 12e siècle. Ensuite les travées du chœur, avec chevet plat, sont du premier quart du 13e siècle. Le porche en avant du portail occidental pourrait dater du 14e siècle. Deux campagnes de travaux sont à attribuer au 1er quart du 16e siècle : en effet les paroissiens demandent l'autorisation d'agrandir le chœur en 1517 ce qui peut correspondre au bas côté sud (piles ondées) et en 1538 à nouveau ils agrandissent en construisant le collatéral nord. Des travaux de restauration on été réalisés près du clocher au 17e siècle, sans doute en liaison avec la mise en place d'une cloche en 1605. Au 19e siècle l'église a connu des difficultés : en 1835 les travaux sont urgents et en 1873 une voûte d'un bas-côté s'est effondrée. Des travaux ont alors été réalisés sous la direction de l'architecte Henry Barruel, avec l'accord de l'architecte diocésain Blondel. Des voûtes sont reconstruites selon le procédé Heurteaux, des tailloirs en encorbellement sont retaillés ainsi que des arcs formerets. Il s'agit donc probablement du collatéral nord dont les voûtes ont ainsi été reprises et dont le matériau disparaît sous un faux appareillage. L'église a été inscrite à l'Inventaire en 1925 puis classée en 1949. Des restaurations ont été effectuées depuis : les chapelles nord ouest et sud ouest (1958), le porche ouest, ouverture de la baie murée sur la façade est du collatéral nord et en 1987 démolition de la maison accolée à l'église.

C'est un édifice à chevet plat sans transept qui se compose d'une nef centrale flanquée de deux bas-côtés d'inégale largeur. Le collatéral sud est deux fois plus étroit que le collatéral nord. Des chapelles ont été ouvertes sur quatre travées du collatéral sud. Malgré sa taille relativement réduite, l'église a connu plusieurs phases de construction et remaniements qui expliquent certaines disparités. Le plan avec le désaxement de la nef par rapport au chœur en est une. L'élévation, à trois niveaux dans tout l'édifice, présente des variations de détail qui sont à noter ; côté sud, le triforium dans le chœur comporte six arcades dans les deux premières travées et cinq dans la travée suivante. Les trois fenêtres hautes de ce côté sont composées d'oculi sans lobes. Mais il n'est pas certain qu'elles soient toutes authentiques puisque le relevé fait par Baudin en 1874 pour les Monuments Historiques montre que la 3e travée avait une ouverture en arc brisé. Il est vrai que sur ce même relevé la travée avec la fausse tribune a une fenêtre haute en oculus il s'agit donc peut-être d'une inversion lors de la mise au propre. Cette travée suivante comporte une ouverture à double arcature directement inspirée du chœur de Notre-Dame. Mais dans son état actuel, cette travée est incompréhensible : elle est murée et donc ne donne pas sur un quelconque passage. Les ouvertures hautes sont toutes en arc brisé de ce côté. Le triforium comporte 4 arcades par travées. Ses colonnettes en délit reposent sur des plinthes cubiques très hautes. Les colonnettes qui soutiennent les ogives et les formerets sont interrompues par une bague qui continue la mouluration de la base du triforium, ce qui n'est pas le cas dans le chœur où les colonnettes sont ininterrompues jusqu'au départ des voûtes. Les voûtes d'ogives les plus archaïques se trouvent dans les quatre travées les plus occidentales du bas-côté sud. Elles sont composées de simples tores en boudin. Les voûtes d'ogive sont homogènes dans le chœur et la première travée de la nef : deux tores. Dans les quatre travées les plus occidentales de la nef ce sont de simples tores au profil moins archaïque que dans le bas coté occidental. Les voûtes d'ogives du collatéral nord ont un profil beaucoup plus effilé et complexe mais elles on probablement été refaites en 1874 à la suite d'un effondrement d'une partie des travées. C'est à cette occasion que les tailloirs des chapiteaux des demi-colonnes ont été refaits. Le collatéral nord comportait deux entrées, l'une à l'ouest qui a été murée et l'autre à l'est qui existe toujours.

  • Murs
    • calcaire
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile plate, ardoise
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    3 vaisseaux
  • Couvrements
    • voûte d'ogives
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • flèche polygonale
    • pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour en maçonnerie
  • Techniques
    • vitrail
    • sculpture
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    classé MH, 1949/04/25
  • Référence MH
Date d'enquête 2006 ; Date(s) de rédaction 2006
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Bussière Roselyne
Bussière Roselyne

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Articulation des dossiers
Fait partie de