IA93000615 - Usine de boulangerie Ficat, puis Wagner, puis Sodewag, actuellement logements

Dépouillements d’archives

I – Sources manuscrites

1) AD 93 - Archives départementales de la Seine-Saint-Denis

Etablissements classés dangereux, incommodes ou insalubres

1322 W 247

- « [Lettre à en-tête] Boulangerie industrielle / spécialité de pain de seigle / Ets de Wagner / 7, rue Meissonnier » datée de février 1973 qui accompagne certificat de gaz de France.

- « Service technique d’inspection des établissements classés / Paris, le 10 12 1973 / Ets Wagner – boulangerie / Mme Wagner – Porcher.

- Lettre de l’exploitant (27 11 1973) : « J’ai décidé de transformer le chauffage central au mazout qui alimente mes bureaux en chauffage central au gaz. En conséquence, ma cuve à mazout de 1200L sera supprimée. » (…) ».

- Note du 20 mai 1974 de la préfecture de Seine-Saint-Denis confirme que « la cuve de 1200L ayant contenu du fuel oil domestique est maintenant remplie d’eau, l’arrêté [du 22 février 1974] est exécuté. »

- Lettre : « Direction de la réglementation / Préfet de Seine-Saint-Denis à M. le Directeur départemental des polices urbaines / Objet : Nuisances causées par les activités des Ets Wagner sis 7, rue Meissonnier aux Lilas : « M. le maire des Lilas m’a transmis des plaintes des habitants de la rue Henri Barbusse aux Lilas relatives aux nuisances causées par les activités des Ets Wagner sis (…) / Une enquête effectuée par le Service Technique d’Inspection des Etablissements classés a permis de constater que les Ets Wagner exploitent une boulangerie semi industrielle où fonctionnent trois fours alimentés au gaz. / Les activités exercées dans cette boulangerie sont essentiellement nocturnes. / Les pétrins sont correctement installés sur scellements isolants et tous les chariots de manutention sont munis de roues caoutchoutées. / Le 3 mars dernier, l’Inspecteur a constaté que les bruits dont se plaignent les habitants de la rue Henri Barbusse étaient dus au fonctionnement de trois trancheuses dont le mécanisme est bruyant. (…) / Les activités de cette boulangerie par le va-et-vient des camions de livraison, les déchargements de farine perturbent la tranquillité du voisinage. / Cette boulangerie n’est plus classable actuellement, ses activités restent cependant assujetties à l’Ordonnance Préfectorale du 31 mars 1948 sur les bruits. (…) ».

- Lettre. « Service technique d’inspection des établissements classés / Paris, le 3 mars 1975

Ets Wagner / Mme Wagner – Porcher / Le 14 février 1975, j’ai visité cette boulangerie semi-industrielle où fonctionnent trois fours alimentés au gaz. / L’activité est essentiellement nocturne, ce qui actuellement n’est plus justifié par les techniques de panification et, de plus, les pains produits sont des « pains de campagne » de longue conservation. Il n’y a pas de vente sur place. / (…) Les trois trancheuses sont mobiles, j’ai exigé de l’exploitant qu’elles fonctionnent dans le local le plus éloigné du voisinage. (…) »

- Une précision est apportée dans les lettres de plainte envoyées au maire des Lilas pour cause de bruits : « (…) Depuis le début de juillet 1974, cette boulangerie est exploitée industriellement. (…) »

- « (…) Cette dame a eu le feu chez elle du 6 au 7 juillet 1974 ; depuis ce temps, cette dame possède une machine qui marche presque toutes les nuits (…). » lettres de janvier 1975 et septembre 1974.

- Lettre. « Service technique d’inspection des installations classées. / Paris, le 18 10 1982

Sté SODEWAG SA / PDG Mme Porcher / Boulangerie (non classable) : Plainte contre bruits nocturnes. Elle est signalée par M. Revivar (cabinet) et émane de M. El Manem, 5 même rue. Elle concerne une machine à couper le pain dont le fonctionnement intermittent est gênant. / La machine a déjà été révisée depuis. / Des aménagements d’horaires de fonctionnement de cette machine ont été réalisés. / La machine doit être installée sur des plots antivibratiles. A noter que la petitesse des locaux ne permet pas d’envisager un déplacement des machines mises en cause dans cette plainte ».

- Lettre. « Préfecture de Seine-saint-Denis, Bobigny, le 5 février 1979. SA SODEWAG / 7, rue Meissonnier / PDG : Mme Porcher / Boulangerie / Plainte pour bruits et poussière de Mme Lebeau, 8, rue Meissonnier / L’établissement mis en cause est une boulangerie industrielle, les 2 fours sont alimentés au bois, le stock de bois maximum est d’environ 10 m3, le chauffage des locaux est assuré par une chaudière à gaz, il existe un petit compresseur dont la puissance n’excède pas 50 KW. (…) »

2) Ville des Lilas, Direction du développement durable (en 2004-2005)

Permis de construire 2003

- Madame Wagner Porcher, 7 rue Meissonnier. Ref. cadastrale 913, surface terrain 346 m². Changement de destination : Boulangerie industrielle en lofts. Architecte : Michel-Jean Caillat, 13 rue des Sablons 93260 Les Lilas. Dépôt de la demande : 23.01.03. Autorisation délivrée le 12 septembre 2003.

- Photographies de l’état avant travaux [photographié].

- Plan, elevé du rez-de-chaussée avant travaux [photographié].

- Plans, relevés des 1er et 2e étages avant travaux [photographié].

II – Sources imprimées

DIDOT (édit.), Annuaires du commerce « Bottins » (dépouillements tous les cinq ans) et autres annuaires commerciaux : Ø

Nicolas Pierrot et Matthieu Chambrion, 2004-2005.