Dossier d’œuvre architecture IA95000275 | Réalisé par
Cueille Sophie
Cueille Sophie

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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  • inventaire topographique
maison de notable dite Château d'Ormesson, puis orphelinat Sainte Jeanne, actuellement Agence de l'aide sociale à l'enfance de la préfecture de Paris
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Enghien-les-Bains
  • Commune Enghien-les-Bains
  • Adresse place Edmond Taupin
  • Cadastre 1995 AE 229
  • Dénominations
    maison
  • Genre
    de maître
  • Appellations
    Château d'Ormesson
  • Destinations
    Agence de l'aide sociale à l'enfance de la préfecture de Paris
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin d'agrément, communs, fabrique de jardin

Cette maison de notable parfois dénommée le Château d'Ormesson a été construite durant les années 1870 au sein d'une vaste propriété de 24 700 m² à la place d'une dépendance du château d'Ormesson dont on connait l'implantation par le plan cadastral de la ville de 1850. Petit pavillon carré, il dominait un vaste jardin orné dans sa partie inférieur d'un grand bassin formant une sorte de canal. La nouvelle construction plus importante, reprend la même implantation mais un jardin paysager est alors créé et canal est inclus dans un vaste lac au milieu duquel se trouvait une île et une fabrique. Le 17 avril 1885, l'ensemble fût légué par sa propriétaire, Félicité Wassous, à la ville de Paris à condition d'y fonder un orphelinat de jeunes filles pauvres sous la dénomination Asile Sainte Jeanne. Le vaste plan d'eau alors sans doute jugé dangereux est comblé, mais il subsistait lors de l'enquête d'inventaire le kiosque de l'ïle. L'intérieur de l'édifice a également été réaménagé pour s'adapter à ces nouvelles fonctions et hormis le grand salon et l'escalier il ne reste plus rien du décor initial. C'est vraisemblablement à la fin du 19e siècle début 20e que le bâtiment des communs, logement du jardinier et du personnel est érigé. Aujourd'hui, la maison abrite l'Agence de l'aide sociale à l'enfance de la préfecture de Paris.

La composition des deux façades principales, est symétrique : pour la façade antérieure, le corps de bâtiment central est encadré par deux pavillons formant un léger avant corps avec au centre le double escalier conduisant à l'entrée alors que la façade postérieure se distingue par une terrasse ouvrant sur le jardin desservie également par un escalier à deux rampes. Les hauts toits à la française ont deux niveaux de comble dont le premier est composé de lucarnes aux frontons alternativement cintrés et triangulaires. Les bossages d'angle et formant l'encadrement des baies, les tables habillant les trumeaux, donnent un ensemble au dessin classique. Le soubassement, ouvert de baies pour éclairer le niveau de sous sol, est en meulière rocaillée. Le bâtiment des communs, vers le potager, est en rez de chaussée surélevé.

  • Murs
    • pierre
    • meulière
    • pierre de taille
    • moellon
  • Toits
    ardoise, tuile mécanique
  • Étages
    1 étage carré, sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
    • noue
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour
  • Techniques
    • fonderie
    • sculpture
  • Représentations
    • pilastre
    • fronton
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Sites de protection
    zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2010
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Cueille Sophie
Cueille Sophie

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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