Dossier d’œuvre architecture IA78002255 | Réalisé par
Mélandri Magali (Rédacteur)
Mélandri Magali

Stagiaire Institut national du patrimoine, juillet-décembre 2016.

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  • inventaire topographique
Cité-jardin des Martraits
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Philippe Ayrault, Région Ile-de-France

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Mantes-la-Jolie
  • Commune Mantes-la-Jolie
  • Adresse 4-30 avenue Victor Hugo , 1-4 impasse Victor Hugo , 67-73 rue Saint-Vincent , 66-78 rue Saint-Vincent , 1 rue du Clos-Pinet
  • Cadastre 2014 AD 48-78
  • Dénominations
    cité jardin

La cité-jardin des Martraits, composée de 31 maisons construites entre 1923 et 1930 est le fruit d'un programme municipal d'habitation à bon marché, initié par le maire Auguste Goust. Ce programme s'inscrit dans la continuité de la reconversion, à partir de 1923, de l'ancien couvent des Bénédictines en HBM pour familles nombreuses, les maisons étant construites sur le parc de ce couvent.

Lors de la séance du conseil municipal du 25 mai 1923, le maire de Mantes-la-Jolie, M. Auguste Goust, proposa une demande de garantie communale dans le cadre d'un projet de construction, par la société d'habitations de Mantes, d'une cité-jardin construite sur le parc de l'ancien couvent des Bénédictines. Pour ce faire, une cession d'un terrain de 5 000 mètres environ fut accordée par l'office départemental d'HBM qui l'avait acquis auprès du promoteur de l'ancien couvent, l'architecte M. Cauzard. Un pré-projet de cité-jardin à 16 maisons, signé de l'architecte agrée par l'office M. Muller, en tant que spécialiste des cités-jardins, et M. Marabout, architecte principal de la ville de Mantes-la-Jolie, fut d'abord présenté. La séance extraordinaire du 15 décembre 1928, en application de la loi Loucheur, proposa un programme complémentaire de constructions de la cité-jardin des Martraits (architectes M.Marabout et M.Cauzard), portant à 31 le nombre d'habitations au total, encore en place aujourd'hui.

La Cité-jardin des Martraits se déploie à l'emplacement de l'ancien parc du couvent des Bénédictines. Elle est délimitée par l'avenue Victor Hugo (8-30), la rue Saint-Vincent (67-73 et 66-78) et la rue du Clos-Pinet (1).

Trois types de pavillons et maisons-jumelles peuvent être distingués d'un point de vue architectural : Le premier type de maisons (A) est situé de chaque côté de la rue Saint-Vincent (n° 66-78 et 67-73). Leur structure est semblable à l'ensemble précédent : moellons calcaire sans chaîne, tuiles mécaniques, un étage carré. La toiture à deux pans présente des variantes pour trois maisons jumelles sur quatre avec la présence de pignons couverts. Le décor reste modeste : bandeaux de brique interrompus marquant chaque niveau, arc et allèges en brique des baies, imitation en peinture de carreaux de céramique sur les linteaux en ciment des baies. On observe des transformations. Le deuxième type (B) situé autour de l'impasse Victor Hugo, créée pour cette cité-jardin, et au 14-14bis avenue Victor Hugo, est composé de trois maisons jumelles et d'une maison simple présentant toutes un soubassement en moellons calcaire et un étage couvert d'enduit. La toiture est en tuiles mécaniques, à deux pans. Les maisons-jumelles se distinguent par une demi-croupe. Le troisième type (C) regroupe les maisons-jumelles situées du 16 au 30 avenue Victor Hugo. Construites en moellons calcaire sans chaine elles sont couvertes de tuiles mécaniques. Chaque pan de toiture, débordant, présente un décrochement. L'entrée, placée en retrait et indépendante, est déportée sur les bords extérieurs de chaque maison. Ces maisons comptent un étage. Seul un sobre décor de brique vient souligner les linteaux en ciment et les allèges des fenêtres. Un motif de brique formant un losange est placé à la jonction centrale des maisons jumelles. Ce type a fait aussi l'objet de nombreuses transformations.

  • Murs
    • calcaire moellon sans chaîne en pierre de taille enduit partiel
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à deux pans demi-croupe
    • toit à deux pans pignon couvert
  • Escaliers
  • Techniques
Date(s) d'enquête : 2016; Date(s) de rédaction : 2016
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Mélandri Magali
Mélandri Magali

Stagiaire Institut national du patrimoine, juillet-décembre 2016.

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