Dossier d’œuvre architecture IA95000255 | Réalisé par
Cueille Sophie
Cueille Sophie

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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  • inventaire topographique
maison de notable Château d'Enghien, actuellement lycée Gustave Monod
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Enghien-les-Bains
  • Commune Enghien-les-Bains
  • Adresse 71-73 avenue de Ceinture
  • Cadastre 1972 AD non cadastré ; domaine public
  • Dénominations
    maison
  • Genre
    de maître
  • Appellations
    Château d'Enghien

Maison dite Château d'Enghien élevée vers 1845 pour Jules Robin, qui sera l'un des premiers maires d'Enghien. La maison était à l'origine dans un vaste parc dont il reste encore quelques arbres, sur une sorte de presqu'île. Les ouvrages de la deuxième moitié du 19e siècle sur la ville qualifient parfois cet édifice de style anglais, notamment Emile de Labedolière dans Histoire des environs du nouveau Paris, en 1861. L'épouse de Jules Robin, Caroline Foster, était anglaise et l'on peut penser que l'art des cottages de brique d'outre manche ait pu influencer l'édifice. Vers la fin des années 1850, Emile de Girardin qui a été conseiller municipal de la ville de 1865 à 1870 en fait sa maison de villégiature. Peut-être lui doit on l'agrandissement de la maison par une aile latérale qui reprend avec un grand soin le style de l'édifice reportant notamment sur la façade latérale du nouveau corps de bâtiment la curieuse baie losangée dans sa partie centrale. Toutefois, lors de ce réaménagement, le porche d'entrée et la tourelle hors œuvre latérale de l'édifice initial disparaissent. Dès 1945, la maison est acquise par l'Education nationale pour y installer les premiers locaux du lycée parisien Claude Bernard. L'édifice est conservé malgré la construction, durant les années 1950, de l'actuel lycée Gustave Monod.

L'édifice se caractérise par de multiples décrochements et volumes qui sont marqués autant dans les parties hautes que dans l'organisation des façades : pavillon demi hors œuvre, terrasse, porche, balcon, bow window. Dans un style historicisant très raffiné évoquant l'architecture gothique, on remarque une mise en œuvre des matériaux très soignée et une maîtrise de la stéréotomie.

  • Murs
    • brique
    • pierre
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
    • noue
    • pignon découvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • balustre
    • dragon
    • ornement végétal
  • Précision représentations

    Des dragons ailés figurent dans un réseau végétal sous les baies des angles coupé

  • Statut de la propriété
    propriété publique
  • Sites de protection
    zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2010
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Cueille Sophie
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Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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