Dossier d’œuvre architecture IA78002115 | Réalisé par
Bussière Roselyne
Bussière Roselyne

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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  • inventaire topographique
carrières
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Dénominations
    carrière
  • Parties constituantes non étudiées
    maison, plâtrière

La totalité du dossier (incluant aussi la synthèse et/ou la bibliographie) est disponible en bas de page dans la rubrique « Documentation – Liens web ».

L'exploitation des carrières dans les trois communes est très ancienne mais a toujours été d'intérêt local à la différence de Conflans-Sainte-Honorine dont le banc royal était exporté jusqu'à Paris. Cela vient de la mauvaise qualité de la pierre : ce moëllon vert et tendre rempli de sels, fait plus d'immondices au tirage que de pierres propres à la construction précise le maire d'Andrésy Humbert vers 1840, et il ajoute que c'est un moellon qui sert à de petites constructions. En 1837, il y avait cinq carriers à Andrésy, quatre maçons ou entrepreneurs locaux, et un étranger Léonard Pallegoy, négociant parisien qui a ouvert en 1827 une carrière à ciel ouvert à Denouval mais qui semble-t-il s'est totalement ruiné dans cette activité. De fait, le coût d'extraction est tel que l'activité ne pouvait être rentable c'est une activité d'appoint exercée l'hiver à temps perdu et en vuidant le terrain le propriétaire se fait des celliers et des caves, objet principal qui ait de la valeur car la pierre extraite de ces carrières coûte plus qu'elle ne vaut. A deux reprises toutefois l'activité de carrière est relancée : en 1842 par l'entrepreneur de travaux publics de Poissy Pierre Fradin qui travaille aux fortifications de Paris et reprend à cet effet la carrière de Léonard Pallegoy. Et en 1846 l'entrepreneur Bowens ouvre une carrière souterraine aux Riais pour fournir de la pierre lors de l'établissement de l'écluse. Mais en 1863 une déclaration du maire affirme que toute exploitation a cessé si ce n'est pour des besoins particuliers. Une autre raison du déclin de cette activité est la technique employée pour l'extraction par bouche et cavage. En effet, les rapports des ingénieurs des mines soulignent tous que le procédé utilisé est celui des piliers tournés ce mode vicieux d'exploitation entraîne pour l'avenir des dangers d'autant plus rapprochés que la cupidité détermine d'ordinaire les carriers à ne laisser que des piliers très faibles et irrégulièrement disposés'. Et depuis le règlement du 4 juillet 1814 le mode d'exploitation conseillé est celui des piliers à bras, hagues et bourrages, jugé plus sûr pour l'avenir. L'ancien mode ne peut être toléré qu'en restreignant considérablement les vides donc la rentabilité. A Maurecourt les carrières ont connu la même évolution et en 1860 sur les huits carrières de pierre à bâtir déclarées seules trois sont encore en activité, elles appartiennent toutes à des entrepreneurs de maçonnerie et la plus grande, celle d'Antoine Glinez, emploie quatre hommes. Une autre activité extractive est attestée à Andrésy mais surtout à Chanteloup : celle du gypse destiné à la fabrication de plâtre. En 1843 le comte Philippe Louis de Sainte-Marie, propriétaire du domaine du Fa.

Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2008
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Bussière Roselyne
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Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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