La propriété, sise aux confins de Melun et du Mée, fut occupée dans la première moitié du 19e siècle par une blanchisserie de laine puis abrita une fabrique de digitaline (usine pharmaceutique) appartenant à Louis-Joseph Debreuil. Par mariage (1882), elle passa aux mains de Marie-Joseph-Albert Turgis, grand éditeur d'estampes parisien, qui fit reconstruire la maison en 1889-1891. Les travaux furent menés sous la direction de l'architecte versaillais Frantz Blondel. La décoration intérieure fut réalisée par des artisans melunais (Temporel pour la menuiserie, Botte pour la peinture) et parisiens (Laloy pour les stalles des écuries, la maison Loichemolle pour les cheminées, les frères Parvillée, Charles Bocquet, sculpteur à Suresnes, etc.). Le peintre verrier Henri Baboneau exécuta les vitraux, dont un représentait le château de Blois. Le jardin fut aménagé par l'architecte paysagiste A. Péan.
Dossier d’œuvre architecture IA77000542
| Réalisé par
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Gillardin Delphine
Gillardin Delphine
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- inventaire topographique
maison rue de la Montagne au Mée
Œuvre étudiée
Auteur
-
Asseline StéphaneAsseline StéphaneCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Copyright
- (c) Stéphane Asseline, Région Ile-de-France
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Melun - Melun nord
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Commune
Melun
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Adresse
5 rue de la Montagne au Mée
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Cadastre
1985
AH
169
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Dénominationsmaison
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Parties constituantes non étudiéesremise, logement
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1889, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
- Auteur : verrier attribution par source
- Auteur : paysagiste attribution par source
-
Personnalité :
Turgis Marie-Joseph-Albertcommanditaire attribution par sourceTurgis Marie-Joseph-AlbertCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Cette propriété domine la vallée de la Seine, elle comprend le logis principal de plan massé en brique et pierre, un logement en pan de bois situé le long de la rue, et en contrebas des remises ainsi qu'un pigeonnier. La maison comporte trois travées d'ouvertures sur chaque façade. Les travées latérales sont légèrement saillantes ; ce décrochement est rappelé au niveau du comble brisé, ce qui donne à l'ensemble une allure de petit château avec quatre petits pavillons aux angles. Côté Seine, une terrasse bordée d'une balustrade en pierre, est située sur le prolongement du soubassement.
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Murs
- maçonnerie
- brique et pierre
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Toitsardoise
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans brisés
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Typologiesmaison de maître
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Stéphane Asseline, Région Ile-de-France
- (c) Stéphane Asseline, Région Ile-de-France
Date(s) d'enquête :
2004;
Date(s) de rédaction :
2004
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Förstel Judith
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Förstel Judith
Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.
Gillardin Delphine
Gillardin Delphine
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Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.