Dossier d’œuvre architecture IA93000065 | Réalisé par ;
Decoux Jérôme
Decoux Jérôme

ingénieur d'études chargé de l'inventaire du patrimoine industriel en Ile-de-France de 1999 à 2001.

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  • patrimoine industriel
Usine à gaz de la Société du gaz de Montreuil, puis usine à gaz et centrale électrique de la Société du gaz de Montreuil, puis Société d'éclairage, de chauffage et de force motrice, puis Est-Lumière (détruit)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
  • (c) Département de la Seine-Saint-Denis
  • (c) Ville de Montreuil

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Seine-Saint-Denis - Montreuil
  • Commune Montreuil
  • Adresse 31 rue Edouard Vaillant
  • Cadastre 1999 BL 10
  • Dénominations
    usine à gaz, centrale électrique
  • Appellations
    Société du gaz de Montreuil, puis Société d' éclairage, de chauffage et de force motrice, puis Est-Lumière
  • Parties constituantes non étudiées
    gazomètre

L'usine à gaz est construite par les Ateliers de Montreuil, sur les plans de Gustave Eiffel en 1868, pour la société du gaz de Montreuil fondée un an auparavant. En 1891, elle passe sous contrôle communal, exploitée en concession. Elle est agrandie en 1903 : les travaux consistent en la construction d'un troisième gazomètre, d' une cheminée, le doublement du nombre de fours (de 4 à 8), et la transformation des épurateurs. Les trois gazomètres ont une contenance de 2500, 1800 et 500 m3. A partir de 1905, elle produit aussi de l'électricité. Elle emploie alors 50 employés. La production annuelle est en 1906 de 2 millions m3 de gaz, nécessitant 4500 t de coke et 7000 tonnes de charbon. Vers 1920, la production atteint 3 millions de m3. En 1921, l'usine devient la propriété de la Société d'éclairage, de chauffage et de force motrice qui rejoint le syndicat intercommunal, avant de fusionner en 1937 avec la compagnie Est-Lumière. L'usine devient alors, à partir de 1938, une sous-station de la centrale de Vitry et alimente 55 postes de quartiers en triphasé (5000 V haute tension). La consommation est alors de 15 millions de kwh, dont la moitié pour l' industrie moyenne. L'usine est détruite dans les années 1960.

  • État de conservation
    détruit

Bibliographie

  • DECOUX Jérôme, LALEU (de) Thibaut, SCHOON Gilbert : Usines en ville, architecture et histoire des ateliers et usines à Montreuil, Musée de l'histoire vivante, Montreuil, 2004.

  • KATZ Cécile, Inventaire du patrimoine industriel de Montreuil, CAUE 93, 1992, 2 volumes.

  • Annuaire du commerce Didot-Bottin, 1857-1950.

Lien web

Date(s) d'enquête : 2000; Date(s) de rédaction : 2001, 2021
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Decoux Jérôme
Decoux Jérôme

ingénieur d'études chargé de l'inventaire du patrimoine industriel en Ile-de-France de 1999 à 2001.

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