Dossier d’œuvre architecture IA77000623 | Réalisé par
Förstel Judith
Förstel Judith

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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Estignard Marie-Laure
Estignard Marie-Laure

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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  • inventaire topographique
abbaye Notre-Dame de Chaage
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
  • (c) Département de Seine-et-Marne

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Meaux
  • Commune Meaux
  • Adresse 20 rue de Chaage
  • Cadastre BW 242, 253
  • Dénominations
    abbaye
  • Genre
    de chanoines de la congrégation de Saint-Victor
  • Vocables
    Notre-Dame de Chaage
  • Appellations
    lycée technique et professionnel Jean Rose
  • Destinations
    couvent de visitandines, maison, séminaire, école
  • Parties constituantes non étudiées
    chapelle, cloître, orangerie

Les origines de l'abbaye sont mal connues, on sait seulement qu'elle fut transformée en 1135 en établissement de chanoines réguliers, affilié à l'ordre victorin. Il ne reste rien de l'édifice médiéval, l'abbaye ayant été très affectée par la guerre de Cent Ans, puis par les guerres de religion. L'église fut reconstruite et consacrée en 1616. En 1781, la chapelle du Rosaire fut transformée par le maître-maçon meldois Jean François Scellier pour former le bas-côté au sud de l'église. A la Révolution, l'ensemble abbatial fut vendu au titre des biens nationaux et divisé entre plusieurs propriétaires. L'église fut alors détruite, à l'exception de l'ancienne chapelle du Rosaire. En 1807 les anciens bâtiments conventuels furent rachetés sur l'ordre de Mgr de Faudoas, évêque de Meaux. S'y installèrent le grand et le petit séminaire, puis en 1833, la congrégation enseignante des soeurs de la Visitation qui fit élever une chapelle (1846), adjoindre deux ailes au nord et au sud aux bâtiments du cloître (1864) et surélever l'aile orientale (1884). En 1848, une partie de la propriété fut expropriée en faveur de la société des Chemins de Fer pour la construction de la ligne Paris-Strasbourg, entraînant la disparition de l'hôtel abbatial. En 1902, les Visitandines quittèrent Meaux pour Namur. En 1908, les bâtiments conventuels furent achetés par Amédée Dassy puis loués à l'Ecole Supérieure de Théologie, nouvelle appellation du Grand séminaire. En 1934, Monseigneur Lamy fit construire une nouvelle chapelle par l'architecte meldois Henry Faucheur, disciple de Dom Bellot ; son décor fut exécuté par Desvallières (peintures murales, dossier IM77000302) et par l'atelier Barillet (vitraux, dossier IM77000301). Cette chapelle fut consacrée en 1937. Depuis 1972, l'ancien ensemble conventuel abrite un établissement d'enseignement privé : l'école Sainte-Marie, aujourd'hui Lycée technique et professionnel Jean Rose. Des bâtiments abbatiaux anciens ne subsistent que deux éléments : la chapelle du Rosaire réaménagée en orangerie puis en salle de cours et l'aile orientale du cloître dont le gros-oeuvre date probablement du début du XVIe siècle mais a été rhabillé au XVIIe siècle et surélevé en 1884. Les autres bâtiments remontent aux Visitandines (ancienne chapelle de 1846, actuellement bâtiment de l'administration) ou à la campagne de 1936-1937 (aile sud du cloître y compris la chapelle).

L'ancienne abbaye Notre-Dame de Chaage a été implantée extra muros, au nord de la ville. Elle occupe une vaste parcelle aujourd'hui bordée par le chemin de fer, la rue de Chaageet la rue Georges-Lugol, ainsi que par des maisons particulières. La partie ouest de cette parcelle est l'ancien jardin de l'abbaye, et sert aujourd'hui de cour et de terrains de sport, avec un gymnase moderne. Les bâtiments abbatiaux sont quant à eux construits sur la partie orientale, le long de la rue de Chaage. Ils s'organisent principalement autour du cloître. Les ailes nord et ouest, où se trouvaient les cellules des moines, abritent des salles de classes et le réfectoire. L'aile sud est formée par la chapelle du séminaire, en grande partie transformée en bibliothèque diocésaine, et par d'anciennes chambres de séminaristes, transformées en salles de classe. L'aile orientale abrite l'ancienne chapelle des visitandines, convertie en locaux administratifs. Plus au sud s'élèvent les vestiges de l'église abbatiale : l'ancienne sacrisitie et la chapelle du Rosaire, transformée en orangerie au XIXe siècle.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
    • béton béton armé
    • calcaire pierre de taille
    • pan de bois
  • Toits
    ardoise, tuile plate, zinc en couverture
  • Étages
    2 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
    • croupe brisée
    • croupe
  • Techniques
    • vitrail
    • peinture
  • Statut de la propriété
    propriété d'une association diocésaine
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH partiellement, 1998/04/09
  • Précisions sur la protection

    Chapelle inscrite en totalité y compris le décor intérieur par arrêté du 09 04 1998.

  • Référence MH
Date d'enquête 2009 ; Date(s) de rédaction 2009
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
(c) Conseil général de Seine-et-Marne
Förstel Judith
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Estignard Marie-Laure
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