Dossier d’œuvre architecture IA78002285 | Réalisé par
Bussière Roselyne (Rédacteur)
Bussière Roselyne

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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  • inventaire topographique
Hôpital (détruit)
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Archives municipales de Mantes-la-Jolie. Fonds Bertin

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Mantes-la-Jolie
  • Commune Mantes-la-Jolie
  • Adresse boulevard Calmette
  • Cadastre 2015 AE 388-400

Une maladrerie existait dans le faubourg Saint-Lazare, à côté du cimetière, depuis au moins le 13e siècle. A partir de 1668 un hôpital général est construit par la ville sur cet emplacement. Il est confirmé par le roi en 1688. Il figure sur le cadastre napoléonien de Mantes-la-Ville sur le territoire de laquelle il se trouvait jusqu'en 1854. A partir de 1847 la fusion de l'hôpital général ou hospice des vieillards et des enfants avec l'Hôtel-Dieu ou hospice des malades, est envisagée. L'Hôtel-Dieu est vendu et l'hôpital est reconstruit par l'architecte Alphonse Durand. Deux pavillons furent ajoutés par l'architecte Raymond Marabout en 1929 et 1930 : le pavillon de maternité et le pavillon de chirurgie ainsi qu'une cuisine centrale et un dépôt mortuaire. Ces pavillons ont été conservés lors de la construction en 1957 d'un bloc médico-chirurgical à la place de l'hôpital de Durand par Raymond Lopez, J. Hérouard et G. Deschamps. Le tout a été détruit en 1997 et remplacé par des immeubles de logements et le conservatoire de musique et de danse. Le nouveau centre hospitalier François-Quesnay construit par René Dottelonde et Jean-Philippe Pargade a été inauguré en 1998. Il se trouve de l'autre côté de la ville en bordure du Val Fourré.

L’hôpital construit par Durand était un vaste bâtiment ordonnancé à travées, élevé de deux étages et composé d'un pavillon central et de deux ailes terminées par deux pavillons. Il était placé le long de l'actuel boulevard Victor Duhamel. Les deux pavillons construits par Marabout étaient placés perpendiculairement et longeaient l'actuel Boulevard Calmette. Construits en moellons réguliers et couverts d'un toit à longs pans avec croupes ils étaient eux aussi à façades ordonnancée à travées. La maternité avait 3 étages carrés et un étage de comble, le pavillon de chirurgie un seul étage avec combles. Le bloc médico-chirurgical rompt complétement avec ces architectures traditionnelles. Le corps principal qui prend la place de l'hôpital de Durand est un bloc en béton de 5 étages à toit terrasse et ouvertures en bandes. Un autre bâtiment d'un étage lui est perpendiculaire, il s'agit du bâtiment des consultations. Ce dernier comporte une partie en encorbellement au dessus de la rue, soutenue par des poutres en béton.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit (incertitude)
    • calcaire moellon sans chaîne en pierre de taille
    • béton
  • Étages
    2 étages carrés, étage de comble, 1 étage carré, 3 étages carrés, 5 étages carrés

Documents d'archives

  • AM Mantes-la-Jolie, Dossier hôpital, non coté

  • AM Mantes la Jolie, 3 M 15-16 Hôpital-Hospice

  • AM Mantes la Jolie, AH/B 148

Bibliographie

  • Pierre-Louis Laget, Claude Laroche, L'hôpital en France. Histoire et architecture. Cahier du Patrimoine n°99. Lyon, Editions Lieux-Dits, 2012

    p. 552-554
Date d'enquête 2017 ; Date(s) de rédaction 2017
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Bussière Roselyne
Bussière Roselyne

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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