Dossier d’œuvre architecture IA77000666 | Réalisé par
Förstel Judith
Förstel Judith

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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  • inventaire topographique
moulins
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
  • (c) Département de Seine-et-Marne
  • (c) Ville de Meaux, musée Bossuet

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Meaux
  • Hydrographies la Marne
  • Commune Meaux
  • Cadastre non cadastré

Les moulins ont longtemps joué un rôle essentiel dans l'économie meldoise, mais ils ont aujourd'hui complètement disparu du paysage urbain. La première attestation d'un moulin à Meaux remonte peut-être au VIIe siècle avec le testament de sainte Fare (mais son authenticité est douteuse). A partir du XIe siècle, plusieurs actes se rapportent aux moulins de Meaux, tous actionnés par la Marne. Certains étaient construits le long du pont reliant le quartier du Marché à la rive droite, d'autres étaient installés une centaine de mètres plus loin, face au château comtal (emplacement actuel de l'hôtel de ville). Ces moulins, pour la plupart consacrés à la mouture du blé, ont subi d'importants dommages pendant la Guerre de Cent Ans : sur les treize moulins existants, au moins neuf ont été détruits. Mais ils furent reconstruits aux XVe et XVIe siècle, avec une diversification de la production, car plusieurs des nouveaux moulins étaient des moulins à draps. Les inondations (1563, 1651,1740) et les incendies (1567) ont ensuite réduit leur nombre. Au XIXe siècle, il n'existait plus que des moulins à farine. La plupart d'entre eux étaient répartis sur les deux sites déjà attestés au Moyen Âge : le pont du Marché et les moulins de l'Echelle, un peu plus en aval. Il a aussi existé des moulins bateaux : le sieur David fut autorisé à en établir un en 1766 (il fut converti en moulin pendant au début du XIXe siècle), et trois autres moulins-bateaux furent établis par des particuliers (Leloup, Aubé et Blot) au début du XIXe siècle le long de la rive gauche entre le moulin David (appelé aussi moulin Neuf) et le canal Cornillon. Mais ils disparurent assez vite, faute de rentabilité. Les moulins de l'Echelle, pour leur part, furent totalement détruits dans un incendie le 13 août 1843 mais ils furent reconstruits peu de temps après en pierres et en briques pour mieux résister aux incendies. Le premier moulin (en partant de la rive droite) succomba de nouveau aux flammes en 1866 et le quatrième en 1872, sans toutefois embraser les moulins voisins, qui demeurèrent en activité jusqu'à la construction du barrage de régulation en 1937. Quant aux moulins du pont du Marché, ils étaient au nombre de 5 au XIXe siècle. A part le moulin Chappon (le plus méridional) qui datait de 1825, les autres étaient des moulins anciens, mais qui firent l'objet d'extensions vers l'aval au XIXe siècle. Cet ensemble très pittoresque fut entièrement brûlé le 17 juin 1920. A ces nombreux moulins hydrauliques il faut aussi ajouter un moulin à vent, installé au faubourg Cornillon : attesté en 1814, il fut détruit par un incendie en 1846.

  • Période(s)
    • Principale : 7e siècle , (incertitude)
    • Principale : 13e siècle
    • Principale : 15e siècle
    • Principale : 16e siècle
    • Principale : 19e siècle
  • Murs
    • brique
    • calcaire pan de bois
  • Toits
    tuile
  • État de conservation
    détruit
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2012; Date(s) de rédaction : 2015
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
(c) Conseil général de Seine-et-Marne
Förstel Judith
Förstel Judith

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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