Une usine de caoutchouc est attestée à cette adresse, sous le nom de Charreron, en 1890. Pierre Levet fait construire en 1933, sous la raison sociale "Le carton embouti", une petite unité de fabrication de têtes de poupées en carton. L'inspecteur des établissements classés en décrit ainsi le fonctionnement, après l'incendie du 1er février 1947 : "au rez-de-chaussée on faisait l'emboutissage dans du carton, au moyen de presses, des deux parties qui devaient constituer la tête. Au premier étage on pratiquait l'agrafage des deux parties, l'encollage des têtes et leur décoration ; les têtes recevaient ensuite une couche d'un vernis à base de résines synthétiques, séchant à l'air. Dans un coin du premier étage, il y avait donc deux aérographes placés sous hottes métalliques munies d'un système d'aspiration mécanique. La quantité de vernis consommée journellement était d'une dizaine de litres. (...) Le nombre d'ouvriers vernisseurs ét[ait] au maximum de cinq". La restauration du bâtiment après l'incendie n'en modifie pas la structure. L'usine cesse toute activité vers 1962. En 1972, elle est occupée par la société S.E.R.M.S. (fabrication de matériel électronique) qui procède à la transformation du premier étage. Le bâtiment est aujourd'hui converti en logements.
- patrimoine industriel
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Département de la Seine-Saint-Denis
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Seine-Saint-Denis - Les Lilas
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Commune
Les Lilas
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Adresse
15, 17 rue du Tapis-Vert
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Cadastre
1998
D
16
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Dénominationscartonnerie, usine de construction électronique
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Précision dénominationusine d'emboutissage de carton
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AppellationsLevet
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Destinationslogement
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Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication, cour
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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle
- Principale : 3e quart 20e siècle
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Dates
- 1933, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
maître d'oeuvre inconnumaître d'oeuvre inconnuCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
L'usine est constituée d'un atelier et d'une petite cour fermée par un portail. Sa façade gouttereau (enduite) est percée de trois larges baies rectangulaires au rez-de-chaussée, qui éclairaient l'atelier des presses d'emboutissage. Les trois baies de l'étage ont été percées après l'installation de la société S.E.R.M.S. Auparavant, l'étage était aveugle sur la rue : un lanterneau vitré, aujourd'hui disparu, suffisait à éclairer les anciens ateliers d'agrafage, d'encollage et de décoration.
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Murs
- brique (incertitude)
- enduit
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Toitstuile mécanique
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Étages1 étage carré
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Couvertures
- toit à longs pans
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État de conservationétablissement industriel désaffecté
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Ville des Lilas
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Département de la Seine-Saint-Denis
- (c) Laurent Kruszyk, Région Île-de-France
- (c) Département de la Seine-Saint-Denis
Documents d'archives
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Etablissements classés dangereux, insalubres ou incommodes, commune des Lilas, XIXe-XXe siècles.
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Matrices cadastrales anciennes (1810-1960), commune des Lilas.
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Permis de construire de la commune des Lilas, dossiers classés par ordre chronologique, 1937-1970.
Bibliographie
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DIDOT (édit.), Annuaires du commerce Bottins, 1867 à 1974.
Conservateur en chef du patrimoine, en charge du patrimoine industriel, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.
Conservateur en chef du patrimoine, en charge du patrimoine industriel, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.