Dossier de présentation du mobilier IM77000092 | Réalisé par
Förstel Judith
Förstel Judith

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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  • inventaire topographique
le mobilier de l'église Saint-Aspais, église paroissiale Saint-Aspais
Copyright
  • (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
  • (c) Ministère de la culture

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Melun
  • Parties constituantes non étudiées
    verrière, autel, clôture de chapelle, confessionnal, lavabo en niche, lampe de sanctuaire, lutrin, châsse, relief, tableau

Totalement reconstruite au 16e siècle, l'église Saint-Aspais est aussitôt dotée d'un important ensemble de verrières, en grande partie conservées, et de retables en pierre sculptés à même le mur de trois chapelles, sur le côté nord (étudiés). Par ailleurs, le fondeur Maloule fournit une cloche en 1501, et un jubé est commandé en 1565 au maître peintre parisien Guyon Ledoux, sur le modèle de celui de l'église Saint-Merry à Paris. Au 17e siècle, ce jubé est remplacé par une oeuvre plus moderne, commandée à Guillaume de la Cour en 1626. Quatre nouvelles cloches sont fondues en 1614. Au 18e siècle, le mobilier connaît un important renouvellement. Une chaire est installée en 1733. De nouvelles orgues sont créées par Deslandes en 1729 (réception en juin 1730) et dotées d'un positif par Collart en 1731 (elles sont complétées par la suite par Clicquot pour les jeux d'anche). Des stalles sont exécutées par le menuisier Jean-Baptiste Plet en 1740. En 1743, le choeur fait l'objet d'un réaménagement complet : le maître-autel et son retable, ainsi que le jubé, sont démontés ; le choeur est carrelé à neuf par François Adam, maître marbrier et sculpteur à Paris ; le menuisier Plet intervient sur la boiserie sculptée du choeur et sur le retable de l'autel ; Pierre Maron, maître doreur à Paris, passe marché pour 6 chandeliers de cuivre argenté. En 1752-1753, la 6e cloche, fêlée depuis 1726, est refondue par Louis Gaudiveau, à Lieusaint, pour 220 livres payées par Louis Dusoulié et son épouse Constance Houdiart, qui parrainent Louise-Constance, bénite en 1753. Ils financent aussi le réaménagement de la chapelle des fonts, la même année : les travaux comprennent la commande de boiseries, d'une grille en ferronnerie, et des fonts baptismaux. Tous les marchés sont passés en 1753, avec des artisans melunais : le serrurier Chartier, le menuisier Eustache Louvet et le marbrier Jean Bierjon dit La Marche (les fonts, conservés, sont étudiés). En 1756, le choeur est doté de grilles en fer forgé dues au serrurier parisien Delahé. Au 19e siècle, le décor de l'église connaît un renouvellement considérable. De nombreux tableaux sont offerts à la paroisse. Certains sont des oeuvres anciennes, comme l'Ensevelissement du Christ attribué à Zurbaran, légué par Riguet en 1875 (détruit en 1944), ou la Cène offerte par la veuve Canet (étudiée). D'autres sont des créations modernes, dues à Alexis-Joseph Pérignon (Montée au calvaire, exposé au Salon de 1840 et donné par l'Etat) ou à Frédéric Schopin (Mort du Christ au Golgotha, offert vers 1869). Le mobilier religieux est également renouvelé, avec la commande de plusieurs autels : maître-autel (1864), autel de la Vierge (1865, étudié), de saint Joseph (1877). Enfin, plusieurs verrières sont installées dans la 2e moitié du 19e siècle : vitrail de la Cène et du Sacré-Coeur (Henri Plée, 1873), scènes de la vie de saint Joseph (Gsell-Laurent, 1877), scènes de la vie de saint Louis (vers 1890). La plupart de ces vitraux modernes disparaisssent lors du bombardement de 1944, qui anéantit également les vestiges d'une verrière héraldique du 16e siècle, non déposée en 1939 (armes de la famille d'Orléans-Longueville). De nombreux tableaux (dont celui de Pérignon) sont alors perdus, ainsi que les cloches, les orgues, la chaire... Dans la seconde moitié du 20e siècle, ces dommages sont peu à peu comblés. Une cloche est fondue en 1947. De nouvelles verrières (étudiées) sont mises en place en remplacement des créations du 19e siècle. En 1963, les vantaux du portail occidental sont refaits par le menuisier O. Bastien et le ferronnier Laissac. Le maître-autel, dessiné par l'architecte Jean Creuzot, est installé en novembre 1963. En outre, des oeuvres d'art sont acquises ou mises en dépôt à Saint-Aspais, comme la statue de saint Pierre (17e siècle, étudiée). Dans son état actuel, le décor de l'église doit donc beaucoup à ces renouvellements, induits par la deuxième guerre mondiale.

Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2003
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Förstel Judith
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Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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Édifice
église paroissiale Saint-Aspais

église paroissiale Saint-Aspais

Commune : Melun
Adresse : rue, Saint-Aspais, rue du Miroir