Le premier cimetière de Paray était situé à côté de l'église paroissiale Saint-Vincent. Après la Révolution et la suppression de la paroisse, la commune ne possède plus de cimetière et est rattachée à celle de Morangis pour les inhumations jusqu'en 1927. La création d'un cimetière est décidée par délibération municipale du 5 novembre 1922. La commune fixe son choix sur un champ de 4000 m2 dit ""Voie de la Vieille-Poste"" au lieu-dit l'Ormaure que la société Bernheim, mandataire du comte de Talhouët-Roy pour la vente des terrains, s'engage à lui céder pour la somme de 100 F, prix bien inférieur à son prix réel. Voulant convertir en lotissements le surplus des terrains lui restant autour de ce cimetière, elle exige toutefois que la commune lui achète une bande de terre d'une superficie de 2246 m2 située à la suite de la parcelle pour réduire la largeur des servitudes non aedificandi ; ces 2246 m2, d'un prix de 8984 F, ne seront jamais incorporés au cimetière et recevront une affectation ultérieure soit comme promenade publique soit comme terrain de jeux sportifs. La commune est autorisée à acquérir le terrain par arrêté préfectoral du 5 janvier 1924. La réception définitive des travaux (mur de clôture, resserre, puits et caveau provisoire) , adjugés à Ladrière, entrepreneur à Wissous, a lieu le 23 septembre 1927. En 1939 un agrandissement est projeté vers le sud-est grâce à la cession par la société Bernheim, Ouest-Centre Foncière, d'un terrain de 9219 m2, moyennant la somme de 1 franc, terrain acquis par arrêté déclaratif d'utilité publique le 29 janvier 1943. Mais après la seconde guerre mondiale et dans le cadre des expropriations nécessitées par l'agrandissement de l'aéroport d'Orly, le projet de reconstruction et d'aménagement de la commune prévoit le transfert du cimetière sur le territoire de la commune de Morangis près de la déviation des eaux de la Vanne. Il est finalement implanté au nord-est du Contin en 1956, au lieu-dit Le Pavillon d'Athis, à la suite d'un accord entre la commune et l'aéroport sur l'emplacement et l'échange des cimetières. La reconstitution de ses installations techniques est prise en charge directement par ADP (Aéroports de Paris). La phase préparatoire du transfert s'achève le 1er mars 1956 et l'ensemble des travaux se termine le 1er mars 1958, date de l'ouverture officielle du cimetière.