En 1908, M. Joannard, demeurant 15, rue du Faubourg Saint-Denis à Paris, demande l'autorisation d'exploiter une teinturerie aux Lilas : "la teinturerie sera peu importante : on n'y travaillera que de petites pièces dont le tissu est en général délicat, telles que les dentelles". L'établissement n'occupe alors qu'un tiers d'une parcelle en lanière, étroite, large de 5,1 m et longue de 102,79 m. En 1922, la l'entreprise lyonnaise de teintures et apprêts Goyard, Lallier et Cie, spécialisée dans l'apprêt pour soieries, tamponnage, assouplissage, pliage et roulage procède à l'extension de la teinturerie, qui dès lors occupe l'ensemble de la parcelle. A cette teinturerie succèdent, en 1956, la tôlerie industrielle Belardello, qui fabrique de petites chaudières au fuel et emploie 8 ouvriers, puis l'imprimerie Lausberg en 1973, dont la cessation d'activité est antérieure à 1985. Le bâtiment est reconverti en logement depuis 1997.
- patrimoine industriel
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Département de la Seine-Saint-Denis
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Seine-Saint-Denis - Les Lilas
-
Commune
Les Lilas
-
Adresse
36 rue de Romainville
,
passage Félix-Houdart
-
Cadastre
1998
I
243
-
Dénominationsusine de teinturerie
-
AppellationsUsine de teinturerie Joannard, puis Goyard, Lallier et Cie, puis Usine de chaudronnerie Belardello, puis imprimerie Lausberg
-
Destinationslogement
-
Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication
-
Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
-
Dates
- 1908, daté par source
- 1922, daté par source
-
Auteur(s)
-
Auteur :
maître d'oeuvre inconnumaître d'oeuvre inconnuCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
-
Auteur :
L'étroit bâtiment est construit, du nord au sud, en maçonnerie de pierre calcaire, puis de brique, puis à pans de bois et pans de fer hourdés de briques. Il consiste en un long rez-de-chaussée, offrant une façade aveugle sur la sente (passage Félix-Houdart). La teinturerie possédait, en ligne, une chaufferie, un atelier de teinture (les ""bacs"" doivent reposer sur le sol) et 3 salles d'apprêt. Une salle de pliage était installée à l'étage de la troisième salle d'apprêt, en fond de parcelle. L'installation de la tôlerie industrielle Belardello, puis de l'imprimerie Lausberg, puis enfin sa conversion en logements n'ont pas modifié la structure du bâtiment, toutefois restauré par endroits (briques creuses).
-
Murs
- calcaire
- brique
- brique creuse
- pan de bois
- pan de fer
-
Toitstuile mécanique, tôle ondulée
-
Étages1 étage carré
-
Couvrements
- charpente métallique apparente
-
Couvertures
- terrasse
- toit à un pan
- toit à longs pans
-
État de conservationétablissement industriel désaffecté, restauré
-
Statut de la propriétépropriété privée
La morphologie de ce bâtiment apparaît tout à fait exceptionnelle. Il couvre une ancienne parcelle agricole longue de 102, 79 m et large de 5, 1 m.
- (c) Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
- (c) Département de la Seine-Saint-Denis
- (c) Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
- (c) Département de la Seine-Saint-Denis
- (c) Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
- (c) Département de la Seine-Saint-Denis
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Département de la Seine-Saint-Denis
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Département de la Seine-Saint-Denis
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Département de la Seine-Saint-Denis
Documents d'archives
-
Etablissements classés dangereux, insalubres ou incommodes, commune des Lilas, XIXe-XXe siècles.
Bibliographie
-
DIDOT (édit.), Annuaires du commerce Bottins, 1867 à 1974.
Conservateur en chef du patrimoine, en charge du patrimoine industriel, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.
Conservateur en chef du patrimoine, en charge du patrimoine industriel, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.