Photographe au service de l'Inventaire.
- inventaire topographique
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Enghien-les-Bains
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Commune
Enghien-les-Bains
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Adresse
16 avenue de Ceinture
,
rue de la Libération
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Cadastre
1995
AC
36
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Dénominationssalle des fêtes
La ville prenant de l'ampleur à la fin du 19e siècle, le nouveau casino n'étant pas encore reconstruit dans l'ampleur qu'il connaîtra par la suite, il manquait une salle de spectacle pour les nombreuses activités artistiques de la station thermale autant que pour la vie culturelle des habitants de la ville. Grâce au legs Regnault la salle des fêtes a été construite en 1896-1897 : ce legs, en partie constitué d'un terrain au 30, rue du Nord, actuelle rue de la libération, et de la somme de 60 000 francs était destiné expressément à la construction d'une Etablissement public salle de spectacle et de concert et les plans en avaient été dressés par l'architecte de la ville Vernholes père en accord avec monsieur Regnault. Dans le plan initial convenu lors du legs, le bâtiment étant remarquablement situé près du Casino à l'angle de l'avenue de Ceinture, une place Regnault en hommage au donataire était prévue. Les travaux sont menés par l'entreprise en maçonnerie Lebeuf de Chatou, l'entreprise de construction métallique du Raincy Bézia J, et le décor de staff est dû au sculpteur à Montmagny, Georges Barbier. Le bâtiment est propriété de la ville, mais c'est la Société d'exploitation des Eaux et thermes d'Enghien qui dès 1898 bénéficie d'un contrat de location et ainsi en assure la direction démontrant une fois de plus quelle emprise le thermalisme à pu avoir dans le fonctionnement général des institutions municipales. Durant les années 1949-1950 le bâtiment est modifié et agrandi par l'architecte de la ville Robert Lavier et les architectes R. Gantois et R.Durand. Pour ce faire la propriété voisine du 18 avenue de Ceinture est acquise. Salle, scène, tribunes sont transformées, la salle de spectacle agrandie pour pouvoir accueillir 500 spectateurs et des constructions neuves sont élevées pour accueillir des services annexes et un foyer. La façade est totalement remaniée en 1950 avec l'arrachement des anciens parements de Vernholes pour un enduit au ciment devant s'accorder avec les parties neuves. C'est sans doute à cette période que les trois panneaux en relief représentant des d'instruments et des masques pour évoquer les arts du théâtre et de la musique sont mis en place.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
- Principale : 2e quart 20e siècle
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Dates
- 1897, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Vernholes Jean-Baptistearchitecte attribution par sourceVernholes Jean-BaptisteCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Stauffacher Jacquesdécorateur attribution par sourceStauffacher JacquesCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- Auteur : entrepreneur de maçonnerie attribution par source
- Auteur : entrepreneur attribution par source
- Auteur : sculpteur attribution par source
- Auteur : architecte de la ville attribution par source
- Auteur : architecte attribution par source
- Auteur : architecte attribution par source
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Auteur :
Le bâtiment initial présentait un corps de bâtiment avec le café au rez de chaussée et un grand salon à l'étage qui s'ouvrait par de larges baies et un balcon sur la rue. La façade, d'une composition sobre, était juste rehaussée par une travée centrale couronnée d'un fronton dans lequel s'inscrivait une lyre en zinc doré et ornée dans le bandeau d'attique supérieur d'un décor de panneaux de marbre rouge supportant pour deux d'entre eux les inscriptions Regnault donateur 1894 et Vernholes architecte 1897. La salle de spectacle, selon un procédé fréquent pour ce type d'ouvrage, était couverte d'une charpente métallique. Le décor intérieur était de staff et de carton pierre. Sur le mur d'avant scène orné de chapiteaux, figurait un 'amour soutenant un masque et des guirlandes de fleurs, dus au pinceau du décorateur parisien Jacques Stauffacher.
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Murs
- métal
- pierre
- béton
- enduit
- moellon
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Toitszinc en couverture, béton en couverture, ardoise (incertitude)
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Étagesrez-de-chaussée, 1 étage carré
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Couvertures
- terrasse
- toit à longs pans
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour
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Techniques
- peinture
- sculpture
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Représentations
- instrument de musique
- masque
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Précision représentations
Sur la façade actuelle figurent des panneaux en relief ornés des masques évoquant la comédie et la tragédie, la comedia dell arte ainsi que différents instruments de musique ( lyre ; guitare ; violon ; luth ; tambourin ; accordéon ; saxophone ) et partitions.
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Statut de la propriétépropriété publique
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Ville d'Enghien-les-Bains
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Ville d'Enghien-les-Bains
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Ville d'Enghien-les-Bains
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Ville d'Enghien-les-Bains
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Conseil général des Hauts-de-Seine
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Conseil général du Val-d'Oise
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
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Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.
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