Dossier d’œuvre architecture IA78000967 | Réalisé par
Bussière Roselyne
Bussière Roselyne

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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  • inventaire topographique
maison de notable de villégiature dite le manoir Denouval
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Andrésy - Andrésy
  • Commune Andrésy
  • Adresse 147, 149 rue du Général-Leclerc
  • Cadastre 1983 AM 466, 468, 245, 246
  • Dénominations
    maison
  • Genre
    de maître
  • Précision dénomination
    maison de villégiature
  • Appellations
    manoir Denouval
  • Destinations
    immeuble en copropriété
  • Parties constituantes étudiées
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin, pergola, maison, centrale électrique, belvédère

La totalité du dossier (incluant aussi la synthèse et/ou la bibliographie) est disponible en bas de page dans la rubrique « Documentation – Liens web ».

Maison de villégiature construite entre 1904 et 1908 par Pierre Sardou, architecte en chef des monuments historiques, pour l'américaine Sarah Hershey-Marsh qui y donna de brillantes réceptions avant de décéder en 1911. Sa fille Elisabeth Geiger en a hérité en 1911 puis l'a vendue en 1915 à un bolivien nommé Simon Hure Patino. Le manoir change à plusieurs reprises de propriétaires entre 1915 et la guerre. Le verger potager, de l'autre côté de la rue est vendu à un lotisseur en 1933. En 1945 le manoir, vendu à l'union des Juifs pour la résistance et l'entraide, abritera de nombreux orphelins juifs. De 1953 à 1968, il sert de grand séminaire aux Pères Salésiens. En 1974, le manoir est le siège d'une importante société immobilière qui l'a transformé et vendu en 6 appartements et a fait construire deux immeubles dans le parc.

L'entrée comporte un vestibule de forme circulaire desservant un vestiaire, un petit salon, le hall et la salle de billard (disparus). Le hall était à l'anglaise (il a été divisé en deux appartements superposés). La première volée d'escalier qui en partait est détruite. Outre les pièces de réception habituelles, le manoir comportait une grande terrasse panoramique au devant du hall, deux vérandas une dite véranda sud (aujourd'hui vitrée) et une au nord dont il ne reste que quelques piles. Les cuisines donnaient sur une cour anglaise et leur vue était masquée par une treille. Le belvédère abrite une petite pièce octogonale dans laquelle on jouit d'une vue panoramique exceptionnelle (on y est à 45 mètres au dessus de la Seine) mais cette pièce n'est pas aménageable. Dans le jardin, une maison préexistante a été transformée en centrale thermique et pour que sa vue ne masque pas le panorama le toit a été enlevé au profit d'une terrasse avec une vaste pergola (le bâtiment existe toujours au 18 quai de l'Ecluse). La véranda du sud est ornée de chapiteaux sculptés à motifs floraux.

  • Murs
    • brique
  • Toits
    tuile plate
  • Étages
    étage de soubassement, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
    • croupe
    • pignon découvert
    • noue
  • Techniques
    • ferronnerie
    • sculpture
    • vitrail
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    belvédère
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2002
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Bussière Roselyne
Bussière Roselyne

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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